Owen CooperInscris le : 04/01/2023 Messages : 499 Feuille de personnageDisponibilité RP: OuiDialogue: #99ccccAge: 31Métier: ShérifCaractéristiques: Shérif grincheux | Mer 4 Jan - 19:27 | Owen Cooper
Nationalité : Américain Age : 31 (22/07/1835) Faction désirée : Homme de Loi Métier : Adjoint du shérif Feat sur l'avatar : Tom Hardy by Twistmyflesh on DeviantArt
Quelques défauts et qualités ? ✗ Abrupt Pas l'temps de chercher les mots selon la sensibilité de chaque personne se trouvant face à lui ! Avec sa franchise brute, il ne mâche pas ses mots. ✗ Bagarreur Ah, bien sûr... un trait qui caractérise bien l'ancien bûcheron, qui a beaucoup parlé avec ses poings. Depuis sa nomination en tant qu'adjoint, il s'est cependant calmé. Ce travail implique de nouvelles responsabilités, mais ce qui se passe dans l'ombre d'une ruelle ne peut pas lui faire de tort. ✗ Grossier Une vieille habitude qui lui colle encore à la peau. Il tente néanmoins de faire des efforts, ce qui donne lieu à de sacrées grimaces lorsqu'il s'y adonne. ✗ Empathique Owen voit cela comme un fardeau plutôt qu'un cadeau. Sa sensibilité est bien réelle face aux souffrances d'autrui, à l'injustice qu'ils pourraient subir. Il préfère passer pour un âne stupide et qu'on le laisse tranquille plutôt qu'un gentilhomme prêt à écouter. ✗ Obstiné Il a hâte de rencontrer plus obstiné qu'lui. Ouaip, il a vraiment hâte... ✗ Sociable Ah ça, des connaissances, il en a ! Les amis se comptent sur les doigts de la main, mais les habitants de Crimson, il les connait tous. Ces déplacements fréquents à Bodie lui permettent de rencontrer toujours de nouveaux visages, et il aimait ça, agrandir son cercle de connaissances. Ca lui permet aussi de faire mieux son travail. Plus Owen allonge sa liste de personnes croisées, plus faciles sont les enquêtes et leur déroulement, notamment les histoires les plus complexes. Mais on lui refile plutôt le fond du panier et la sale besogne plutôt que les cas intéressants. ✗ Dépensier Son argent lui permet d'assouvir plusieurs vices : boire sans pour autant tomber dans l'alcoolisme. Fumer comme il respire. Le voir sans une clope au bec c'est qu'il est certainement à sec financièrement.
Signes distinctifs : ✗ 1m87 ✗ Son humour douteux, parfois noir, ne fait clairement pas l'unanimité. Mais il préfère rire que pleurer. ✗ Une blessure de guerre à la jambe droite le fait continuellement souffrir. Les massages à cet endroit lui font du bien, c'est d'ailleurs au saloon qu'il va chercher ce remède.
Phobies & peurs : ✗ Peur de la mort Owen a répondu "Merde" à toute personne lui ayant dit que c'était une noble peur que de craindre la mort elle-même. Il a pissé dans son froc plus d'une fois, à la guerre, voyant maintes fois sa vie défiler sous ses yeux exorbités. ✗ Peur d'avoir une calvitie Ca l'ferait pas mal chier de finir comme son vieux père, qu'il repose en paix.
Questions ciblées Quelle serait la mort de ton personnage ? Ça lui arrivait de se remémorer de saintes paroles qu'il avait entendues au cours de sa vie. Faire preuve de piété... de temps en temps, pour espérer que le Dieu Tout Puissant lui accorde une mort douce. La perspective de son dernier souffle pouvant le paralyser, Owen demandait qu'aucune vie à sauver ne soit entre ses mains à l'instant où il rejoindrait la faucheuse.
Quel est ton but à Crimson Town, à court et long terme ? Le 3 juillet 1863, à Gettysburg, James Hood lui sauvait la peau de justesse. Alors quand ce mec vous envoyait un télégramme en demandant un coup de main dans un patelin paumé de la Californie, vous acceptiez sans poser de question. Owen n'avait pas de femme à aimer qui le retenait prisonnier d'un terrain, ni d'enfant à qui enseigner la dureté de ce monde ; il plia bagage pour rejoindre son supérieur. L'horreur de la guerre ne lui donnait qu'une seule et unique envie, celle de se poser et tenter d'être heureux, tenter de vivre jusqu'à un âge assez avancé pour oser dire qu'il en avait vu des belles, malgré les saloperies.
Où étais-tu lors de l'épidémie de dysenterie en 1857 et comment l'as-tu vécu ? Owen était en Virginie occidentale, à exercer son métier de bucheron en parallèle de l'entretien de la ferme familiale. L'épidémie ne vint pas jusque là, bien que la pauvreté de l'Etat fit son job aussi du côté des mortalités. Il se pliait en quatre pour que ses vieux parents aient toujours de quoi se sustenter dans leur assiette, ainsi que Margaret et sa famille.
Raconte nous ton histoire... ✗ 1835 Été 1835 à Morgantown, en Virginie occidentale. Il en fallut de peu, à savoir quelques kilomètres de terre, pour que la vie d'Owen Cooper qui venait de voir le jour, prenne un tournant différent. Il aurait alors combattu pour le camps opposé à l'Union et serait sans doute mort, au milieu des tranchées. Toute sa vie avant l'armée se passa dans les plaines et les champs entourant la petite ville où tout le monde se connaissait. Au rythme des ragots allant bon train d'une maison à l'autre, Owen grandissait en donnant des coups de mains quotidien à la ferme familiale que son père espérait être reprise par son unique garçon. L'école lui permettait d'acquérir des connaissances basiques telles que la lecture, l'écriture et le calcul mais ça n'était définitivement pas fait pour lui, qui était un manuel ayant besoin du grand air.
✗ 1849 C'était l'année des amours pour Owen, qui se découvrait en tant qu'homme auprès des jeunes filles. Il avait quatorze ans lorsqu'il embrassa pour la première fois Margaret, la fille d'un bucheron du coin. Elle avait de longs cheveux blonds, un visage angélique et des yeux bleus qui lui coupaient le souffle lorsqu'ils s'attardaient sur sa personne. Ils s'étaient très vite entendus et Margaret le présenta à ses parents, malgré les réticences d'Owen qui céda malgré tout. Cela ne faisait que quelques mois qu'ils se fréquentaient en cachette, et pour lui c'était bien trop tôt de rencontrer les père et mère Olsen. Cependant, tout se passa extrêmement bien, si bien que celui qui aurait dû être son futur beau père le pris sous son aile pour lui inculquer le métier de bucheron. Owen avait adoré, et cette activité lui permit d'être plus robuste, plus fort, de dessiner les muscles naissant de l'homme mature qu'il devenait. Hélas ils ne le savaient pas encore, mais après la guerre et ne voulant pas attendre par peur de finir vieille fille, Margaret épousera quelqu'un d'autre. Cette trahison aura tôt fait de piétiner ce qu'il restait du cœur et des sentiments d'Owen, qui à aucun moment ne donnera l'opportunité à la jeune femme de s'exprimer.
✗ 1852 La meilleure année, sans doute, vécue par Owen. Il avait dix-sept ans et fréquentait Margaret depuis trois ans. Leur relation eut des haut et bas, d'abord trop jeune pour être plus que des amis, puis trop jeune pour que cela soit trop sérieux. Sous les conseils de leurs parents respectifs qui voyaient bien que leur enfant s'appréciait beaucoup, on leur avait conseillé de ne pas se presser et d'apprendre à se connaître. La pression du devoir et de la religion était telle que leur couple avait failli voler en éclat plus d'une fois ; néanmoins de ces échecs, ils apprenaient et se relevaient. Avec les bandes d'amis du coin, Owen passait son temps libre à vivre simplement sa jeunesse en parallèle de ses responsabiltés. Il prit le temps de développer son amour et ses amitiés.
✗ 1857 Lors d'un voyage de quelques mois dans un autre état confédéré, pour travailler dans une mine qui rapportait gros pour les ouvriers, Owen se heurta de très près face à l'esclavagisme du peuple afro-américain. La majorité des travailleurs étaient des esclaves qui ne recevaient aucun salaire à la fin de la journée, seule une poignée de blancs avait la chance d'être respecté en tant qu'être humain. Dans les sous-terrains miniers, le rouquin avait plus d'une fois assisté à des horreurs face auxquelles il était resté de marbre ; personne ne réagissant, il avait suivi le mouvement de l'indifférence. Il ne s'était pas pardonné cela, encore à ce jour. Lors de ces longues heures de travail dans l'obscurité illuminée par les lanternes, Owen avait pu faire la connaissance Theodore. Un gars d'environ le même âge, celui-ci ne savait même plus réellement si le prénom qu'il portait fut bien le sien. Ils s'entendaient à tel point qu'un jour, alors qu'Owen éclata de rire après une anecdote de son ami, celui-ci fut tué sur place à coups de pioche. Devant ses yeux, Theodore avait été massacré comme une bête, et il n'avait pas bougé le petit doigt tant la terreur le paralysa.
✗ 1859 C'était à vingt-trois ans qu'Owen s’enrôle dans l'armée, avec l'approbation de son père et les sanglots silencieux de sa mère, qui en pleine nuit priait pour l'âme et la vie de son unique fils. C'était un choix presque pris sur un coup de tête ; il avait vu ses amis porter l'uniforme, et homme valide qu'il était, n'avait pas pu se résoudre à échapper au même sort que les autres hommes du pays. Son apparence robuste cachait pourtant une profonde peur de se retrouver au milieu des coups de feu, et bien qu'il n'ait versé aucune larme sur le champs de bataille, Owen n'en restait pas moins traumatisé par cette période sombre qui laissa nombreuses séquelles physiques et mentales.
✗ 1861 La guerre de Sécession, la bataille de Gettysburg. Avait-il seulement mérité d'en sortir physiquement indemne ? Owen n'en savait foutre rien, mais il était bien content de pouvoir reprendre sa vie là où elle s'était arrêtée. C'était grâce à un homme spécial, qu'il devait de pouvoir à nouveau vivre ; James Hood, un homme à qui il promit de rendre la pareille un jour, si celui-ci lui demandait de l'aide. Les liens forgés par la guerre étaient solides, entre frères d'arme, et sa promesse avait été dite plus sincèrement que jamais.
Durant ces quatre années, Maggie avait pu recevoir d’innombrables lettres. Cependant, la dernière année, Owen était devenu un autre homme, il était fatigué et gardait son énergie pour survivre. Les enveloppes noircies par ses doigts devinrent moins nombreuses, puis rares et inexistantes.
✗ 1865 Après la guerre, il était retourné là où Margaret aurait dû l'attendre - du moins, c'était ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il retrouve son amour de jeunesse la bague au doigt d'un politicien, qui lui n'avait pas perdu son temps à se battre pour son pays. Arh, qu'il les détestait, ceux-là. Ils prenaient les lauriers de la victoire comme s'ils avaient levé ne serait-ce, qu'le p'tit doigt. Comme s'ils avaient pissé dans leur froc tant la peur avait été leur putain au quotidien, à dormir avec eux, à être toujours présente au matin, comme ces sales maladies qu'on chopait entre les cuisses d'une catin. Ouais ils les détestaient, ces hommes. Owen n'avait même pas sourcillé, n'avait pas cherché d'explication. L'ancien soldat avait séjourné quelques semaines dans la ferme de ses parents décédés, avant de recevoir le télégramme du shérif Hood. Il prit quelques jours afin de vendre les terres pour un rien et quitter la Virginie pour toujours, plus rien ne l'y retenant. D'abord à Bodie quelques semaines pour mettre la paperasse administrative en ordre, James était passé plusieurs fois pour reprendre tranquillement contact. Il lui avait le topo sur Crimson, une liste des têtes à surveiller et ceux qui étaient pour le moins inoffensif, les détails de quelques suspects quant à quelques affaires furent mit aussi sur la table. De longues conversations qui donnaient l'impression à OWen de connaître déjà tout le monde... Enfin, il prit la diligence vers Crimson au mois de décembre.
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| Jeu 5 Jan - 3:16 | Aaaah ! Enfin, en-fin, un peu de renfort pour notre bon Shérif. Bienvenue à Crimson Town monsieur Cooper. Nous esperons que le climat et la population du coin seront à votre goût. Quoiqu'il en soit si vous vous attendiez à du repos et couler des jours heureux dans ce bout de campagne je crains que vous êtes au mauvais endroit. Des bandits il y en a et pas des moindres. De véritables gibiers de potences qui n'attendent que de danser au bout d'une corde.
Bon courage pour la suite et la rédaction de votre fiche. |
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Corbeau VeilleurInscris le : 12/08/2022 Messages : 289 Feuille de personnageDisponibilité RP: Dialogue: #Age: Métier: Caractéristiques: Esprit Rusé | |