La ville de Crimson Town est divisée en plusieurs catégories de gens ; ceux qui estiment ne pas être concernés par le malheur des habitants de Hope Village, ceux qui ne croient pas qu'un quelconque massacre ait été commis et ceux qui veulent connaître la vérité.
Ce matin, sur la grande place de la petite ville, les sabots de plusieurs chevaux préparés pour le voyage de leur maître grattent le sable, impatients de parcourir les terres sauvages en direction d'une nouvelle destination. Sur leur dos, ils portent les sacs de provisions et les effets personnels des cavaliers, qui pour certains armes et munitions "au cas où". Quelques soient les intentions de chacun, vous vous regroupez tous pour faire route ensemble. Vous savez que les chemins sont semés d'embûches, alors vous ne prendrez aucun risque...
Néanmoins pour les plus intrépides ou solitaires d'entre vous, la possibilité de suivre la troupe de loin est tout à fait possible.
☆ Pas d'ordre de passage ☆ Rp d'intrigue avec possibilité d'intervention du MJ ☆ Post court ou long, c'est selon votre inspiration et votre envie, seule votre participation compte
Dernière édition par Maître du Jeu le Dim 5 Fév - 12:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: Hope Village Dim 26 Mar - 14:22
Allen réagit bien et ça prouve qu'il n'est pas encore aussi stupide qu'un homme fait puisqu'il écoute ses conseils malgré ses jupes. Bien décidée à ne pas le laisser se dégonfler, elle le suit de près, escortée de l'adjoint Owen qu'elle ose à peine regarder. Lui aussi aurait pu lui ordonner de se taire et de retourner auprès des autres femmes faire des trucs idiots genre à manger ou nettoyer la poussière par terre. Il lui fait confiance. C'est chouette ça, un homme qui vous fait confiance.
Allen approche du centre ville, les gens se regroupent autour de lui. il y a des gens pas ragoutant dans cette ville, on dirait presque des bandits. Déterminée à ne pas se laisser impressionner, Catherine détourne le regard et va pour encourager l'adolescents. C'est alors qu'on semble trainer et jeter un sauvage au milieu de la place. Par réflexe, Cathy recule d'un pas. Il est grand et vêtu de peaux et recouvert de poudre blanche. Il a l'air bizarre, perdu. Elle a de la peine pour lui, quelque part, mais sa nature profonde n'oublie pas qu'il aurait très bien pu tous les scalpés. Les sauvages, c'est le croquemitaine de son enfance.
Un croquemitaine qui parle. Il a l'air vraiment pathétique mais la foule, elle, ne semble pas impressionnée. Elle le regarde encore. Est ce qu'elle l'a vu lors des quelques passages de tolowa souhaitant vendre des colifichets ? Elle ne s'en souvient pas. Elle n'avait pas vraiment fait attention alors. Elle sait que les Tolowa ont aidé Crimson lors de l'épidémie. Que ce sont des gentils. Elle sait aussi que les Miwoks ne sont pas du même avis et elle ne voit pas pourquoi un miwok qui se ferait prendre ne se ferait pas passer pour un tolowa. Même les renards savent être rusés.
"J'sais pas reconnaitre les tolowa." avoua-t-elle avec une hésitation. "et je ne crois pas reconnaitre celui-là même s'il parle notre langue. Tu as dit qu'il y avait un natif parmi les attaquants ? Tu peux dire si c'était celui-là ? J'pense pas qu'il aurait changé d'habits par exemple. Il était armé ?" Elle se tourna vers la foule.
"C'est du sang que vous voulez ou une vraie vengeance ? Si c'est du sang, vous pouvez aussi bien prendre le mien, ça changera rien. Mais si vous voulez vous venger et vous protéger, ça sert à rien de vous précipiter sur le premier sauvage venu." Elle fit un gentil sourire à James qui était ptet vulgaire mais le seul à avoir eu un geste de sympathie envers l'accusé. "Voyez, ça c'est la bonne chose à faire. Montrer que nous, on est humains. Qu'on est chrétiens. Qu'on n'est pas des loups qui s'égorgent sans réfléchir. Je ne sais pas s'il est coupable ou non mais ce que j'en dis, c'est qu'il ne mérite pas qu'on perde son temps avec lui. Enfermez le en attendant. On a mieux à faire. On a des vrais gens à sauver et une ville à reconstruire !"
Comme si la cloche d’une église sonnait, appelant les habitants à se rassembler dans la maison de Dieu, la place fut prise d’assaut dans le silence de mort qui représentait maintenant Hope Village. Owen avait toujours ses yeux fixés sur le mexicain qui lui faisait face, à quelques mètres. Du moins, il pensait à un mexicain, de par les quelques caractéristiques physiques . L’adjoint allait certainement plonger davantage son regard dans les pupilles sombres de cet inconnu, mais une scène au milieu de la place attira son attention, le sortant de son inspection visuelle. Deux citoyens trainaient un natif, qui semblait déjà avoir été rué de coups. Rien de bien méchant, on survivait à des coups de poings malvenus, mais c’était la carabine pointée vers le crâne du pauvre amérindien qui déplut à Owen. Chaque minorité le touchait particulièrement, car cela lui rappelait simplement Theodore. Il marcha vers le shérif Allen, qui restait statique à chercher une aide dans le regard de son aîné plus expérimenté. Celui-ci posa une main amicale sur l’épaule du petit, et s’apprêta à le conseiller d’une voix basse. Mais c’était sans compter sur la énième intervention de James Lindley qui se pensait être le sauveur descendu du Ciel, défendant pauvre, femme et enfant, vieux et malades. Owen le fusilla du regard et serra des poings, ce type était sans aucun doute aussi détestable que son employeur. Il pouvait pas l’supporter.
Tu ferais qu’une bouchée de ces pauvres gens qui viennent de subir un massacre, tu dis ? répliqua l’adjoint sur un ton qui se voulait sarcastique. Mais quelle bonne idée de menacer de mort ceux qui ont vu leur père, leur femme, leur enfant crever sous leur yeux ! Evidemment qu’ils vont avoir peur et être sur la défensive ! La réaction des habitants de Hope Village était logique. La peur faisait commettre les pires erreurs, même aux plus sages. L’adjoint parlait de sa voix forte, de celle qui pouvait impressionner un mec lambda, mais sans doute pas James. Il ne cherchait pas à le dévaloriser ou l’faire se sentir misérable, mais la hiérarchie était importante pour un soldat. Et James ne faisait qu’outrepasser la sienne. Sans freiner ses pas, jusqu’à faire face au grand brun, Owen le fusilla. Pas besoin du Doc, il a du travail avec des vrais blessés. C’est pas une p’tite raclée qui le tuera. Et l’homme de main du Gouverneur n’a pas à donner d’ordre, ici. Sa voix se fit plus faible, pour que James soit un des seuls à entendre ces mots, en dehors du natif à leur pied qui n’comprenait rien. Tu viens de voler la vedette au shérif Allen, c’est à lui que l’indien a été livré. Pour qui tu t’prends ? c’est trop d’mander que d’rester à ta place ?
Owen se racla la gorge et vint relever le natif. Toi tu viens avec moi. Question pour tolowa. Il le prit par le bras, conviant James à venir avec lui s’il le désirait. En passant près du shérif Allen, il lui conseilla de s’en tenir à ce dont Catherine lui avait parlé et que Crimson s’occuperait de l’amérindien. En retrouvant l’intimité de l’école, Owen fit asseoir le natif et demanda à une femme de le servir. Croisant les bras, l’adjoint toisa le visage blanc de farine qui sembla l’observer de ces grands yeux craintifs. Bon, qu’est-ce que tu fiches ici ? Puis, plus lentement et en articulant comme s’il parlait à un bambin : Toi être ici pour quoi ? savoir quelque chose ? pourquoi si loin de tribu tolowa ? Dommage qu'ils ne connaissaient pas un natif bilingue qui faciliterait la tâche...
Docteur Riagal, Doris vous regarde de ses yeux qui en ont vu trop pour une vie. Ses lèvres tremblent une fraction de econde, avant qu'elle se contienne et ne croise les bras. Crimson Town est en danger, dit-elle simplement. Elle aurait pu se sentir désolée mais aucune compassion ne se dégagea d'elle, la douleur et la perte de ses proches lui cause une telle souffrance que celle des autres ne l'atteint plus. Leur chef a parlé de massacrer tout le monde. Et la présence du Gouvereur leur parait être un parfait pigeon à dérober de toutes ses richesses. Elle s'apprete à partir, attrapant la fillette par la main, avant de s'arrêter. A votre place je ne tarderai pas ici, on s'en remettra...
Catherine Brown, La bande d'hommes inconnus au visage peu commode passe quasiment inaperçue. Tandis qu'Owen laisse Allen à sa besogne, tu décides de rester encore aux côtés du shérif histoire de l'épaule. Il commence alors à parler, aux habitants autour de lui, suspendu à ses lèvres. Chers amis. On a traversé une épreuve difficile, et depuis que c'est arrivé, on est tous là à ruminer, se morfondre, parler de vengeance. Cette aide inattendue venue de Crimson Town est un signe du Seigneur pour qu'on se pardonne et qu'on passe à autre chose. Vous m'direz, se pardonner de quoi ? Moi j'ai besoin de me pardonner, de n'avoir rien vu venir, de ne pas avoir eu assez de balles pour vous défendre. Il ne nous reste plus rien, ici. Dès demain matin, je vous demande à tous de plier bagage. Nous allons chercher refuge dans nos villages voisins. Peut-être rebatir plus tard, lorsqu'on sera plus fort.
James K. Lindley, Si tu suis l'adjoint Cooper et le natif dans les cuisines de fortune du village, tu seras aux premières loges et aura de quoi satisfaire la curiosité de ton patron. Il aime tout savoir et sans doute que l'attitude de cet adjoint à ton égard, donc à celle du Gouverneur, saura l'intéresser.
Emilio Magon, L'adjoint s'intéresse au natif trainé sur la place comme le fautif de tous les torts ; il ne fait plus attention à toi et tes camarades. Tu as tardé et Doris est en train de parler avec le docteur Riagal. Tu peux t'approcher et tendre l'oreille, aller faire les poches des cadavres (Jet Ofrenda), ou autre chose qui te titillerait la caboche ?
Tahlako, Te voilà entre les mains d'hommes tout aussi impressionnants les uns que les autres. Tu ne sais pas sur quel pied danser, bien qu'ils n'aient pas l'air d'avoir envie de te tuer, tu restes sur tes gardes. L'information que tu possèdes sur l'un des hors-la-loi semble pouvoir les intéresser, que vas-tu faire ? Tu peux ne rien dire, le leur livrer sans rien attendre en échange, ou même utiliser cela comme monnaie d'échange contre ta liberté... Mais sans pouvoir t'exprimer et te faire comprendre, le bout du tunnel te parait lointain.
A TOUS, La première journée s'achève à Hope Village. Vous n'avez pas encore déterminé combien de temps vous restez ici. Quoiqu'il en soit, la nuit passe sans encombre et la rosée du matin ne tarde pas à rafraichir vos couches.
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Sujet: Re: Hope Village Dim 26 Mar - 19:16
Others guys
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Hope Village
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❝ Who the fuck you think you are ? ❞
James plissait les yeux, alors que l’adjoint Cooper venait à faire une petite intervention, face à l’attitude de l’Assassin. Le ténébreux roulait du regard, n’ayant pas l’air de se préoccuper réellement de ce que ce type lui disait. Dans un sens, est-ce qu’il en avait exactement à foutre de ce qu’on lui disait ? Pas vraiment. Mais ce qui était sûr, c’est qu’il n'avait pas agi en tant que bonne parole du Gouverneur. Il s’agissait là de sa propre initiative et il l’assumait entièrement. “Je suis parfaitement à ma place, Cooper. Je te conseillerais de faire attention à ce que tu dis.” Tout simplement, parce que Lindley enregistrait tout ce qu’il voyait, tout ce qu’il pouvait entendre et devenir une information capitale à transmettre à son patron. Même s’il se connaissait assez, que pour savoir, qu’il était bien capable de garder quelques petites choses pour lui.
Disons, qu’il avait bien compris, que dans la vie, il était toujours important d’avoir une carte dans sa manche, voire deux. Le ténébreux jetait un regard vers les autres, avant de poser son regard sur Cathy, hochant doucement la tête. Un simple remerciement du léger soutien qu’elle avait fait preuve envers lui. Parce qu’il avait beau parler comme un connard, ce n’était pas un mauvais bougre pour autant. Le jeune homme posait les yeux sur l’indien, avant de reporter son attention sur Owen, le suivant sans dire un mot, alors qu’il irait tout naturellement s’appuyer contre une table, croissant les bras sur son torse.
Allez-y, monsieur Cooper. C’était ce qu’il se disait sur le moment, tandis qu'il haussait un sourcil face à la façon dont parlait l’adjoint à l’indien. Avant qu’un léger rire sortait de sa bouche. “T’as l’air complètement con. Excuse-moi.” Pour le coup, il avait réellement l’air amusé, tentant de reprendre son sérieux, l’assassin soupirait un peu. La communication risquait d’être difficile et il le savait très bien. C’était à chaque fois la même chose quand il y avait cette barrière de la langue. James posait les yeux sur l’autochtone, lui souriant doucement. “Ne t’en fais pas, gamin, personne ne te fera de mal. Fait juste de ton mieux.” De toute manière, Lindley serait bien capable de menacer le premier débile qui voudrait s’en prendre à l’indien. Ce n’était pas le premier qu’il rencontrait et qu’il tenterait d’aider. Et ce ne serait sûrement pas le dernier non plus. Voilà qu’il avait une petite pensée pour cette foutue Coahoma.
Dernière édition par James K. Lindley le Ven 19 Mai - 15:21, édité 1 fois
Votre court séjour à Hope Village n'a pas été vain, vous avez su vous rendre utile, et mieux encore, découvert de quoi protéger votre propre ville pour peu qu'inrp, vous échangiez ces informations entre vous. Qui sait si ces criminels viennent réellement à vous, demain, dans deux semaines, ou trois mois ? Qu'importe le temps, l'éventualité d'une attaque n'étant pas exclue, ressaisissez-vous !
Docteur Riagal, Vous avez connaissance de l'attaque à venir et de l'ampleur meurtrière qu'elle représente.
Catherine Brown, Tu as prêté main forte à Hope et fut celle qui a été la plus proche des habitants. Ils t'en sont reconnaissants, surtout le shérif Allen qui après votre départ, a décidé de rendre son étoile car il n'était pas à la hauteur. Il décide de passer adjoint et va tenter de rejoindre les hommes de loi de Crimson Town pour apprendre au mieux de ses aînés. Savoir qu'il pourra venger les morts de sa petite ville a fortement pesé sur sa décision de vous suivre.
James K. Lindley, Tu as dérobé un morceau de chair avec les initiales H.H. gravés dessus. Tu ne sais pas encore ce qu'ils signifient et personne d'autre que toi n'es au courant. Tu sais aussi que l'adjoint Cooper cherche à identifier les criminels.
Emilio Magon, La chance te sourit car tu entends des bribes de conversations entre Doris et le Dr. Riagal. Toi aussi, tu as maintenant connaissance de l'attaque à venir et de l'ampleur meurtrière qu'elle représente. Tu retiens d'ailleurs que le Gouverneur est principalement visé par l'un des hors-la-loi... N'a-t-il pas également été en premier, dans ton viseur ?
Tahlako, Tu es au courant que Momuso fait parti de la bande de criminels. Tu ne dis cependant rien et te retrouves les mains liées, rentrant avec la troupe à Crimson Town. La liquidation des stocks de nourriture et objets vitaux ayant fait de la place dans la diligence, l'adjoint t'as demandé de t'installer sans faire de vague.
Adjoint Cooper, Le Dr. Riagal a partagé avec toi l'information la plus importante qui est ressortie : la prochaine attaque. Tu n'as rien obtenu du natif capturé et tu décides de le ramener avec vous tous à Crimson, lui dédiant une cellule pour quelques jours en cherchant un moyen de communication. Ton travail est de savoir de qui est composé la bande de hors-la-loi pour préparer au mieux la sécurité de ta ville.
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Sujet: Hope Village 
Sam 4 Fév - 21:21
