La sécurité du vaste domaine ne dépendait que de toi, @James K. Lindley. C'était entre tes mains que le Gouverneur avait décidé de mettre sa vie et celle de sa famille, son personnel, tous ses biens. Il avait su voir en toi un homme de main compétent, et il avait eu raison ; depuis l'attaque de Hope Village, tu n'avais cessé de faire des rondes, de patrouiller sur le domaine et en dehors, de forger les stratégies de tes propres hommes et de les perfectionner. Ce soir, ton acharnement allait payer en t'offrant de longues et précieuses minutes ; un de tes hommes se dirigeait vers toi, en sueur, solidement cramponné à son cheval. Crimson est attaqué ! lança-t-il, alerte. Je patrouillais aux abords et j'ai entendu plein de coups d'feu ! Ils sont au moins dix, avec tout c'boucan du diable ! Tu te doutes avoir eu une chance inouïe et ne tarde pas à prendre les devants... Par quoi vas-tu commencer ? Peut-être par cette silhouette sombre que tu vois toquer à la porte de la grande demeure ? C'était celle de @"Magdalene Madrigal", qui avait réussi à grimper jusqu'aux marches.
A l'intérieur même du domaine, on tambourina à la porte. Le majordome qui discutait avec quelques membres du personnel s'étonna d'être sollicité à une heure si tardive. Les maîtres de la maison dormaient déjà et n'attendaient personne. Il se leva et marcha rapidement jusqu'à la porte pour éviter une nouvelle vague de bruits qui serait susceptible de réveiller le couple Stanford ou leur invité Mr. Tiffany, à l'étage. Mr. Jenson ouvrit la porte, droit et toujours présentable. Sa pupille détailla la femme sombre qui se tenait face à lui. Il savait que cette présence n'augurait rien de bon, et déjà pensait à la façon dont il pourrait protéger ses maîtres.
Monsieur @Ferdinand Stanford ne reçoit pas de visites nocturnes. Repassez demain. Il s'apprêta à refermer vivement la porte, non sans un dernier regard à la sinistre inconnue, dont la silhouette ressemblait aux ombres des cauchemars dont on ne se réveillait pas. Mr. Jenson avait vécu des horreurs et des guerres, et il le sentait ; cette nuit ne ressemblerait à aucune autre. En refermant la porte, ses pas montèrent ensuite les escaliers. Il était silencieux et paraissait paisible mais le tourbillon en son fort intérieur était violent. La porte de la chambre de Mrs. @Victoria Stanford s'ouvrit sur le visage grave du majordome. Elle dormait si paisiblement dans les bras de son époux, tous les deux semblaient enfin s'être retrouvés. Mais il n'avait pas le choix, et après s'être raclé la gorge pour s'éclaircir la voix, il dit : Mr. Stanford. Mr. Stanford, s'il vous plaît, réveillez-vous. Sa main bienveillante se posa délicatement sur l'épaule de son maître. Ce n'était pas habituel mais les convenances n'avaient plus leur place. Quelque chose ne va pas, Mr. Stanford. Une femme étrange est sur le pas de votre porte...
L'un des valets, qui avait tout vu de la scène, suivit le mouvement et alla jusqu'à la chambre de @Joshua L. Tiffany. Il avait été assigné à son service et prenait son travail à cœur. Monsieur Tiffany ! dit-il avec bien plus d'empressement que le vieil homme, levez-vous, Monsieur ! Votre sommeil avait été interrompu, et vous vous réveilliez tous en comprenant vite que la situation n'était pas commune... Se retrouver au salon pour une mise au point ou ignorer les craintes des domestiques, cela ne tenait qu'à vous.
CONSIGNES → Pas de minimum imposé, tant que vous donnez matière à répondre au MJ et à vos partenaires. → Privilégier les posts courts mais fluides. VOUS POUVEZ POSTER PLUSIEURS FOIS. → Il n'y a pas d'ordre de passage → Vous pouvez vous concerter entre vous en HRP si vous désirez faire équipe → Merci de faire un résumédes actions de votre personnage en fin de post → Les lancers de dés se font dans ce SUJET
INFORMATION ☆ Tous les sujets de l'event sont répertoriés ICI ☆ 20 hors-la-loi ☆ Utilisation du jet de dés obligatoire
DEADLINE 16 JUILLET 2023 POUR TOUTES QUESTIONS, CONTACTEZ JANE RICHARDSON PAR MP OU SUR DISCORD
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Sam 19 Aoû - 14:15
Magdalene attendait patiemment là, dans l'ombre, fixant froidement la porte de la cave. Tout ses sens était en alertes mais, malgrés tout, magdalene restait calme et sur d'elle. Arme à la mains, la femme des haute pleine vint alors, aprés plusieurs minutes, à entendre les lourdes portes du bureau s'ouvrir... suivit de bruits de pas.
Elle entendit ensuite la voix distincte du maitre des lieux se faire entendre. L'homme semblait vouloir inviter hudson à boire un verre de brandy. Magdalene, pue alors entendre des pas s'avancer vers la cave... avant qi'enfin la porte de cette derniere vient à s'ouvrir sur le gouverneur. Visiblement l'homme semblat rester impassible face à madgalene, magdalene qui, calmement, silencieusement, vint a ce saisir d'une bouteille de brandy, avant de la tendre à Stanford, tout en fixant froidement le maitre de maison.
Récapitulatif : magdalene reste calmement cachée dans la cave, tendant une bouteille à ferdinand, afin que ce dernier puis ce gagner du temps.
Excepté la porte d'entrée de la bibliothèque et le balcon qui donnait une splendide vue sur l'extérieur, il n'y avait aucune issue. C'est ce que tu constateras très vite @Grace Stanford après avoir balayé la pièce de ton regard perçant. Mais qui disait balcon, disait hauteur ! Sans aide extérieur, tu étais incapable de t'échapper via cette voie. Avec un coup de chance, peut-être auras-tu vu cette corde faire plusieurs fois apparition, qui retombait lourdement à chaque fois, par manque de prise ?
En découvrant ta domestique en proie à l'étreinte mortelle du hors-la-loi, @Victoria Stanford, tu ne peux te résoudre à l'abandonner. Ta gentillesse était une qualité que tous te reconnaissaient, et bientôt ce criminel aussi, qui n'hésitera pas à en jouer. Il t'entendit ordonner à tous de ne pas tirer, et tu lui avais naïvement mâcher le travail, en te dévoilant maîtresse de maison. Ton charisme eut alors raison de toi, et le majordome qui connaissait cette petite, baissa son arme. Son geste fut suivi des autres domestiques armés. L'amérindien qui n'affichait toujours aucune expression particulière, pointa son tomahawk en direction de ta cachette, de là où il avait entendu ta voix. Femme Stanford, venir ici. Une voix grave et rugueuse, avec une touche de mystère et d'autorité. Un ton glacial qui sonnait calme, mais pourtant on devinait une menace latente. Un timbre profond et bas, traduisant un mélange de confiance en soi et de danger potentiel.
Dans ton bureau, @Ferdinand Stanford, l'ambiance était toute autre bien que toujours dangereuse et tenant à un fil. Horace observait ton magnifique et gigantesque tableau. Il se tournait vers toi lorsque tu lui tendais ce verre de brandy, qu'il prit et but en s'en mettant plein la moustache. Je n'vais pas tourner autour du pot et pour que tu comprennes bien que je n'plaisante jamais avec les "affaires", comme tu dis, commença-t-il par dire en se mettant à te tutoyer, je vais directement commencer par les menaces. Ca va nous faire gagner un temps fou, qu'en dis-tu ? Son rire fusait dans cette grande pièce comme ceux des vilaines sorcières dans les contes. En ce moment, mes hommes fouillent partout. Ils cherchent ta femme. Quand on va la trouver, et on va la trouver, j'te dirais ce que je veux. Son regard impitoyable s'incrustaient dans tes yeux, cherchant à y déceler la terreur. Un homme comme toi... a besoin d'un peu de motivation. A besoin d'une leçon d'humilité. T'aurais pas un cigare, avec le brandy ? @Magdalene Madrigal tu entendais tout, et la partie citant l'épouse du Gouverneur ne t'échappe pas. Etait-ce judicieux d'agir maintenant, ou non ? Tu étais seule maîtresse de tes agissements, mais mieux valait prendre garde aux conséquences de chaque décision... Ils pourraient nuire à plus d'une personne si les choses tournaient mal.
En bas
Tandis que @Emilio Magón et @Joshua L. Tiffany alliez commencer les négociations, James Lindley s'était plus ou moins remis de son immobilisation. Il avait rejoint votre direction à cause des coups de feu principalement, et plus il se rapprochait, plus le début d'incendie se dévoilait. Pendant que vous vous entreteniez, James et son dernier acolyte vivant entreprenaient difficilement de l'éteindre avant que le feu ne se propage.
MJ a écrit:
Joshua : Ayant envoyé Peter et Jasper dans ta chambre, fais un jet de chance pour chacun d'eux afin de déterminer s'ils croisent ou non des hors-la-loi. Si oui, tu ne les vois pas revenir ce tour.
DEADLINE 26 AOUT 2023 POUR TOUTES QUESTIONS, CONTACTEZ JANE RICHARDSON PAR MP OU SUR DISCORD
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Mar 22 Aoû - 17:29
Femme Stanford. Si on jouait sur les mots... Grace inspira. Le Cousin avait été très clair, la vie de sa femme et de son enfant à venir passait avant tout le reste. Victoria n'était pas une Stanford. Elle en avait le nom, par son alliance mais elle n'en avait pas les nerfs ou même la posture. La Femme Stanford, ici, c'était elle, Grace. Et puisqu'on ne pouvait pas tuer la servante, il fallait bien que quelqu'un, ici, fasse quelque chose. Elle rangea son poignard dans sa manche. Peut-être aurait-elle une opportunité et si non, elle saurait ne pas être tuée par un sauvage aussi laid !
JET DE DES "Chance" - REUSSITE (8/17)
La corde qu'elle voyait alors dans son champ de vision apparu à nouveau. Mais pour l'attraper et voir qui était leur potentiel sauveur ou bourreau, il faudrait risquer le balcon...
"Victoria" chuchota-t-elle très bas. "Quelqu'un est en train d'essayer de lancer une corde. Si vous demandez à quelqu'un de sortir, il pourra l'attraper, l'attacher et peut-être même vous permettre de sortir. Votre protection est notre priorité. Le Sauvage veut une femme Stanford, je vais lui en donner une."
Elle n'avait pas oublié son absence lorsqu'elle avait tenté de parler aux hommes et femmes de la Demeure. Cette honte ternissait son honneur, elle devait montrer qu'elle valait mieux que ça.
Ils obéirent. Face à sa supplique, Jenson lui-même avait renoncé, baissant son arme, rapidement imité par tous ceux qui se tenaient entre elle et l’intrus imposant. Victoria souffla longuement, tant à cause de l’immense soulagement que d’une nouvelle tension venant crisper son bas-ventre. Il fallait qu’elle retrouve une quiétude toute relative sans quoi, elle risquait d’accoucher dès à présent, sa grossesse n’en étant qu’à sa moitié. Femme Stanford, venir ici. Un frisson glissa le long de son échine alors que cette voix grave et rauque se faisait entendre. Une voix qui ne tolérait nulle opposition. La main de Louisa se referma machinalement sur la sienne, prison la retenant de commettre l’irréparable. Les mots de Ferdinand se rappelèrent à elle. Un Gouverneur est précieux pour ces criminels, et l'épouse du Gouverneur encore plus... Fais attention et reste groupée. Se livrer entraînerait une suite d’horreur qu’elle ne pouvait qu’imaginer. Se livrer reviendrait à accepter la défaite et Ferdinand ne pourrait le tolérer. Et pourtant, des vies étaient en jeu.
Victoria. Le murmure de la jeune blonde qui se trouvait également là, tapie derrière les étagères, se fit entendre, attirant forcément l’attention de celle qui n’avait été que peu désignée par cette appellation dans cette bouche. Quelqu’un en bas est en train d’essayer de lancer une corde. Le regard de Victoria dévia également sur la fenêtre devant elle pour apercevoir la corde quitter une nouvelle fois le renfort du balcon. Quelqu’un était là. Quelqu’un essayait de… Les attaquer ? leur venir en aide ? C’était impossible à dire mais ils devaient tenter le diable. Demander à quelqu’un de risquer sa vie pouvait être complexe et impliquait une potentielle mort… « Je vais le faire. » Et à quatre pattes, Louisa s’aventura jusqu’à la fenêtre tentant sa chance pour l’ouvrir sans se faire remarquer. Vous permettre de sortir. La hauteur devait être impressionnante et dans sa condition… Le Sauvage veut une femme Stanford, je vais lui en donner une. Alors Victoria compris ce que la jeune ingénue avait en tête. Ecarquillant les yeux, elle lui attrapa sauvagement l’avant-bras, l’empêchant de se déplacer. « Avez-vous perdu l’esprit ? L’heure n’est pas à la bravoure insouciante, Grace ! » Elle murmurait, elle aussi, s’empressant de délivrer ses mots. « S’ils découvrent que vous n’êtes pas celle que vous prétendez elle, que croyez-vous qu’ils feront ? » Ils s’en prendrait à la pauvre enfant qui n’avait aucune conscience de ce que l’Ouest pouvait être. Et peut-être même se vengeraient-ils sur tous ceux qui se trouvaient présents en ces lieux. Elle ne pouvait risquer cela. Au même moment, le claquement significatif du loquet dans la porte fenêtre se fit entendre et Victoria écarquilla les yeux, observant Louisa avec une intensité traduisant sa terreur.
Citation :
La tension monte dans la bibliothèque et Victoria essaie de trouver un solution pour que tout se termine bien, n'hésitant pas à retenir Grace qui était prête à se sacrifier. Louisa, elle, tente d'ouvrir la fenêtre mais se fait remarquer.
"Je suis celle que je prétends être, ma Cousine. Une femme Stanford. Et ce faisant j'obéis à votre époux. N'êtes vous pas tenue d'en faire autant ?"
Elle se drapait dans sa fierté pour oublier sa peur mais pensait réellement ce qu'elle disait. Si la femme de Ferdinand se rendait, qu'en serait-il de l'honneur du Gouverneur et de la famille toute entière ? Grace n'avait été élevée que dans un unique but, propulser le reste de la famille plus haut encore et lui apporter tout l'honneur possible. Si pour cela elle devait mourir et bien c'était que telle était la volonté du Seigneur. Mais désobéir à celui qui, en tout point, exerçait sur elle la même autorité que son père, c'était hors de question. Pas en public. Pas lorsque tant de gens les regardaient.
"Et puis pensez-vous vraiment cet...être " elle se refusait de l'appeler un homme "disposé à vous épargner quoi que ce soit ? Ce que je vivrai ne serait pas pire que ce que vous vivriez à ma place."
Ferdinand Stanford
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Jeu 24 Aoû - 17:54
Quel infâme rat. Il ne prenait pas même la peine de déguster cette bouteille, buvant en déversant des gouttes de brandy un peu partout sur sa face disgracieuse. Ce criminel marchait dans ce bureau, dans cette maison, comme si tout lui appartenait. Ferdinand voulait le tuer, il voulait lui faire ravaler ce sourire moqueur du type qui savait tenir les choses en main.
Je vais directement commencer par les menaces. Ca va nous faire gagner un temps fou, qu'en dis-tu ? Le Gouverneur ne répondit rien. Il connaissait ce ton, il en avait usé aussi, maintes fois. Excellent. Je n'aime pas non plus tourner autour du pot. Il accusa ce rire faire écho entre ses murs, toisant toujours ce parasite du système faire son beau en ces lieux. Jusqu'alors Ferdinand tenait le coup, il se douta que le voleur lui mendierait de l'argent. Puis il ferait semblant d'hésiter, de refuser, de lui faire croire qu'il perdait beaucoup. De lui faire croire que c'était Horace qui tenait la barque et personne d'autre. Puis ils s'en iraient tous, satisfaits de leur poche bien remplie.
Et la vie reprendrait son cours. Victoria serait certainement traumatisée par cette nuit mais il lui offrirait un séjour à San Francisco pour se ressourcer loin d'ici. En ce moment, mes hommes fouillent partout. Ils cherchent ta femme. Quand on va la trouver, et on va la trouver, j'te dirais ce que je veux Ferdinand arrêta de boire dans son verre. Son cœur avait raté un battement au moment même où son ennemi prononça le mot "femme". Comment pouvait-il s'être douté si vite qu'elle était présente, quelque part ? Victoria... Ses doigts se crispèrent sur le verre, son corps se tendit entièrement. Il allait tuer cet homme pour avoir ne serait-ce que songer à sa femme.
Pour l'heure il ne devait rien montrer, cela allait de pair avec tout business. Ferdinand ne baissa aucunement les yeux tandis qu'Hudson le défiait du regard, cherchant à voir à quel moment sa victime s'effondrerait. Un homme comme toi... a besoin d'un peu de motivation. A besoin d'une leçon d'humilité. Sa mère ne lui avait-elle pas dit et répété que son orgueil démesuré, visible à des miles, lui serait peu profitable un moment ou un autre ? T'aurais pas un cigare, avec le brandy ? Ferdinand ne bougea d'abord pas d'un cil. Très tranquillement en apparence, il reposa son verre sur le buffet, avant de réajuster sa tenue et regarder de haut son invité. Je ne partage pas mes cigares avec les putains et les misérables.
Le temps s'était déjà trop écoulé entre l'ordre formel de Momuso et votre discussion en aparté. Quelque soit la décision que vous preniez, l'acte de bravoure de votre domestique n'échappa pas au criminel à la peau rouge. Son regard se tournait vers cette fenêtre, d'où un bruit perceptible et reconnaissable échoua jusqu'à ses oreilles. Il grogna, son regard se fit dur et noir... Momuso en déduisit que vous ne craigniez pas assez la situation, que vous ne le craigniez pas assez. Il y avait encore de l'espoir dans vos coeurs et il allait se charger de l'anéantir. L'amérindien marcha jusqu'à cette esclave à quatre pattes, l'observait de tout son long lorsqu'il l'atteignit. La domestique geignait toujours dans ses bras et d'un geste vif, presque invisible à vos yeux encore purs et innocents, il le fit, donnant raison aux nombreuses histoires sombres que vous aviez peut-être entendues lors de diners mondains, bien au chaud dans vos grandes maisons... La lame de son tomahawk glissa sur le crâne de la pauvre fille, qui hurla, hurla sa douleur indescriptible. Bientôt la mare de sang imprégnait la jolie moquette de la bibliothèque, bientôt le scalp finit suspendu à la ceinture du hors-la-loi.
Louisa fut attrapée par les cheveux, relevée de force, prenant la place tantôt tenue par celle qui criait encore à même le sol. Elle n'allait pas mourir, du moins pas tout de suite. Elle resterait vivante assez longtemps pour être la preuve que passer à l'acte n'était pas qu'une option, pour Momuso.
Femme Stanford. Venir.
Que ferait-il la prochaine fois ?
DEADLINE 26 AOUT 2023 POUR TOUTES QUESTIONS, CONTACTEZ JANE RICHARDSON PAR MP OU SUR DISCORD
Je suis celle que je prétends être, ma Cousine. Une femme Stanford. Et ce faisant j'obéis à votre époux. N'êtes-vous pas tenue d'en faire autant ? Nom de Dieu, était-elle si peu dotée de jugeotte ? Qu’importait la vie de Victoria si tous ses employés devaient périr l’un après l’autre. Alors non, cela n’allait guère de paire avec les ordres donnés par Ferdinand et elle se doutait que tous ici avaient reçu pour mission de donner sa vie pour elle. Mais elle ne pourrait vivre avec une telle conscience. Chacun de ceux qui perdraient la vie pour elle viendraient la hanter, pour le restant de ses jours. « Votre place n’est pas à me dire ce que je dois faire, Grace ! » Elle réfléchissait toujours, cherchant un moyen de régler tout ceci. Peut-être valait-il mieux tirer. Peut-être que cette jeune femme était un dommage collatéral respectable. Pour beaucoup d’entre eux, c’était surement le cas. Pour Victoria, la terreur audible dans chacun de ses gémissements était un couteau qui venait lui entailler la chair.
Pensez-vous vraiment cet être disposé à vous épargner quoi que ce soit ? Ce que je vivrai ne serait pas pire que ce que vous vivriez à ma place. Elle ne pouvait avoir plus tort. Si le stratagème qu’elle développait été découvert, ils pourraient lui trancher la gorge sans hésiter, simplement par volonté de se venger. Et ils reviendraient la chercher elle, prise au piège dans ce trou à rat, à moins que…
Le regard de Louisa croisa celui de Victoria. Elles surent de concert que ce cliquetis aurait plus d’une conséquence. Le cœur battant contre sa poitrine, elle trembla quand le grognement se fit entendre, annonciateur de quelque chose de terrible, comme gronde le tonnerre avant que ne se lève la tempête. Un pas lourd se fit entendre et, jouant avec les étagères, Victoria tira Grace avec elle pour mieux l’éloigner du danger. Pour autant, elle assista à l’horreur. Elle ne vit pas le geste précis dans la pénombre mais le cri déchirant sembla la transpercer comme un poignard. La jeune enfant tomba au sol, soudainement libérée. Le reste fut une succession de gestes que Victoria eu du mal à analyser. Il y eut du sang. Encore et encore, le sang coula, venant déformer plus encore les traits du visage de cette jeune demoiselle à l’agonie. A côté, l’homme joua avec sa ceinture avant de s’emparer brutalement de Louisa, jouant de la sidération générale pour mieux se courir d’une autre otage. Les cris habitaient désormais ces quatre murs, stridents, effrayants. Victoria avait porté machinalement une main sur son ventre, comme cherchant à retenir cette progéniture face à toute cette violence. Et aux milieux des cris, cet ordre à nouveau. Femme Stanford. Venir. Elle avait le tournis, lâchant momentanément le bras de Grace pour se rattraper à une étagère. Il lui sembla que son corps allait s’effondrer sous son propre poids quand l’agonisante rampa dans leur direction, le sang coulant comme l’eau s’écoule dans la rivière depuis le sommet de son crâne. Le peu de lumière permit à Victoria d’entrapercevoir son crâne et, le dégoût et la peur se faisant plus fort, elle recula à nouveau, cette vision horrifique l’emportant sur toutes les vertus qui faisaient d’elle une femme d’exception.
Citation :
Victoria essaie toujours de convaincre Grace de ne pas agir quand l'Indien scalpe l'une des servante. Victoria est choquée par cette vision et sa sidération l'empêche de parler et penser momentanément.
Magdalène écouta attentivement les brefs échanges entre les deux hommes et elle compris très vite qu'Hudson ne manquait pas d'air... Ni de fierté. Cependant, là, cachée dans ce placard à alcool, la femme des hautes plaines ne pouvait pas faire grand-chose d'autres que d'attendre.
Toutefois, lorsqu'Hudson vint à parler de la femme du gouverneur et ce dernier, à raison, sembla ne pas apprécier. La femme des hautes plaines pouvait sentir toute la colère et la rancœur qu'avait à ce moment précis le gouverneur envers Hudson et il y a fort à parier que si ce dernier le pouvait, il lui aurait déjà envoyé une balle entre les deux yeux.
Après quelques secondes de réflexions, Magdalène finit par comprendre que cette situation devait être débloquée... Elle prit donc le partie de faire son entrée dans cette charmante petite dégustation de Brandy. C'était un risque à prendre, mais... Au vu de la situation, chaque seconde, comptait.
Magdalène prit une grande inspiration... Puis... Elle ouvrit la porte de la cave, braquant aussitôt son arme vers Hudson. Ses yeux d'un vert de Jade semblaient percer à travers la lumière tamisée du burau et, alors qu'elle commença a lentement avancer vers les deux hommes, ne quittant pas Hudson des yeux, braquant fermement se dernier avec son arme.
« Bonsoir Hudson. Tu permets que je m'incruste dans votre petite discussion. » lâchât elle froidement. Avant d'esquisser un mince sourire qui s’étiolât rapidement.
« Reste gentiment à ta place... Cela serait dommage que tu viennes de mourir ici, n'est ce pas ? »
Là, Magdalène vint avec son autre main à prendre son autre fusil à canon scié pour le lancer vers Stanford tout en gardant Hudson bien en joug, prête à faire feu sur l'homme à la moindre incartade.
« Enfin, nous nous rencontrons... Enfin... J'ignore si tu sais qui je suis, mais moi... J'en sais suffisamment sur toi et tes hommes pour savoir qu'en réalité... Tu es sûrement dans la pire situation possible. » Son regard était froid, glaçant... Intense. Ses yeux luisant d'une intense lueur de prédation. «Ça va faire deux mois que je te traque Hudson. Et... Si tu savais ce que te préparent tes hommes une fois ce casse fini... Je t'assure que ça te passerait définitivement l'envie de t'allier à ce genre de raclures. » La femme des hautes plaines marqua une très brève pause dans ses propos afin de laisser Hudson digérer l'information. Hudson qui... Du moins dans son regard, sembla reconnaître Magdalène. « Tu vas mourir de Hudson. Ils ne désirent que cela. Ça et le magot que tu à caché dans la « planque »... Tu sais, celui de Hope village... Et de tes autres pillages, notamment des attaque de trains.. Et le pire... C'est qu'au fond de toi, tu sais pertinemment que j'ai raison. Tu est seul Hudson... Maintenant, je vais te proposer un marché. Tu abandonnes ton plan... Tu nous aides à buter tous les fils de putes qui te servent « d'allier » et... En échange, je ferais en sorte qu'une fois de plus, tu échappes à la potence. Tu repartiras avec moi... Et là, Tu me donneras la moitié de ton butin et... Ensuite nous nous séparerons. Rassure-toi, je ne suis pas trop gourmande. Et... Surtout, moi Hudson... J'ai une parole.»
Le regard de Magdalène fixa alors celui de Hudson intensément, lui faisant comprendre alors que si jamais il acceptait sa requête, ce dernier n'aurais pas droit au moindre faux pas. Mais ça... Sûrement, le savait-il déjà ? Et puis... Elle ne brisait pas son contrat avec Stanford... Retourner Hudson contre son gang était tout à fait raccord avec le fait de défendre le domaine du Gouverneur.
"De toute manière Hudson... C'est soit ça, soit tu es mort."
Magdalène sort de sa cachette et met en joug Hudson avant de proposer un marché tout en prêtant l'un de ses deux fusil à canon scié à stanford.
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Sam 26 Aoû - 18:10
La réplique, bien que dite à voix basse, claqua dans l'esprit de ela jeune femme qui regarda sa "douce" cousine, interdite. Trop surprise pour penser à se rebeller, elle recula de quelques pas. En réalité, elle avait raison. Victoria Stanford était la maîtresse de maison. Grace, en qualité de parente, pouvait dire ce qu'elle pensait sans trop de crainte mais la décision ne lui appartenait pas. Il lui fallait se plier aux règles de cet endroit nouveau.
"Comme vous le voudrez, Madame." répondit-elle froidement.
Les cris de la victime vinrent rapidement recouvrir toute forme de pensées tandis que le sauvage mettait sa menace à exécution. Tant de sang. Il aurait été plus miséricordieux de lui avoir tiré dessus. Elle le savait ! Si seulement elle avait eu son mot à dire. Tout ce qu'elle pouvait faire à présent était de montrer qu'elle était une Stanford et subir. Pâle comme un drap sous son élégante natte blonde, Grace ne s'évanouit pas. Elle supporta l'agonie sans détourner le regard. Père serait fière d'elle.
JET DE DES "Endurance" - REUSSITE (4/12)
Voyant sa cousine par alliance sembler prête à tomber, Grace fit le geste de la soutenir par la taille. Dans son état, une chute pouvait être fatale. Il était déjà impressionnant qu'elle ne fasse pas plus d'histoires au vu des circonstances. De son côté, Julia ou Sonia ou quel que soit le nom de la femme de chambre de la maitresse de maison tentait d'arriver jusqu'à la corde.
Malheureusement, le sauvage la vit et la prit à nouveau en otage. Celle là non plus personne ne tirerait dessus, elle pouvait le prédire. Elle ferma les yeux.
"Au moins, laissez moi vous accompagner dans votre infortune..."
Emilio Magón
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El Cazador
Sam 26 Aoû - 18:25
Les lueurs d’un début d’incendie éclairaient d’une lueur presque chatoyante l’intérieur de la demeure des Stanford. Emilio rechargeait son arme consciencieusement, un genou au sol, gardant son regard rivé sur la maison. Soudain, une voix brisait le silence. Une salutation, en espagnol qui plus est. Se dépêchant de charger son arme, Emilio la braquait instinctivement en direction de la fenêtre, puis de la porte en y distinguant une silhouette sortir de l’ombre. Un homme se dressait désormais sur le pas de la porte, une main en l’air. Il souhaitait visiblement parlementer. Le braquant par précaution, Emilio prêtait une oreille attentive à ses dires, tout en émettant un sifflement aigu.
- ¡Ven aquí Vic !
Il espérait que le vieux ne soit pas encore trop loin et puisse l’entendre.
JET DE DES "CHANCE" - REUSSITE [4/8]
Un grognement se fit entendre tandis que le brigand surgissait de l’ombre sur la droite de la demeure, arme en main. En découvrant l’homme debout, Vic’ le mit en joue également, se servant de la façade extérieure de la maison comme possible couvert, alors qu’il se tenait au coin de celle-ci.
« Encantado de conocerle, Sr. Tiffany. Ravi de voir que vous entendez raison ! Un investisseur, eh ? J’crois bien que vous avez en face de vous la meilleure source d’investissement possible, señor ! Un investissement pour votre vie ! Laissez moi seul juge de ce qui est le plus juste pour mes affaires, pendejo. »
Faisant un signe de tête à Vic, il lui intimait de se rapprocher de ce Lewis. Le brigand le maintenait en joue, avançant lentement vers lui, jetant un coup d’œil par la fenêtre en passant devant.
« Je cherche la même chose que les rapaces dans votre genre, Tiffany. Les dollars et la gloire. J’espère que vous avez de quoi satisfaire mon avidité, sans quoi je serai contraint de rançonner votre vie, amigo burgués. Si vous veniez à satisfaire mes exigences, vous pourrez quitter ces lieux maudits en vie. Sinon, nos vamos de viaje juntos. »
L’homme en face de lui parlait bien et semblait avoir des choses à offrir. Si Emilio pouvait économiser des munitions et gagner du temps, il le ferait avec grand plaisir. Sinon, Vic’ se ferait un malin plaisir de ligoter le bourgeois et de l’emmener en voyage avec eux.
Comme vous le voudrez, Madame. Victoria aurait aimé que les choses se déroulent comme elle le voulait. Rien de tout ceci ne se serait passé. Il n’y aurait nul cri d’agonie, nul estomac retourné, nulle terreur dans son regard perdu. Le sang la dégoutait et elle pâlissait à vue d’œil et pourtant, elle tint bon, bravement soutenue par Grace qui n’en menait pas plus large qu’elle. Cillant devant cette vision qui n’avait pas le moindre sens, elle regarda la misérable ramper vers elles, ses cris devenant plus rauques à mesure que sa voix s’éraillait, se perdant dans des aiguës douloureux qui forçaient la future mère à serrer les dents. Et alors, une détonation se fit entendre, tirant plusieurs cris, mais amenant le silence, brutalement, dans la pièce. Billy, l’homme de main de monsieur Tiffany, venait d’achever les souffrances de la misérable depuis l’étagère derrière laquelle il se trouvait.
Reprenant son souffle, Victoria accusa le choc de cette scène d’une barbarie sans égale. Il fallait que cela cesse. Il fallait arrêter les tourments. Louisa ne pouvait être une seconde victime. Prenant une profonde inspiration, la maîtresse de maison reprit possession de son destin. Laisse moi vous accompagner dans votre infortune. Elle hocha la tête de gauche à droite. « Grace… Prenez ceci. » Glissant dans les doigts de la blonde l’arme que Ferdinand lui avait lui-même confiée quelques minutes plus tôt, elle plongea ses yeux bleus dans ceux de la blonde. « Vous voulez faire preuve d’un courage plus grand et plus noble encore ? Dès que j’aurais passé le seuil de cette pièce… Vous devrez vous défendre, ou prendre la fuite. Si une âme de cette demeure peut parvenir en ville afin de les prévenir, alors peut-être aurons-nous une chance. » Elle posa une main sur l’épaule de la frêle de jeune fille, inspirant profondément. « A partir de maintenant, c’est à vous de leur montrer la voie à suivre. Agissez selon votre conscience, Grace. » Parce qu’ils étaient suffisamment nombreux pour prendre le dessus sur ces brutes qui n’avaient pas encore idée de leur nombre véritable, cachés derrière les étagères de la bibliothèque. Tous admiraient la scène mais dans la pénombre offerte par la nuit, ils avaient l’avantage de connaître leur demeure.
Lâchant la blonde, Victoria finit par s’avancer vers la grande brute. « Je suis là. Je vais vous suivre si vous relâchez Louisa sans lui faire le moindre mal. Aucun des gens présents dans cette pièce ne doit subir la moindre attaque de votre part, jurez-le-moi et je serai obéissante. » Elle crut entendre Jenson pester contre lui-même depuis une autre étagère tandis que Louisa l’implorait de ne pas agir, de retourner se cacher. Elle ne pouvait la regarder, le regard de Victoria plongeant dans celui du natif, son menton se relevant alors pour mieux le toiser.
Citation :
Victoria donne son arme à Grace et lui demande de s'occuper des occupants de la maison ainsi que de tenter de donner l'alerte. Elle sort de sa cachette et se livre à Momuso en échange de la garantie que nul mal ne sera fait à ceux qui l'entourent.
C'était devenu la scène d'une mort barbare. Une balle avait été tiré pour achever la domestique qui agonisait, mais Momuso ne bougea pas. Dans son ancienne tribu, ils libéraient eux aussi les esprits tourmentés par le Mal. Le hors-la-loi était revenu sur ses pas, près de la porte d'entrée. Louisa entre ses mains semblait plus sage que la précédente otage. Quand tu décides enfin à sortir @Victoria Stanford, le criminel te regardait d'un regard noir que même chez ton époux tu n'avais jamais décelé. Il t'écouta parler sans grande conviction pour ce que tu disais, car pour lui les ordres étaient des ordres ; il n'irait pas à l'encontre de la volonté de H.H., qui pesait plus lourd que toi sur la balance. Ainsi tu venais de lui montrer ton attachement à tes employés, de vive voix et devant tous. En même temps que ta cote de popularité augmentait parmi tes domestiques, la voix de Momuso s'exprima. Femme Stanford avancer. Obéir, sinon tuer. Sa prise sur Louisa se resserra. Tous, vous voyez votre maîtresse de maison se plier au monstre. Avant que la porte ne se referme, Momuso assomma sa captive d'un coup à la tête, avant de disparaître à son tour. Ton travail était accompli, il avait détenait la femme de gouverneur.... A présent @Grace Stanford tu te retrouvais seule détentrice du pouvoir, en ces lieux. Ils te devaient tous obéissance de par ton sang. Le Majordome s'avança vers Louisa, accompagné d'autres, le visage profondément bouleversé.Ma pauvre enfant, aidez-moi à la mettre dans un coin approprié. Il te lança ensuite un regard des plus formels. Miss Stanford, que devons-nous faire ?
Le bureau
Tu vois gouverneur, c'est la dernière fois que tu me manques de respect. Parce que tu vas vite te rendre compte de ta connerie. A chaque fois que tu répondras quelque chose qui m'plait pas, je te punirais. Son sourire dévoila quelques dents en piteux états. Hudson sembla à peine offusqué par ton insulte @Ferdinand Stanford, si peu qu'il chercha et se servit lui-même d'un cigare. Ensuite, ses pas le menaient tranquillement vers un des sofas confortables. Il lâcha un long râle de plaisir en s'y installant. Ce fut à cet instant que la porte de la petite cave s'ouvrit. Horace qui fumait toujours, était surpris par ce revirement de situation qui cependant, ne le fit pas lever d'un bond. Il avait à peine mis en joue le Gouverneur ou la femme armée. Elle se présenta, parla. Parla longtemps, déclenchant des rires tantôt moqueurs, tantôt amusés ou nerveux.
Quand elle eut fini, le visage crispé par le rictus de Hudson faisait presque peur. A se demander s'il n'était pas en train de s'étouffer dans ses propres rires incontrôlés. C'est soit ça, soit je suis mort ? répéta le criminel endurci en te regardant droit dans les yeux, @Magdalene Madrigal. Ecoute, tu es si fascinante que je vais prendre la peine de te répondre. En attendant la cerise sur le gâteau, murmura-t-il en toisant Ferdinand. Il se racla la gorge. Tout d'abord ! Mon magot est actuellement à Crimson. Oui, tu sais, c'est tout simplement leur banque. Et aussi... il regarda autour de lui, et aussi le coffre du gouverneur, évidemment. Horace fuma longuement sur son cigare.
Bordel pourquoi j'suis le seul assis ! Ferdinand, viens t'asseoir ! A nouveau il s'adressa à toi, la femme des plaines. En ce qui concerne mes hommes que tu traites de traitres... ils sont en ce moment même en train de faire tout c'que j'leur dis. De A à Z. J'ai même dressé un putain de natif, qui peut s'vanter de ça, hm ? Il éclata de rire.
La porte s'ouvrit alors.
@Victoria Stanford Tu avais le mérite d'avoir sauvé ta femme de chambre. Maintenant, tu étais seule face à ton destin. Momuso t'attrapa avec la même vigueur que les autres, et te força à marcher vers le bureau de ton époux. Tandis que chemin se faisait, la voix de Billy retentit. Il s'était tout ce temps occupé du jeune domestique armé qui s'était donné pour mission de te protéger. Tu le voyais couvert de sang et par simple déduction, ce ne devait pas être le sien.
Les deux hors-la-loi se toisaient, tu sentais la tension qu'il pouvait y avoir entre les deux. Ils se détestaient. C'est elle ? lâcha Billy en t'attrapant par le menton pour mieux regarder ton minois. Ouais... canon... Son haleine s'écrasa sur ta peau avant qu'il desserre ses doigts de ton visage. Dépêche-toi, le patron n'aime pas attendre.
Vous arriviez à destination.
CONSIGNES → @Emilio Magón & @Joshua L. Tiffany Vous êtes en pleine négociation, le MJ vous laisse ce temps pour débloquer votre situation. Les post intermittents vont suivre pour tous vous faire avancer plus rapidement, alors n'hésitez pas à poster bien avant la deadline. → Pas de minimum imposé, tant que vous donnez matière à répondre au MJ et à vos partenaires. → Privilégier les posts courts mais fluides. VOUS POUVEZ POSTER PLUSIEURS FOIS. → Il n'y a pas d'ordre de passage → Merci de faire un résumé des actions de votre personnage en fin de post → Les lancers de dés se font dans ce SUJET
INFORMATION ☆ Tous les sujets de l'event sont répertoriés ICI ☆ 10 hors-la-loi ☆ Utilisation du jet de dés obligatoire
DEADLINE 1 SEPTEMBRE 2023 POUR TOUTES QUESTIONS, CONTACTEZ LE MAITRE DU JEU PAR MP OU SUR DISCORD
Ferdinand Stanford
Inscris le : 10/10/2022
Messages : 516 Feuille de personnage Disponibilité RP: Oui Dialogue: #ffff99 Age: 42 Métier: Gouverneur de la Californie Caractéristiques:
Gouverneur de la Californie
Dim 27 Aoû - 13:23
Je te punirais, avait dit la vermine. Ferdinand ne baissa jamais son regard face à cet homme, qui avait une telle confiance en lui. Une confiance qui pouvait faire faillir le gouverneur, car lui-même quand il était si assuré, c'était qu'il avait une carte secrète qui le lui permettait.
Victoria. Le visage de sa tendre moitié se dessinait dans son esprit. Il l'avait confiée à Jenson, cela ne pouvait que s'être bien passé. Sa confiance aveugle envers le vieil homme était telle qu'il avait remis entre ses mains, la vie de sa femme. Victoria... Ferdinand l'observa se servir un cigare et s'installer sur le sofa. Il en avait presque oublié que la Femme des Hautes Plaines était là, et qu'elle venait de sortir de sa cachette. Il avait lamentablement raté sa prise sur l'arme qu'on lui jeta, paralysé par la peur. Il était resté figé sur Hudson, ses pensées tournées vers son épouse. Il allait le punir en se servant d'elle, n'est-ce pas ? S'il la trouvait... C'était ce qu'il ferait. Ecoute, tu es si fascinante que je vais prendre la peine de te répondre. En attendant la cerise sur le gâteau... Il parlait de Victoria. Ce regard qu'il lui jeta en était la preuve. Le coeur de Ferdinand s'accéléra, la panique le gagnait. Il ne pouvait imaginer avoir mis son épouse dans une telle situation. Son crâne surchauffait, il n'arrivait plus à penser de façon raisonnée à mesure que le temps s'écoulait. Victoria... Les sons ne sortaient plus de sa gorge, sèche comme le sable du désert californien. Ses poings étaient serrés, alors qu'on parla de lui voler son coffre. Un coffre qui ne contenait que peu d'argents, mais en revanche, de délicates informations. non... murmura-t-il d'une voix inaudible, non ! NON ! Il a Victoria ! s'emporta le gouverneur qui perdait toute notion de retenue. Vous ne pouvez pas le tuer, il a... Victoria... la fin de sa phrase n'était qu'un souffle à l'attention de @Magdalene Madrigal. Il lui était reconnaissant d'avoir essayé, mais si la vie de sa femme était en jeu, il se savait déjà perdu. Ferdinand s'était avancé de Hudson, pointant son index sur sa poitrine. C'est une affaire entre vous et moi ! Je vous interdis de poser la main sur ma femme !
Le bruit d'une porte qui s'ouvrit, puis le sourire du chef de bande qui s'élargissait. Trop tard.
Femme Stanford avancer. Obéir, sinon tuer. Louisa faisait part d’un courage exmplaire, défiant presque le tas de muscle de mettre à exécution sa menace, glapissant de plus belle quand l’arme se serra à nouveau contre son cou, Victoria perdant définitivement pied. « Non… NON ! Arrêtez ! Je… Obéir. J’obéis ! » Elle avait levé les mains vers le plafond, accusant physiquement sa reddition alors que la peur l’avait poussée à presser le pas vers la brute. Elle devais à présent enjamber le corps encore chaud de la malheureuse qui n’était plus. La moquette imbibée de son sang était humide et cette humidité se glissa jusqu’aux pantoufles de la maîtresse de maison qui retint un haut le cœur, ne devinant que trop bien quel phénomène se produisait, par capillarité. Sa chemise de nuit et sa robe de chambre jouaient le même tour, le bas de ses vêtements prenant une teinte pourpre à mesure qu’elle se dirigeait vers l’Indien. D’un mouvement de tête, il lui désigna la porte matraquée à coup de Tomahawk et elle se dirigea docilement vers elle, espérant qu’aucun d’eux ne serait assez fou pour les suivre. Louisa, elle, cherchait à encourager sa maîtresse à faire machine arrière et ce fut probablement pour cette raison qu’il lui asséna un coup sur le crâne, arrachant un cri à Victoria. « Louisa ! » Elle avait voulu se ruer vers la malheureuse mais la poigne de fer du Natif se referma sur elle, lui arrachant un cri à la fois paniqué et désespéré. Elle ne put savoir si sa femme de chambre était encore en vie. Le cœur battant, elle fut traînée de force dans le couloir, les yeux se remplissant de larmes.
Les lumières des lanternes allumées à la hâte dans la maison éclairaient leur passage, agitant de larges ombres sur les murs alors qu’elle progressait vers le bureau de son époux. Finalement, quelqu’un les interpela et, s’approchant d’elle, un autre homme se montra à ses yeux clairs. Il toisa tout d’abord celui qui se trouvait dans son dos, avant de couler un regard sur elle. Victoria, elle, le dévisageait des pieds à la tête, le sang le couvrant en grande partie. « Mon dieu… » Etait-ce maintenant qu’elle devait prier ? C’est elle ? Les mains sales se refermèrent sur son menton, lui arrachant un nouveau gémissement de terreur alors qu’il approchait son visage du sien, ses yeux s’écarquillant de peur. Ouai… Canon… Elle avait plissé les yeux face à cette proximité indésirée, cherchant presque à mieux entrer en collision avec celui qui se tenait derrière elle. L’une de ses mains, pourtant, vint se glisser contre quelque chose qui se tenait là, entre elle et l’indien. Quelque chose de fileux et humide comme… Des cheveux. Les siens se dressèrent sur la tête alors qu’elle comprenait ce qui se trouvait sous ses doigts, cherchant finalement à faire un pas n avant, coincée dans cet étau misérable que les hommes formaient de leur corps. Dépêche-toi, le patron n’aime pas attendre.
Finalement, sonnée de cette expérience peu agréable, elle fut poussée jusqu’à la lourde porte de chêne ouvragée que l’Indien à la taille imposante poussa avec une facilité déconcertante. Trop tard. La voix lui était parvenue après que le battant ne l’ai révélée, elle, retenue par un bras par cet Indien gigantesque. Dans le bureau, Victoria eu le temps de constater la présence de son époux, en vie, l’attention s’étant naturellement tournée vers elle. Il y avait également cette femme étrange qui s’était montrée dans leur hall avant que ne commence l’horreur. Puis, il y avait ce requin, confortablement installé dans un canapé de cuir, la regardant comme s’il s’agissait d’une gourmandise. L’homme, derrière elle, repéra le fusil qui était pointé sur son maître et, par instinct autant que par réflexe, il referma sa poigne sur la nuque de la jeune femme. De son autre main, il vint placer son arme ensanglantée sur sa gorge frêle. « Ferdinand ! » Un appel à l’aide, la peur au creux de son ventre qui se contractait à nouveau plus que de raison. « Je… Je suis désolée… » Elle avait failli. Elle avait manqué de réussite. La peur se lisait dans ses prunelles azurées et elle déglutit avec peine, craignant sa fin soudainement proche.
Citation :
Après avoir rencontré Billy, Victoria fait son entrée dans le bureau de Ferdinand et sert de bouclier aux truands présents.
Messages : 205 Feuille de personnage Disponibilité RP: Oui Dialogue: #ffff99 Age: 31 ans Métier: Investisseur Caractéristiques:
Investisseur ambitieux
Dim 27 Aoû - 17:03
Joshua s'avançait lentement, la main toujours en l'air en signe de reddition. Que pouvait-il faire d'autre de toute façon ? Il n'était ni un bagarreur ni un tireur, mais il était riche et possédait un goût prononcé pour la négociation. Un talent comme un autre. Le type qui lui faisait face ne semblait pas commode mais Joshua en avait vu d'autres et il ne craignait pas la mort. Tout arrive toujours pour une raison. Peut-être qu'aujourd'hui les Dieux décideraient de son sort une bonne fois pour toute. Il ne s'adressait plus depuis longtemps au Seigneur, lui préférant le panthéon Indien. Shiva le guiderait, il n'en doutait pas.
Aussi, il s'immobilisa, faisant toujours profil bas lorsqu'un second homme le rejoignit en le tenant en joue. Il suffirait d'une fraction de seconde pour que tout s'arrête. Ce serait rapide. L'espagnol reprit la parole, parlant d'investissement à son tour. Il ne faisait aucun doute qu'il allait falloir négocier pour sa vie avec de l'argent. Que pouvaient donc rechercher ces hommes en dehors de fringants dollars ? Cela leur faisait un point commun.
- Je vous laisse la gloire volontiers señore, j'ai souvent pu me rendre compte que la gloire et les dollars ne font pas bon ménage. Depuis, je me contente de dollars et ils me le rendent bien. Quant à rançonner ma vie, je crains que vous ne gagniez pas grand chose ce faisant. Ma famille à de quoi remplacer ma personne avec un cadet et ça lui coûterait bien moins cher, donc...Mais parlons plutôt de nos affaires.
D'un regard, il s'assura que l'homme ne prendrait pas mal qu'il baisse enfin le bras, l'autre lui faisait un mal de chien et il avait besoin de le soutenir.
- Vous voulez donc de l'argent, mais ce qu'il se passe ce soir aura des conséquences, vous vous en doutez. Que le Gouverneur reste en vie ou non, le gouvernement américain ne laissera pas cela impuni. Tuez le, Johnson en enverra un autre. Gardez le en vie, il se vengera. Dans tous les cas, il y aura de nouvelles mesures pour les hommes tels que vous. Ne serait-il pas plus pertinent de poursuivre vos agissements sous couvert d'un travail réglementé par la loi ? Pensez-y...une solde qui tombe régulièrement, des primes en fonction des missions, engagés comme hommes de main d'un honnête homme tel que moi. Pour faire simple, vous pourriez continuer à vous amuser de vos armes sans en assumer les conséquences. J'ai besoin d'hommes malins pour assurer les convois depuis la mine via le chemin de fer. Des hommes capables de tirer sans scrupule sur des Sauvages ou d'autres malfrats. Je paye mieux que bien. Qu'en pensez-vous, señore ?
C'était salement crapuleux. Mais Joshua n'avait jamais eu peur de se salir les mains. Ses propos lui semblaient d'une logique infaillible. Après l'attaque sur le Gouverneur, les choses allaient changer. Le Gouvernement de Johnson n'était pas le plus délicat et avec les nouvelles ruées vers l'or, il aurait parié l'arrivée de troupes militaires sur des forts alentour. L'espagnol avait la balle dans son camp. Il pouvait choisir de le tuer, de lui soutirer de l'argent puis de se faire pendre d'ici quelques mois lorsque l'avis de recherche lié aux tracas du Gouverneur verrait le jour ou bien s'associer avec un homme qui pouvait lui offrir une nouvelle dimension en échange d'une liberté relative.
Citation :
Joshua entame les négociations. Il propose à Emilio de travailler pour lui sous le couvert d'un travail honnête, afin d'éviter les aléas des poursuites qui le suivraient certainement jusqu'à la mort après son coup de ce soir.
Invité
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Lun 28 Aoû - 17:03
Magdalène écouta silencieusement l'homme lui répondre, n'affichant aucune émotion... Aucun sourire, rien... Rien que le faciès froid d'une femme pour qui finalement les mots d'Hudson n'était qu'un excès disproportionné de vanité et d'orgueil mal placé... Là ou Magdalène, elle, avait proposé à Hudson un contrat des plus honnête. Mais soit... Ce dernier voulait continuer ? Parfais. Braquant toujours l'homme, magdalène entendit, puis vit alors un large natif entrer, avec entre ses mains, le plus pur des butins que pouvait posséder cette demeure. Le regard de la femme des hautes plaines vint alors a rapidement toiser tout les acteurs de cette sinistre pièce... Avant de se poser une nouvelle fois sur Hudson.
De son coté le gouverneur lui semblait abattu... La situation était certes compliqué pour lui, Mais ça, pour Magdalène, c'était... Incompréhensible. Son manque profond d'empathie l'empêchait de comprendre, du moins en terme de sentiment, la réactions de l'homme. Malheureusement, elle avait prit partie d'aider le gouverneur et de protéger ses biens.
cependant, de sa voix monocorde et sinistre, elle vint à dire ces mots à Hudson :
« Soit. C'est bien Hudson... C'est très bien. Maintenant... Vu que tu sembles savoir qui je suis, je vais me permettre de t'énoncer une vérité avec laquelle tu vas devoir composer avec le temps qu'il te reste à vivre, alors ouvre bien grandes tes oreilles. Quoi qu'il se passe ce soir, je te traquerais... Je te trouverais et je te tuerais. J'y mettrais le temps et l'argent, mais chaque putain de jour que Dieu fera à partir du moment où tu quitteras ses lieux. Sera pour toi une course effrénée contre ma personne... Et ça Hudson, ce n'est pas une menace ronflante... non Hudson... Ça... C'est une promesse. Et comme je te sais joueur... Tu ne refuseras pas une telle partie, n'est ce pas ? »
Le ton était lugubre, froid et ... Magdalène l'avait dit... Elle l'avait formulé... L'immuable promesse venait d'être lâchée et donc... Plus de retours arrière possibles.
« Profite de ta victoire Hudson... Car comme ce cigare... Cette dernière un jour sera totalement consumée. »
Jet de Charisme réussie (6/15)
Une fois, cela dit, Magdalène ce teint prête... Prête à réagir à tout ce qui pourrait arriver en braquant toujours Hudson, plus par « assurance » qu'autre chose. Ce contentant simplement de rester à sa place
Magdalène répond à Hudson afin de lui faire comprendre qu'il ne l'emportera pas en enfer. Avant de finallemant sagement garder sa position, tout en braquant Hudson, mais plus pour s'assurer elle même que pour réellement tuer l(homme.
Emilio Magón
Inscris le : 10/08/2022
Messages : 166 Feuille de personnage Disponibilité RP: Non Dialogue: #669966 Age: 32 Métier: Criminel Caractéristiques:
El Cazador
Lun 28 Aoû - 20:47
Emilio écoutait attentivement le peigne cul à la langue bien pendue. C’était long, mais intéressant. Prenant un air faussement songeur, le bandido se relâchait un peu, posant la crosse de son fusil contre le sol. Vic’ assurait la surveillance du négociateur téméraire, un air dubitatif gravé sur le visage et le doigt sur la gâchette. Oui, une famille de bourges sans cœur remplaçant leurs fils par un autre pour la gestion des affaires. Soit c’était une énorme connerie pour sauver son petit cul, soit il était bien issu d’une de ces lignées de rapaces aussi peu scrupuleux que la bande du Cobra dans laquelle Emilio avait grandi. Mais ce n’était pas forcément à la famille de ce Tiffany qu’Emilio pensait. Les rançons, c’était un jeu dangereux. Et que ce soit les familles ou le gouvernement, elles avaient tendances à recourir aux marshalls, shérifs et corps militaires dont ne raffolait pas particulièrement El Cazador. Il était plus dans la rançon immédiate, le racket et le chantage. Il fallait que les dollars et l’or soient présents ici et maintenant, dans cette maison, dans les poches de Tiffany, au fond de son cul s’il le fallait. Les dollars pleins de merde valaient autant que les billets neufs dans ce monde de dégénérés.
« ¡Pobre ricachón, al que nadie quiere! Un rouage parmi d’autres ! J’pourrai vous abattre sur le champs et trouver mon bonheur dans esta gran casa ! »
Mais le type avait pas finis. Les conséquences. Bien sûr. Il prenait Emilio pour un abruti ? Si ce crétin s’y connaissait en affaires, les pillages c’était le filon d’El Cazador depuis gamin. Il mettait sa vie en jeu à chaque fois qu’il participait à un coup ou s’approchait d’une ville où son visage était connu. Maintenant, le type voulait l’embaucher. C’était bien la première fois qu’on lui faisait ce coup-là ! Avec un fusil braqué sur soit, on devenait très imaginatif. Ou alors avait-il une idée en tête ? Emilio ne put retenir un ricanement. Reprenant son arme en main, il fit quelques pas en direction du type, tout en s’assurant d’un coup d’œil que Bambino allait bien derrière son couvert. S’approchant des lueurs de la maison et du feu, il sortait de la pénombre, dévoilant son visage masqué recouvert de sang et sa chemise tout autant ensanglantée. Ses yeux noirs observaient le jeune homme de la tête aux pieds, de sa blessure aux profondeurs de son regard.
« Qu’est-ce qui me prouve que tu vas pas me livrer aux shérifs la première occasion venue ? T’es un drôle d’animal, señor Tiffany. No sé si eres medio estúpido o simplemente inconsciente. »
Reprenant son arme en main, il mit en joue le type en avançant vers lui. Sans un bruit, il fit un signe de tête à Vic’, qui s’approchait également, n’étant plus qu’à quelques pas de l’homme d’affaires.
« Où est ton fric, Tiffany ? J’veux mon premier paiement maintenant. »
Vic’ ricanait, croyant que c’était un énième sarcasme du Cazador.
« Si tu me paies bien, je t’aiderai à fuir. La casa doit être remplie de bandidos à l’heure actuelle, et toute la région de Crimson grouille de bandes en train de piller tout ce qui respire, du moindre dollar aux dents en or de vos hommes. »
Pour la suite et la proposition, on verrait plus tard. Mais il venait de dénicher une porte de sortie à ses hommes et à monsieur Tiffany pour fuir ce merdier. Hudson était un taré, et tout ce que voulait Emilio, c’était du fric. Une fois qu’il estimait avoir obtenu assez d’argent, il pouvait se retirer de cette rapine. Sa vie valait plus que les plans démentiels d’un bandit au cerveau bouffé par l’orgueil.
« Tu déconnes ou quoi ! » grommela Victor, qui lui, avait bien envie de faire un tour à l’intérieur. « ¡Cállate, viejo! Fais-moi confiance, Vic’. De l’argent et la vie sauve. On va pas crever ici pour Hudson. »
JET DE DES "CHARISME" - REUSSITE [6/8]
Le vieux brigand grommelait, se plaignant dans sa barbe, mais fit silence et acquiesça doucement. Il allait suivre. Maintenant, il fallait sceller cette proposition, si Tiffany acceptait bien sûr. Sinon, on passerait aux choses sérieuses.
Joshua L. Tiffany
Inscris le : 30/03/2023
Messages : 205 Feuille de personnage Disponibilité RP: Oui Dialogue: #ffff99 Age: 31 ans Métier: Investisseur Caractéristiques:
Investisseur ambitieux
Lun 28 Aoû - 22:39
Joshua aurait voulu hausser les épaules aux propos du type mais il se souvint de l'état de son épaule et se ravisa. Il ne comprenait pas tout à son espagnol mais dans les grandes lignes, oui, il pouvait tout à fait l'abattre sur le champs et piller la maison. Il y avait songé au moment même où il avait décidé de sortir de la demeure pour négocier, alors inutile de le mentionner. M'enfin, peut-être que le brigand voulait faire son petit effet. Joshua considérait dès le départ que sa mort était un risque à prendre nécessaire, en même temps, il n'avait pas le choix. Peter et Jasper n'étaient toujours pas revenus ce qui n'augurait rien de très bon pour la suite dans tous les cas. Quand à ce qu'il se passait à l'intérieur de la maison, il n'en avait pas la moindre idée. Il doutait cependant de la mort du Gouverneur pour l'instant, sinon, les attaquants auraient déjà accroché son corps à une corde pour faire la fête.
Dans tous les cas, Joshua ne pouvait rien faire pour les Stanford et il eut une pensée triste pour Victoria et Louisa. Fugace, elle disparut aussitôt, absorbée par son égoïsme qui le poussait à songer à lui. Au mieux, il gagnait de nouveaux hommes pour ses projets, au pire, il mourrait. La fourchette était large mais excitante d'une certaine façon. Aussi, fort de ses convictions et de sa verve de négociateur, il avait engagé des pourparlers sur une partie de ses projets, espérant montrer à l'homme l'intérêt qu'il pourrait y trouver. Il n'était pas stupide, il se savait en danger et il savait également que la situation n'était pas à son avantage. Pour autant, sa proposition était bien réelle. L'homme ricana puis s'avança vers lui, offrant son visage et ses vêtements couverts de sang. Combien de personnes avait-il croisées ? Combien étaient mortes ? Joshua préféra ne pas le savoir, ce genre d'homme ne tenait pas les comptes en général, contrairement aux sauvages qui les affichaient comme des trophées. Il incina légèrement la tête face à l'homme qui l'observait, cherchant à comprendre ce qu'il faisait. Le jaugeait-il ? Sûrement. Pouvait-il rivaliser avec un homme de sa trempe capable d'abattre un homme de sang froid ? Non. Joshua était très mauvais tireur, très mauvais bagarreur. Au mieux, il était endurant sous les coups. En revanche, il était rusé comme un renard et trouvait toujours un intérêt là où tout semblait perdu. Son éducation et son expérience lui offraient des perspectives pour se faire beaucoup d'argent en utilisant les rouages de la bonne société.
- Pourquoi je livrerais au shérif un homme qui travaille pour moi ? Cela n'a pas de sens, répondit-il avec un sourire amusé.
Il était peut-être un drôle d'animal à contracter avec la lie de l'humanité mais il ne faisait pas dans l'auto sabotage. S'il engageait des malfrats pour éviter de salir ses propres mains, ce n'était pas pour les balancer et faire en sorte que l'on puisse remonter jusqu'à lui. Sans savoir si ses paroles avaient fait mouche, il observa le type le remettre en joue et s'avancer encore, approchant le canon du fusil à une distance réduite. Là, il remarqua l'arrivée d'un second bonhomme qui se mit à rire lorsque le señore réclama son argent. Joshua patienta, le laissant à son tour exprimer ses conditions. Son sourire s'élargit lorsqu'il parla de fuite, son ouïe tout attentive à la suite, analysant la situation avec ces nouvelles informations. Ainsi donc, il s'agissait d'une attaque ciblée sur Crimson et sur le domaine. Si la maison grouillait de bandits, effectivement, Peter et Jasper n'étaient peut-être plus de ce monde. Billy non plus. Il lui faudrait de nouveaux hommes de main et vite.
De sa main valide, il tira doucement sur sa chemise et désigna les poches de son pantalon.
- Mon argent est dans ma chambre, vous vous doutez bien que je n'ai pas eu le temps de me remplir les poches lorsque nous nous sommes fait attaquer. Il est bien caché cependant, je doute qu'il soit découvert sans moi...mais si comme vous le dites la casa est pleine de bandits, nous sommes dans une impasse. J'ai envoyé deux de mes hommes chercher mon argent mais ils tardent à revenir. J'ignore combien sont les bandidos dont vous me parlez mais je sais que je détiens à l'étage des dollars, de l'or et des pierres précieuses dont la valeur vous dépasse. Plantant son regard dans celui tout aussi sombre de l'homme il ajouta d'un ton sans appel. - Nous parlons le même langage vous et moi, le langage de l'argent. Et si vous êtes doué pour le voler moi je suis doué pour le fabriquer et pour le mettre dans mes poches.
N'avait-il pas passé ces trois derniers jours à Bodie pour signer de nouveaux accords ? Oh que si.
-Patientons un peu pour voir si mes hommes reviennent et sinon, allons-y nous même. Dans moins d'une heure vous êtes riche et vous pourrez alors choisir de disparaître comme le stipule notre accord. Ou alors, vous pouvez choisir de changer de vie.
La troisième possibilité était simplement de le tuer mais d'après les dires de l'homme à son acolyte, il voulait de l'argent et si Joshua mourrait, alors son petit groupe serait venu pour rien. Après les événements de la nuit les choses allaient changer pour les malfrats, l'homme qui lui faisait face saisirait-il cette chance ou bien se cantonerait-il à poursuivre ses agissements jusqu'à la corde ?
Citation :
Joshua et Emilio poursuivent leurs pourparlers jusqu'à ce que Emilio lui propose la vie sauve en échange d'argent. Cependant, Joshua ne possède rien sur lui, tout est dans sa chambre bien planqué dans le fond de cage de Vania. Il tente alors d'inviter Magon à patienter jusqu'au retour de Jasper et Peter ou le cas échéant de l'accompagner à l'intérieur récupérer ses biens pour le payer bien conscient que ce dernier peu aussi simplement choisir de le tuer là.
La scène presque théâtrale qui se jouait devant les yeux attentifs de Hudson était telle qu'il l'avait imaginée. Certes comme dans toute pièce, parfois l'improvisation était de rigueur, d'où ta présence @Magdalene Madrigal. Le chef de gang se levait enfin, crapotant toujours son cigare. Il ignorait pour l'instant royalement la maîtresse de maison, qui n'était qu'un pion. Hmmm, fit-il dans ce qui semblait être un soupir d'aise. Tu m'fais bander, quand tu me parles comme ça. Il marcha vers toi, écrasant le canon de ton arme contre sa poitrine. Horace avait tellement de fois défié la mort qu'il se sentait plus puissant que Dieu. T'es bien la première qui me menace ouvertement en quoi ? vingt-cinq ans ? T'as plus de couilles que tous mes gars réunis, hm ? Un sourire vicelard déforme sa face. Allez, j'accepte ! Je vais adorer jouer à cache-cache, on s'faisait un peu chier dans le désert sans personne pour me défier ! Et je pisserai dans ta gorge après t'avoir décapité, ça, c'est ma promesse à moi. Son rire rompit le silence tendu, puis il crapota encore, rebroussant chemin vers le gigantesque tableau. Il le regarda un instant de haut en bas. Putain mais quel genre de type t'es pour garder ça ici, rien qu'pour toi ? Pour qui tu te prends, Gouverneur ? Il te dévisagea, @Ferdinand Stanford, et mesura ton orgueil qui devait devancer le sien. Sans te quitter des yeux, il éteignit son cigare sur ce chef d'œuvre. Ce soir j'vais te faire comprendre que t'es qu'une merde, renchérit-il cette fois sur un ton plus glacial.
La lueur dans ses yeux avait changé. Alors que @Victoria Stanford tu étais toujours en proie à l'amérindien, tu pouvais voir Horace s'installer confortablement sur le fauteuil de ton mari. Il tendit ensuite une main dans ta direction, et tu sentais Momuso te soulever légèrement et avec facilité pour t'obliger à avancer sans faire d'histoires. Il tapotait sur ses genoux et tu comprenais qu'il te voulait auprès de lui. Tu passais d'un piège à un autre, plus dangereux malgré les apparences. Hudson t'attrapait par la taille et te força à t'asseoir sur ses genoux. Nul arme n'embrassait ta tempe, mais ses mains disgracieuses et sales considéraient tes courbes de façon intrusive. Bien, bien, dit-il. C'est un beau trésor que t'as là, Gouverneur, mais avant que tu pètes un plomb, rassure-toi. C'que je pourrais lui faire dépend que de toi, hm ? Ok ? Il exagérait sa mimique et son articulation, comme s'il parlait à un imbécile. Tu vas obéir et elle restera aussi jolie que maintenant, à ces mots il vient humer ton odeur, enfouissant la totalité de son visage contre ta nuque, Victoria.
BILLY ! hurla-t-il soudainement. Son acolyte entra en trombe. Le document. Le sous-fifre hocha la tête et sortit une feuille froissée de la poche intérieure de sa veste. Il te la donna en main propre, @Ferdinand Stanford. Pendant que tu lis, je vais faire un résumé à ta femme, histoire qu'elle comprenne quand même pourquoi elle risque d'y passer. Horace te força alors à le regarder, te manipulant à souhait. Sur ce bout de papier, ma jolie, il y a la liste de tout l'enfer que j'ai déversé sur mon chemin. Et ton gouverneur va me gracier en signant et marquant son seau.
Hudson leva ses yeux de serpent sur le politicien, qui savait bien ce qui l'attendait s'il venait à approuver une telle chose...
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