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 [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement

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Victoria Stanford
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MessageSujet: [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement   [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement - Page 2 EmptyLun 7 Nov - 1:19

Rappel du premier message :


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  • Type de RP: Flashback
  • Date du RP : 03/1857
  • Participants : @Ferdinand Stanford
  • Trigger warning : -
  • Résumé : Les prémisses de l'histoire d'un couple qui cache bien des choses...

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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement   [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement - Page 2 EmptyDim 8 Jan - 23:27



L’attente aurait pu être insoutenable, mais Ferdinand Stanford restait immobile, ces yeux se perdant dans les pupilles de sa promise. C’était un moment qui ne se produirait qu’une seule fois dans sa vie, car l’échec marital était inacceptable pour lui. Ca serait Victoria, et personne d’autre, quand bien même la mort l’emporterait trop tôt - en espérant qu’ils puissent vieillir côté à côté de longues années.

Elle commença à parler, et l’homme agenouillé fut captivé par ses lèvres, qui se mouvaient comme au ralenti dans son esprit. La déclaration de Lady Davis avait provoqué en lui une vague de sensations qu’il n’avait guère l’habitude de ressentir. Il aurait pu être véritablement touché s'il ne contenait pas à ce point ses émotions, alors la seule preuve qui trahissait son état fut sa pomme d’Adam alors qu’il déglutissait. Elle avait dit oui, elle avait accepté d’être reconnue en tant que Mrs Stanford, l’épouse d’un politicien à l’avenir radieux - à supposer qu’il prenne les bonnes directions…

Ferdinand saisit la bague, l’observant une fraction de seconde avant de l’avancer vers l’annulaire, presque religieusement. Le bijoux fut glisser avec aisance, arrachant un sourire à Ferdinand qui ne put s’empêcher de chercher dans le regard de Victoria, le même enthousiasme. Se relevant alors, les jambes légèrement tremblantes, il saisit les mains de sa douce. Vous faites de moi un homme heureux, dit-il avec sincérité. L’attitude de sa fiancée l’invitant à répondre à ses désirs, Ferdinand se permit un rapprochement qu’il n’aurait jamais osé il y a encore cinq minutes. Ses doigts venaient longer, vers le haut, les bras de la lady en espérant déclencher un frisson, le même qui lui parcourait à cet instant l'échine. La proximité de leur visage était maintenant telle qu’il pouvait sentir le souffle de Victoria contre sa peau, balayant presque toute la bienséance exigée par la société dont il faisait preuve. Permettez… Ses mains encadraient à présent le visage de sa future épouse, dont les pommettes roses et saillantes semblaient rougir face à l’emprise enivrante qui s’installait lentement. ..que... Délicatement, il avait posé ses lèvres contre les siennes. La douceur de ce contact était telle qu’il se l’était maintes fois imaginé, et même plus encore. A partir du moment où Victoria lui offrit ce premier baiser, Ferdinand n’en avait cure des réserves de cette mère trop protectrice, et de tout ce qui pouvait bien arriver d’autre.

D'abord réservé, comme toutes les premières fois, l'ardeur de ses lèvres capturant leur jumelle finissait par s’intensifier. Ferdinand l'avait prise dans ses bras, l’invitant près de lui, dans un désir de la sentir davantage contre son torse. Il était si différent d’embrasser une femme tant désirée, non dans le seul but d’un plaisir charnel et éphemere, mais pour une vie entière. Le goût du partage était dès lors bien plus appréciable, pour Ferdinand c’était comme s’il redécouvrait la femme. Dans sa chair et dans le creux de son ventre, la passion brûlante se déchaînait, telle une douce et tendre torture qui ne battrait en retraite qu'une fois assouvie. Se détachant à regret de Victoria, il finit par croiser ses prunelles bleutées, dans un air presque craintif de constater le pouvoir qu'elle avait sur lui, la domination qu'elle pourrait exercer à son égard. Ferdinand revint auprès d'elle, attrapant sa fine main où scintillait la pierre de son affection. Pardonnez mon manque de tenue s'il a pu vous offenser. Il semblerait que je perde mes moyens à cette simple proximité, et je vous confesserai aussi que depuis que j'ai cessé de vous embrasser, il me tarde de recommencer. Le sérieux de ses traits et du ton employé trahissait la véracité de ses paroles. Il n'avait qu'une envie, de se perdre à nouveau à la chaleur de son contact.


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Victoria Stanford
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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement   [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement - Page 2 EmptyMar 10 Jan - 0:19


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Oui. Ainsi donc, pour le restant de son existence, elle consentait à avoir Ferdinand Stanford à ses côtés. Ainsi donc, la jeune Victoria Davis souhaitait mettre un terme à son innocence et à la candeur de son âme en laissant l’homme poser, sur elle, sa marque. Il n’était pas comme tous les autres. Au fond d’elle, elle le pressentait : Ferdinand l’emmènerait aux quatre coins du pays, la ferait voyager, et n’aurait de cesse que de la couvrir de richesses, en témoignait l’imposant collier qu’elle portait déjà à son cou. Un dernier soupir avait quitté ses lèvres alors qu’elle achevait ses mots, scellant son avenir, laissant à l’homme ayant encore un genou à terre l’occasion de conclure ce qui était, en début de cette journée, un simple marché de convenances, en une union qui semblait d’ores et déjà empreinte des prémisses de sentiments plus tendres et profonds.

Il avait ôté le solitaire de son écrin, le portant à l’annulaire de la jeune femme. Pas un instant, elle ne déroba le regard, l’observant glisser contre sa peau l’or blanc et pur. Puis, il fut passé, pour toujours. Observant sa main gauche ainsi habillée, elle finit par relever le regard, pétillant de cette joie contenue, un sourire éclairant son visage dès lors qu’elle lut dans les yeux verts de l’homme cet entrain certain. Il se redressa, la dominant à nouveau de toute sa hauteur alors qu’il verbalisait sa joie avec une simplicité certaine. Tout sourire, Victoria s’était approchée de lui plus encore, portée comme elle l’était sur un nuage de bonheur et où le romantisme semblait avoir sa place. Ils étaient fiancés aussi, ne pouvaient-ils pas désormais s’autoriser quelques rapprochements ?

Alors que ses doigts effleuraient son bras, elle frissonna, les pupilles soudainement aspirées par les siennes, incapable de dévier son regard, le minois doucement relevé vers lui. Ses mains se refermèrent sur son visage alors qu’il lui demandait à demi-mots la permission d’agir. Pour toute réponse, elle ne se déroba pas, cillant un instant, ne sachant que trop bien ce qu’il avait l’intention de faire. Et alors même qu’un second mot sortait de sa bouche, il brisa la dernière distance entre eux. Ses lèvres rencontrèrent celles de cet homme, les paupières de Victoria se fermèrent alors machinalement, ses sens s’éveillant alors qu’elle embrassait un homme pour la première fois.

C’était tendre. C’était doux. Si les premiers instants furent une caresse offerte à sens unique, elle se surprit à entreprendre de mouvoir ses lèvres, à son tour, venant partager l’instant avec lui avec une audace détonante pour la jeune vierge qu’elle était. Ferdinand lui-même sembla se laisser aller dans ce ballet habile, ses bras se refermant sur sa silhouette alors que les mains de la jeune femme trouvèrent son torse brûlant pour la gauche et sa nuque pour la droite, lui conférant un appui non négligeable pour mieux encourager ce baiser. Son être sembla prendre feu, son corps lui dictant presque d’agir plus que son esprit n’était capable de comprendre ce désir qui, doucement, la consumait. Ses reins semblèrent se réveiller pour la première fois et ce fut presque douloureux pour elle de le sentir s’éloigner. Le souffle court, ôtant ses mains comme si elle comprenait qu’ils aient pu mal agir, portant machinalement une main à ses lèvres où il lui semblait encore ressentir le souvenir de ce baiser.

Il y eut un léger instant où il lui sembla que toute la magie du moment flottait toujours là, dans les airs, autour d’eux… Puis il laissa ses doigts retrouver sa main, la tenant dans la sienne alors même que les convenances exigeaient de lui qu’il s’excuse pour l’offense potentielle qu’il ait pu commettre. Confessant l’attraction qu’elle exerçait sur lui, elle releva ses yeux clairs vers lui, lisant son sérieux et sa sincérité. Tâchant de reprendre son souffle, elle avait rougi. « Il n’y a rien à vous pardonner… Si vous recommencez, seulement… Je ne pense pas être capable d’être suffisamment raisonnable pour mieux vous replacer dans le droit chemin… » Car elle expérimentait ces premiers émois, cette sensation douce qui s’instillait dans ses veines, qui la poussait à en vouloir plus encore. Souriant tout en rougissant de plus belle, elle toussota légèrement. « Peut-être… Peut-être devrions-nous… » Rouvrir cette fichue porte ? Elle n’en avait pas la moindre envie. Si elle avait pu demeurer dans cette pièce pour l’éternité à ses côtés, Victoria s’en serait certainement contentée. Seulement, on finirait bien par charger ce battant pour mieux les ramener à la réalité… Surtout lorsque l’on connaissait désormais Charlotte Davis.


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement   [San Francisco, 1857] Toute histoire à son commencement - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 13:44



Lady Davis portait maintenant à son doigt, ce bijou qui la liait au nom des Stanford. Un premier pas avant de signer quelques papiers, de dire oui devant l’autel du Seigneur, qui bénirait cette union en la couvrant de grâce, d’amour et de descendance. Du moins, c’était ce que le coeur de Ferdinand espérait au plus profond de lui, alors qu’il pensait encore possible de concilier sa vie familiale et professionnelle. Il ne savait pas encore à quel point ces futurs buts lui prendraient un temps considérable, que nul ne pouvait récupérer, car celui-ci était bien plus précieux que l'or ou le cuivre enfoui dans les mines.
Ferdinand avait grandi en voyant son père allier ces deux aspects de sa vie, et il s’était toujours dit, qu’il en ferait de même. De façon très naturelle, cette pensée lui était passée, sans douter une seule seconde de sa capacité à mener à bien toute cette facette délicate sur ses épaules. Si seulement Christopher lui avait parlé de l’envers du décors, qui parfois pouvait s’avérer être sombre si l’on n’était pas maître de son destin, si l’on ne se laissait pas engloutir dans les vagues infernales du monde vicieux de la politique.

“Il n’y a rien à vous pardonner” avait-elle déclaré, ses joues s’empourprant suite à ce premier baiser, qui avait laissé Ferdinand tout chancelant. Son coeur n’avait pas cessé de tambouriner dans sa poitrine, ses jambes étaient toujours quelque peu flageolantes, les fourmillements agréables qui parcouraient son corps de long en large n’avaient pas fini leur course effrénée. Et il ne désirait pas que cet état de bien être ultime s’évanouisse dans le temps. Sa main restait contre la joue de Victoria, la caressant lentement de son pouce, tandis qu’il se frayait un passage vers ses lèvres charnues. Les frôlant avec délicatesse, ses yeux restaient rivées sur celles-ci, hypnotisés par le désir qu’elles provoquaient en lui.

Vous… commença-t-il, son souffle irrégulier trahissant l’intérêt, l’impatience qui bouillonnait en lui. Victoria, vous êtes magnifique, en tout point. Je ne le dirai jamais assez. Et malgré les apparences, je peux être de nature taciturne, mais sachez que je le penserai toujours. Quoiqu’il advienne. Une information glissée quant à sa personnalité, dont Lady Davis ne savait encore que peu de chose, après tout. Ferdinand jeta un coup d’oeil à la porte, alors que sa fiancée prétexta que peut-être, ils devraient rejoindre les parents. J’aimerai que cet instant perdure, s’amusa-t-il à murmurer au creux de son oreille. Il sourit, ses doigts longeant maintenant le cou de sa future femme, sur lequel il s’attardait avant d’à nouveau l’attirer contre lui. Ferdinand se permit un autre baiser, qu’il aurait difficilement attendu jusqu’à la prochaine fois. Saisissant sa fine taille, il la serra dans son emprise, comme s’il craignait qu’à tout instant Victoria puisse s’évaporer, comme si ce début d’un bonheur trop parfait n’était pas adressé à un homme tel que lui et que le destin s’était trompé. Mais n’était-ce pas, au fond, une vérité ? N’avait-il pas déclenché toute cette histoire dans le seul but de pouvoir avoir pour épouse, Victoria Stanford ?

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