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 Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan

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Victoria Stanford
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MessageSujet: Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan   Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan - Page 2 EmptyLun 18 Sep - 15:38

Rappel du premier message :




  • Type de RP: Normal
  • Date du RP : 01/04/1866
  • Participants : @Ferdinand Stanford, @Victoria Stanford & intervention ultérieure de @Faolán P. Riagal
  • Trigger warning : Sang, soins, mention de la perte d'un enfant, évocation de tentative de viol.
  • Résumé : Ce RP est la suite directe des événements qui ont eu lieu lors de l'Event 1.



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Dernière édition par Victoria Stanford le Lun 18 Sep - 15:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan   Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan - Page 2 EmptyMar 21 Nov - 15:59

La plainte de Victoria, même ses tentatives d'humour touchaient le médecin en plein coeur. Il aurait aimé l'assurer qu'elle serait toujours parfaite. Seulement cela aurait été mentir. La médecine actuelle ne permettait pas de faire des miracles. Il n'était pas Dieu. Il se servait des secrets que le Tout Puissant avait dissimulés dans la nature et ses écrits pour permettre à ses frères et soeurs humains de vivre le plus longtemps et le mieux possible. Soigner, ce n'était pas s'opposer à Dieu, au contraire, c'était se soumettre à ses lois. Et celles-ci n'étaient pas négociables. Au mieux, la cicatrice serait fine, blanche, presque invisible, maquillable. Au pire elle serait rouge, boursoufflée et douloureuse les jours de pluie. Là dessus, il pouvait avoir une influence. Mais cicatrice il y aurait. Toujours. Cette nuit serait gravée dans la chair de Victoria à tout jamais, comme elle serait dans les esprits de tous ceux qui l'avaient vécue.

Quant à l'autre phrase de la jeune femme... ce n'était pas Faolan qui l'avait entendue. C'était le médecin qui ne l'avait pas écoutée. Tu ne dois pas te servir de ce que tu as entendu, vu ou compris dans l'accomplissement de tes fonctions. Il se doutait bien que le Gouverneur lui en voulait. On venait de le lui confirmer. Et il ne pouvait rien en faire.

Malgré le chlorophorme, la jeune femme s'agitait, rendant l'exercice plus difficile encore. Heureusement (en quelque sorte), l'irlandais n'avait pas menti quand il affirmait avoir l'habitude. Recoudre n'était pas compliqué, même sur un patient peu coopérant. Le faire d'une main l'était un peu plus mais le Médecin Général des Armées avait toujours insisté pour qu'ils s'entrainent à opérer dans n'importe quelle situation. Même sans rien y voir. Il avait beaucoup pesté à l'époque contre ces bêtises de haut gradé. Il avait compris, plus tard, la pluvalue de ces exercices. Aujourd'hui encore, il s'en servait.

Puis, le gaz fit totalement effet et les muscles se détendirent sous ses doigts. Il termina ses soins, recouvert de sang mêlé. Il soupira, s'écartant du couple pour plonger ses doigts dans l'eau restante dans la porcelaine du bac. Elle prit immédiatement une teinte rosée. Des croutes rouges flottant ici et là. Il grimaça. Il détestait la saleté.

"Ce n'est rien." fit-il avec le détachement qu'il avait depuis le début et qui n'était que le reflet de son épuisement. "Venez, c'est votre tour à présent, je dois remettre votre nez." Il frotta ses doigts, cherchant à se laver au mieux malgré le manque de moyen. Remettre un nez avec une seule main, ça, ça allait être une première.
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Ferdinand Stanford
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MessageSujet: Re: Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan   Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan - Page 2 EmptySam 25 Nov - 8:21




Le temps s’était écoulé lentement, tandis que le docteur Riagal s’afférait sur le dos de Victoria. Le maître de la maison n’était plus qu’un moins que rien, les yeux rivés sur la seule chose précieuse en ce bas monde. Elle était bien plus chère à son coeur que n’importe quel autre enjeu politique,ou que sa place Gouverneur au sein du gouvernement. C’était du moins ce qu’il se disait, comme cherchant à se persuader dur comme fer qu’il serait prêt à tout abandonner pour elle et pour son bonheur. Le ferait-il réellement, oserait-il mettre un point final à l’épopée qu’il avait écrite de ses propres mains ? Etait-il capable de faire parti du passé, de devenir rien “qu’un homme comme les autres”…

Venez.
Ferdinand leva les yeux, la voix du médecin venant l’arracher à ses tourments. Que voulait-il, à le regarder ainsi, comme s’il avait une tâche au milieu de la figure ? C’est votre tour à présent, je dois remettre votre nez. Ah, oui, son nez. Il en avait oublié ce détail qui pourtant lui faisait un mal de chien. Mais voir Victoria dans cette position, par sa faute, devait sans doute être bien plus douloureux pour qu’il en arrive à oublier cet os qui n’était plus à sa place. Il remonta la couverture jusqu’aux épaules de sa femme, qui s’était endormie par la force des choses et calmée par la même occasion.

Puis, Ferdinand hocha docilement la tête, s’extirpant du lit pour s’avancer vers Monsieur Riagal. Il l’observa se nettoyer les mains, avant de les rapprocher de son visage. Le gouverneur eut un mouvement de recul.
Attendez… Bon sang, il le savait, ça allait lui faire terriblement mal. C’était la première fois qu’une telle manipulation était nécessaire sur sa face et il se savait obligé de s’y plier, s’il ne désirait pas ressembler à un vaurien défiguré par la vie qui se moquait ouvertement de lui. Attendez, je vais prendre d’abord un whisky. Ou deux. Ses pas le menaient vers le mini bar. En silence, son souffle entrecoupé par quelques gémissements de douleurs, Ferdinand se servit trois fois. Il buvait cul sec, grimaçant à chaque fois que le verre était porté à ses lèvres. Il ne proposa rien à Riagal, sentant que celui-ci allait refuser son hospitalité en disant quelque chose de très pertinent comme "je ne bois pas lorsque je travaille".

C'est bon, allez-y, disait finalement le gouverneur qui ne reculerait plus...

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MessageSujet: Re: Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan   Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan - Page 2 EmptyLun 27 Nov - 15:54

Allait-il falloir l'endormir, lui aussi ? Le mouvement de recul du Gouverneur failli en arracher un d'humeur au médecin épuisé qui ne se retint qu'à grand peine. Attendre quoi. Qu'il se répare de travers ? Après tout, c'était son choix. Un nez cassé n'était pas une urgence vitale. S'il voulait garder une pomme de terre rouge au milieu de la figure et ronfler toute sa vie, l'irlandais n'avait pas la force de le décourager. Il avait mieux à faire. Trouver Judith. Elizavetha. Soigner Victoria. Pauvre Victoria que le sommeil enlevait pour un moment à ses souffrances à venir.

Qu'il prenne donc ses whiskies écossais. Trois ou quatre s'il voulait, pour ce qu'il en avait à faire. On ne lui en proposa pas. Il ne s'attendait pas à ce qu'on lui fit cet honneur aussi il n'en fut pas surpris. Il aurait refusé, évidemment. Il ne pouvait pas se permettre de boire. Il y avait tant de gens à soigner. Il retournerai dans son officine, il verrait l'état de ses patients. Compterait les morts. Il devait égalememnt faire l'inventaire de ce qu'il lui restait. Il ne pouvait pas se reposer. Il ne pouvait pas s'arrêter. S'il s'arrêtait, il ne se relèverait pas, il le savait. Ce qu'il pouvait mettre comme temps...

"Bien, asseyez-vous." Il le guida vers le bord du lit pour l'y asseoir. Puis, doucement, les yeux mi-clos, il promena les doigts de sa main valide sur le bout de chair écrasée. Sans s'en rendre compte, il murmurait en gaélique. Son toucher était celui d'un aveugle. Tu dois voir avec tes doigts lui avait enseigné son maître. Et puis soudain...

"C'est là." Il l'avait sentie. La brisure dans l'os, derrière le cartilage déformé qui, lui, se remettrait dans tous les cas avec une simple attelle. Bien. Le réparer d'une main donc. Il plaça avec minutie son pouce d'un côté, son index et son majeur de l'autre.

"Ca va faire..." d'un mouvement sec, il remit l'os en place. La douleur devait venir par surprise, comme lorsqu'on remettait une épaule. Un peu de sang se mit à couler. Faolan se recula. "mal." termina-t-il en s'essuyant la main sur son pantalon avant de tendre un mouchoir au Gouverneur.

"Etes-vous en assez bon état pour que je fasse mes recommandations ou voulez-vous que je les dicte à un domestique ?"
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Ferdinand Stanford
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MessageSujet: Re: Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan   Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan - Page 2 EmptyMar 28 Nov - 8:31




Le Gouverneur s'était exécuté comme n'importe quel patient en mal de soin l'aurait fait. Il avait pris place au bord du lit, le cœur battant et les jambes flageolantes à l'idée de ne pas pouvoir contrôler quoique ce soit dans les secondes et minutes à venir. Ses grimaces s'accentuaient à mesure que le médecin glissait le bout de ses doigts sur son visage. Comme Ferdinand détestait par-dessus tout être touché. Il souffla par la bouche, laissant s'échapper frustrations et bribes de souffrances. C'est là, entendit-il dire. Bien, il avait trouvé, c'était déjà ça. Ferdinand avait toujours su que le docteur Riagal était un praticien extrêmement compétent, c'était bien pour ça qu'il n'avait jamais chercher à forcer son départ total de Crimson.
Oh il aurait pu trouver rapidement un remplaçant, mais Faolan était un passionné, et le Gouverneur aimait ça, qu'un homme soit passionné par son travail. C'était respectable.
Ca va faire... Mal, ça allait faire mal. C'était bien ça qu'il allait dire, hm ? Elle était connue, cette technique, celle de parler pour ne pas perdre le contact avec le patient, pour l'induire en erreur et finalement, po-

mal.
rrRRaAAAaAAaAHH !!!!
Le cri de douleur aurait pu réveiller un ours en hibernation. Les larmes avaient tout naturellement jailli de ses orbites, coulant comme des torrents face à la sensation douloureuse et électrique qui lui traversa le corps tout entier. Son nez se remit à saigner, liquide chaud couvrant sa peau pâle. Ferdinand prit volontiers le mouchoir tendu par le médecin, pour le fourrer sous ses narines, à la manière d'un automate. Il se tourna que maintenant pour voir si toute cette agitation n'avait pas réveillée Victoria, mais le docteur avait certainement veillé à ce qu'elle sombre dans le sommeil, de gré ou de force.

Etes-vous en assez bon état pour que je fasse mes recommandations ou voulez-vous que je les dicte à un domestique ? Ferdinand leva un regard sombre et interrogateur au médecin. Il se remit debout pour marcher, afin d'oublier ces palpitations terribles au milieu de son visage gonflé. Bon sang, rien n'avait le goût de la victoire, rien ne prenait l'ascension qu'il devait. L'échec de sa présence à Crimson était inacceptable, pas plus que celle de ses affaires en cours.
Vous ne vous arrêtez jamais, docteur Riagal ? questionna le politicien qui avait la tête légèrement relevée vers le plafond, le mouchoir toujours posté au lieu de l'écoulement. Sa voix était transformée par son nez boursouflé. Mes domestiques ont tous quitté le domaine pour sauver leur vie, ainsi que ma cousine. Pourquoi citait-il Grace ? elle venait d'arriver et le docteur n'avait aucune idée de qui il parlait. Dites-moi vos recommandations et je les répéterai à mon majordome... quand ils reviendront... un gémissement de douleur lui échappa, puis il déglutit, fronçant des sourcils. Sa vue était trouble et flou, il ne voyait plus nettement ce qui était à sa portée. Une conséquence normale qui passerait, il le savait. Ferdinand rêvait d'un bain mais l'absence temporaire de leur employé suspendait ce désir vital ; il s'en serait bien chargé seul mais ferait plus de dégât qu'autre chose, dans son état.

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MessageSujet: Re: Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan   Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan - Page 2 EmptyMar 28 Nov - 12:30

Le cri de douleur du Gouverneur pouvait bien faire trembler le manoir entier, Faolan ne bougea pas d'un pouce. Il était notoire que les blessures au visage étaient terriblement douloureuses et il ne s'attendait pas à ce que son patient ait plus de force qu'un autre. Au moins avait-il crié. Cela lui avait évité l'évanouissement. Il ne savait pas ce qu'il aurait fait s'il s'était retrouvé devant les deux maîtres de maison inconscients.

S'écartant pour le laisser passer, il le regarda évacuer l'adrénaline en marchant d'un bon pas. Ce qu'il était fatigué. Pour passer le temps, il sortit son carnet, une plume, de l'encre, et écrivit de son mieux ce qu'il avait vu et fait au manoir. Pour ne pas oublier. En temps de crise, consigner les soins était plus important que jamais. On ne savait jamais ce qu'il pouvait se passer. S'il mourrait d'une balle perdue, un confrère aurait les informations pour prendre sa place.

Il lui fallu quelques secondes pour se rappeler qu'il n'était pas sur un champ de bataille et que les risques actuels d'une balle perdue étaient très mince. Se sentant particulièrement stupide, il rougit, rendant son regard au Gouverneur.

"Monsieur, si je m'arrête, des gens vont mourir." fit-il avec la tranquillité de façade qui cachait son épuisement depuis le début de la consultation. Il n'avait pas assez d'énergie pour y mettre du sentiment. C'était un fait. S'il s'arrêtait, il tomberait. S'il tombait, des gens mourraient faute de soin. Et ce serait sa faute. Il serait encore l'assassin involontaire de mères, d'épouses. Il ne pouvait pas se le permettre. Le péché de sa naissance ne devait pas se répéter. Il n'avait déjà pas assez d'une vie pour se faire pardonner.

"J'ignorais que vous aviez une cousine." releva-t-il, trop épuisé pour être surpris outre mesure. Si elle avait fui, elle allait bien, il n'avait pas besoin de la soigner, l'information n'était donc pas pertinente au moment T. "Votre épouse va devoir beaucoup dormir. Je laisse la bouteille de chloroforme à disposition si besoin. C'est une goutte toutes les six heures en cas de contractions. Deux tous les soirs a 20h pour qu'elle dorme. S'il y a une crise d'hystérie, des pleurs intempestifs, quoi que ce soit, vous pouvez lui donner une goutte. Si cela ne calme pas, faites moi venir."

La pauvre femme devait gérer la constructions d'une nouvelle vie et l'attaque de son foyer. Il était prévisible qu'elle se trouve dans un état de peur intense, surtout vu ce qu'elle avait du subir de la part du hors-la-loi.

"Elle doit garder le lit pendant deux semaines minimum. Si les contractions ne se renouvellent pas et que je juge son état satisfaisant, je verrais ensuite pour la laisser sortir. Tous les jours, au réveil, il faudra nettoyer la plaie avec de l'eau et du savon puis mettre un emplâtre cicatrisant que j'ai en..." il n'avait plus rien en stock. Il soupira. "Que je devrai refaire. Il sera prêt demain. En attendant si vous avez de la menthe fraiche, ça sera bien. Le bandage doit être refait deux fois par jour, en laissant la peau respirer au moins une heure entre chaque. Les bandes ne doivent pas être réutilisées. Coupez autant de draps que nécessaire, cela m'est égal. La peau autour des points peut-être rouge, chaude et enflée, ce n'est pas grave. Par contre, si du jaune ou du blanc apparaissent, s'il y a une odeur d'ail ou d'oignon, je dois être averti immédiatement. La chambre doit être aérée tous les jours pendant au moins une heure, les draps changés chaque jour, ainsi que ses tenues. Evidemment, à la moindre inquiétude pour l'enfant, me faire quérir."

Un soupir. Il écrivait pendant qu'il dictait, dans un steno personnel lui permettant de suivre son débit de parole. Heureusement, heureusement qu'il était gaucher.

"Vous concernant. Vous allez devoir porter une attelle mais je n'en ai pas à disposition. Je vous en ferais une dans les jours à venir, elle permettra d'empêcher que votre nez se remette de travers. Vous risquez de saigner régulièrement du nez, à chaque éternuement, ce n'est pas inquiétant. La douleur devrait se résorber d'ici quelques heures. Ne touchez pas l'os, laissez le tranquille. Tant que vous respirez convenablement, il n'y a pas lieu de s'inquiéter."

Une inspiration.

"Avez-vous des questions ?"
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MessageSujet: Re: Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan   Après l'Orage | Ferdinand & Victoria & Faolan - Page 2 EmptyMar 28 Nov - 19:00




Monsieur, si je m'arrête, des gens vont mourir. Le gouverneur retint un soupir. Le docteur n'était pas fatigué de jouer les héros ? Ou c'était une attitde commune aux médecins ?... Non, ça ne l'était pas, Ferdinand en connaissait beaucoup qui tavaillait selon les dollars encaissés. Avec lui, ils avaient toujours été parfait, conscient que ce n'était pas l'argent qui manquait. Mais Faolan Riagal était d'une autre espèce. Celui-ci lui dit brièvement qu'il ignorait qu'une mademoiselle Stanford existait, mais en même temps, les femmes n'étaient pas connues pour leur exploit mais pour ceux de leur époux. Miss Grace Stanford n'était pas une femme mariée.

Venait ensuite les recommandations du médecin. Ferdinand se sentit heureux d'avoir une mémoire exceptionnelle, car le praticien parla d'une traite. Distinctement, mais d'une traite au débit plus ou moins rapide. Tout ça faisait beaucoup d'informations, aussi le Gouverneur s'enquit d'un papier et d'un crayon pour noter les mots clés. Il vit cependant que Monsieur Riagal écrivait également, peut-être comblerait-il les lacunes de ses propres prises de notes.

Très bien, dit-il une fois le point final inscrit sur sa feuille. Son nez se remit à saigner, une goutte éclaboussa sur sa page. Ferdinand pesta et reporta le mouchoir imbibé de sang à ses narines. La semaine va être longue... Il posa ses annotations et retourna se servir un verre de whisky qu'il eut du mal à avaler à cause de son nez. Même ce simple plaisir lui était retiré. Ca, Victoria, son fils, sa dignité. Il avait dû même revenir sur la présence de Mr. Riagal dans sa vie. C'en était trop pour un seul homme, qu'avait-il fait pour mériter ça ?
Une question si banale qui lui traversa l'esprit, suive par toutes les réponses évidentes qui donnaient raison à la roue qui tourne.

Avez-vous des questions ? Tournoyant le liquide dans son verre, les yeux dirigés vers les premiers rayons du jour, Ferdinand haussa les épaules.

Non. Il n'avait pas de questions, juste des rêves sanglants qui s'accumulaient les uns après les autres. Je vous remercie de vous être déplacé. Mon épouse mérite un médecin de valeur. Valeurs que j'ai pu voir en vous. Le gouverneur tourna son visage vers Faolan Riagal. Il était en train de hisser le drapeau blanc ; il avait d'autres ennemis qui méritaient toute son attention. La haine qu'il avait déversée sur le médecin de Crimson lui sembla aussi dérisoire qu'elle l'était en vérité, depuis le début. L'adjoint vous raccompagnera en ville, vous avez certainement beaucoup de travail, dit-il avant de reprendre place près de Victoria. Il s'était assis à droite, sur le bord du lit, un regard porté sur son sommeil qu'il espérait pour elle, sans rêve.

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