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 Les couleurs de la garde-robe

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Madelyn Swan
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MessageSujet: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyVen 8 Mar - 11:27

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  • Type de RP: normal
  • Date du RP : 08/05/1866
  • Participants : @Victoria Stanford et Madelyn Swan
  • Trigger warning : /
  • Résumé : Maddie se rend chez les Stanford pour déposer la commande de Victoria en main propre !



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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyVen 8 Mar - 14:00

[postbg=https://zupimages.net/up/23/39/nsb8.png]Dire qu'elle était surexcitée était un euphémisme.
Déjà la veille, Madelyn trépignait d'impatience dans sa chambre ! Elle fit les cents pas durant une bonne trentaine de minutes avant de se dire, aux alentours de 23h, que peut-être quelque chose lui avait échappé sur la robe et qu'il fallait absolument refaire une centième vérification pour être sûre et certaine que tout aille bien, que tout soit parfait pour Madame @Victoria Stanford qui méritait d'après elle le meilleur. Il y avait comme ça des âmes, sur cette Terre, si belles qu'il était impossible pour Maddie de ne pas offrir entièrement de son temps.
Dans son lit, la jeune femme tournait en rond, incapable de trouver le sommeil. Demain, dans quelques heures, son père la conduirait au domaine Stanford pour qu'elle y passe un moment agréable avec la maîtresse de la grande maison. Depuis le jour de son arrivée à l'Atelier, Madelyn n'avait pas arrêté de parler de cette robe magnifique qu'elle préparait pour madame Stanford. Personne n'avait eu le droit de la voir, elle avait travaillé d'arrache-pied dans sa chambre et la cachait d'un drap lors qu'elle s'absentait. Ses parents respectèrent sa décision de ne pas demander d'aide ou de conseil, leur fille souhaitant faire ses preuves.

Dans le chariot menant au domaine, père et fille discutaient ensemble de cette merveilleuse journée pour Maddie. Le flot de paroles qui se déversait de sa bouche faisait sourire monsieur Swan, qui avait été convaincu par sa femme de laisser leur protégée se rendre seule à son point de rendez-vous.

― Madelyn, disait son père dont le regard ne quittait pas la route, ta mère et moi on est fier de ce que tu as accompli. Les yeux de Maddie se posaient sur son papa qu'elle admirait de bien des façons malgré, parfois, la sévérité de ses propos. Il avait le visage d'un homme bienveillant mais pouvait aussi être dur dans son éducation. Parfois ton envie de voler de tes propres ailes... Sa gorge se noua, c'était difficile pour lui d'admettre qu'un jour leur fille n'aurait plus besoin d'eux. Parfois ça me fait peur. Leur regard se croisait, Maddie afficha un petit sourire face à celui qui lui ouvrait son coeur. Tu sais comme la peur peut nous rendre maladroit.. injuste... Elle baissa doucement la tête, il devait certainement parler de l'obligation du mariage qu'Oswald voulait imminent. Mais c'est toujours que pour ton bien et ton avenir, uniquement pour ça.
Madelyn retint un soupir. Ils en avaient déjà maintes fois parlé en famille, autour d'une table bien garnie. Les Swan ne vivaient pas dans l'opulence mais ne manquaient de rien, Madelyn ne savait pas ce qu'était avoir faim ou froid.

― Papa, je le sais bien, répondit la blonde. Je veux juste te prouver qu'il n'y a pas.. qu'un seul chemin, pour moi. Je serai malheureuse si j'épousais un homme pour vivre dans une ferme et n'être... que ça...
C'était au tour du père de pousser un soupir. Ils n'étaient pas d'accord sur tout ça et ne le seraient peut-être jamais. Il finit par hocher la tête sans rien dire, si la conversation continuait ils se disputeraient certainement car il montrerait encore son désaccord. Et il ne voulait pas ! C'était une belle journée, une journée dédiée à Madelyn. Au fond de lui et il en avait honte, Oswald espérait que Madame Stanford n'apprécie pas du tout cette robe confectionnée sur mesure, que cela terrasse sa fille au point qu'elle abandonne ses idéaux et se conforme à la volonté de son père. La culpabilité d'une pensée pareille le rongeait mais elle était plus forte que tout, tant il craignait pour Madelyn ses premiers pas dans le monde, dans la vie.

― Papa ! Regarde ! Elle se leva sur le chariot, faisant frôler à son papa la crise cardiaque. Il attrapa un bout du jupon pour la tirer vers le siège, de peur qu'elle ne tombe et se brise un os, car il imaginait toujours le pire. C'est le domaine ! La modiste dut se rasseoir mais ne quittait pas la bâtisse des yeux. Woaaaaw... soufflait-elle, le cœur battant à tout rompre! Elle jeta un oeil protecteur sur la jolie boite blanche à l'arrière du chariot, qu'elle avait enroulé d'un ruban rose en un parfait nœud. Je suis trop contente papa je vais passer l'après-midi avec madame Stanford !! oh dis tu pourrais le dire aux clients aujourd'hui ! Ils te demanderont forcément où je suis et tu leur diras "Madelyn est en ce moment même avec Victoria Stanford pour lui déposer sa commande !" Elle éclata d'un rire joyeux et s'agita de l'instant où elle avait une vue sur le domaine jusqu'au moment où Oswald s'arrêta près du portail.

Madelyn descendit comme une furie pour récupérer la boite dans ses petits bras et fit signe de la main à son papa.
― Au revoir papa ! Ne reviens jamais me chercher ! rit-elle en poussant la porte du portail avant de marcher le long d'une allée vers la maison. Pour l'occasion Maddie portait un chapeau tout fleuri de sa collection et sa plus jolie robe et elle fit exprès d'être toute de rose vêtue pour aller de pair avec Victoria lorsqu'elle passera à l'essayage.
Elle grimpa une à une les quelques marches du domaine et scruta la grande porte avant de toquer de son petit poing. Les coups étaient si faibles que personne ne dut entendre car elle attendait un petit moment sans oser se répéter. Mais elle commençait à avoir froid et recommença. Cette fois un majordome qui avait l'air très gentil l'invita à entrer.

― Soyez la bienvenue mademoiselle Swan, nous vous attendions.
Elle rougit de plus belle, ils l'attendaient, ils savaient même comment elle s'appelait, c'était trop pour son petit coeur.
― Oh merci monsieur ! Vous savez j'avais vraiment hâte de venir, répondait Maddie en entrant dans la maison, levant la tête dans tous les sens pour admirer tous ses murs, ses tableaux, ses lustres. C'était plus beau encore que dans son imagination. J'ai pensé à ce jour depuis que madame Stanford est entrée dans notre magasin, j'en ai fait des rêves si vous saviez ! même le plus beau de ses rêves n'était pas à la hauteur de la réalité !! Madelyn parlait, parlait, parlait encore ! Elle n'avait aucune idée de la conduite à avoir en présence du personnel et cela... sautait aux yeux.


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Victoria Stanford
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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyJeu 14 Mar - 0:31



« Miss Swan, madame ? Relevant les yeux vers le majordome, délaissant ainsi ce nouveau jouet poilu arrivé quelques jours plus tôt qui, déjà, geignait de ce maque d’attention, la future mère sourit doucement au Majordome de la demeure des Stanford. « Elle est la fille des tenanciers de l’Atelier de l’Ouest, en ville. J’y ai fait confectionner une robe pour le retour de Ferdinand par cette jeune femme et l’ai conviée à me la livrer dès qu’elle serait achevée. Je la recevrai dans mon boudoir et nous irons jusqu’à ma garde-robe. » Jenson sembla s’étouffer, retenant sa surprise dans une quinte de toux à peu près maîtrisée. « Votre garde-r… Madame, n’est-ce pas inapproprié ? Cette jeune fille ne peut pénétrer un lieu qui est si… » « Intime ? Cette jeune demoiselle m’aura dévêtue et revêtue pour mieux me faire essayer l’objet même de ma requête… Il m’est avis qu’accéder à des étagères de vêtements lui soit chose plus fascinante qu’intrusive. Et je lui ai fait une promesse, Jenson. » Victoria Stanford était une femme de parole et cela, le Majordome le savait. Il opina du chef, s’inclinant doucement avant de prendre congé. L’heure n’était pas encore à recevoir cette jeune demoiselle mais l’homme avait souhaité connaître les projets de sa maîtresse pour les prochains jours afin de gérer au mieux l’organisation de la maison. Entre les souhaits de Victoria et ceux de son invité à long terme, monsieur Tiffany, l’homme jonglait habilement entre requêtes et visites. S’il voyait que la jeune épouse de son maître se portait mieux, il ne s’était pas attendu, à cet instant, à devoir envisager une grande conversation portant sur des robes à venir…

*****

Louisa acheva de placer la dernière boucle de cheveux châtains à sa place, Victoria pouvant admirer la beauté de son reflet dans le miroir de la coiffeuse. En plusieurs semaines, son teint s’était doucement amélioré, rendant à ses lèvres charnues leur couleur bois-de-rose, et à ses joues un éclat qui témoignait de la vie qui l’habitait plus que de raison. Remerciant cette femme de chambre qui l’épaulait depuis maintenant de nombreux mois, elle se releva, caressant l’arrondi plus marqué de son ventre qui se constatait sous le tissu bleu foncé qu’elle portait. Nul bijou ne lui fut proposé, l’heure n’étant pas à quelque exhibition que ce soit, son agenda du jour se façonnant autour du domaine et de la volonté de tenir compagnie à Joshua Tiffany. D’un nom prononcé avec tendresse, elle poussa le jeune cavalier King Charles à redresser son adorable bouille avant de quitter le panier qui se trouvait là pour venir à ses pieds, sa petite queue touffue gigotant de droite à gauche. Se penchant avec prudence, elle s’emparant de canidé, glissant ses doigts dans ses longs poils soyeux qu’elle caressa. Le petit animal tenta bien de venir offrir quelques coups de langue bienheureux à la jeune femme qui le tint suffisamment à distance en riant. Car elle riait à nouveau.

D’Horace Hudson, elle garderait à jamais ces initiales gravées sur son omoplates gauches, désormais visible dès lors que l’on retirait sa robe, la peau se régénérant dans des marques rougies, encore fragiles. Ses nuits n’étaient plus, toutes, l’objet de terreurs qui la poussaient à hurler à plein poumons, persuadée que le monstre se trouvait encore et toujours entre ses murs. Quant à son enfant, il avait su se manifester plus que de raison et rassurait quotidiennement celle qui le portait avec affection par quelques mouvements de plus en plus vigoureux. Victoria avait, doucement, repris goût à la vie, redécouvrant le plaisir d’exister et de sentir les rayons du soleil caresser son visage, de l’aube au crépuscule. La compagnie de ceux qui tenaient à elle avait été précieuse. Que ce soit le docteur Riagal et ses lectures, Joshua Tiffany et son inconditionnel tempérament effronté, ou ce fantôme du passé qu’était Jamie Anderson, ravivant par sa simple présence cette légèreté en elle, cette façon simple d’illuminer une pièce simplement en existant. Une seule pièce manquait à ce parfait échiquier.

Ferdinand était encore incapable de lui annoncer une date de retour. Voilà désormais trois semaines qu’ils s’étaient quitté, dans les larmes et la peine, dans les cris et la colère. Du ressentiment, elle en éprouvait toujours quand elle songeait à la manière dont il avait agi, se sachant plus légitime que cela à mériter amour et tendresse. Seulement, le temps et la distance avait transformé la rancœur de ses lettres en des mots plus tendres, rappelant la force de son amour pour lui, se réfugiant dans ces émois pour ne pas avoir à faire face à d’autres, destinés à celui qui portait l’uniforme chaque jour que Dieu faisait.

Jenson frappa à la porte de la chambre de la jeune femme avant de s’y présenter, tirant Victoria de ses pensées. « Madame Stanford ? Une jeune demoiselle s’avance jusqu’à votre porte. Elle semble porter un paquet de taille relativement importante. » Elle haussa les sourcils, se penchant à nouveau pour permettre à Lucky de retrouver terre. « Miss Swan, je présume ? » Victoria hoche doucement la tête, un sourire léger s’emparant de ses lippes rosées. « Il semblerait, en effet. Louisa, veux-tu bien t’assurer que tout est en place pour sa venue dans la garde-robe ? Jenson, faites-la monter dans mon boudoir, je l’y attendrais. Et dites aux cuisines de faire monter du thé, également. » Le majordome acquiesça autant que la femme de chambre et tous quittèrent les lieux. Victoria, alors talonnée par son nouveau compagnon à quatre pattes, prit la direction de la pièce annoncée.

***

« Soyez la bienvenue, mademoiselle Swan. Nous vous attendions. » Le Majordome, impeccablement vêtu et présenté, fit alors entrer la jeune invitée de sa maîtresse entre les murs de la forteresse dont il était le maître des clés. Oh merci monsieur ! Vous savez, j’avais vraiment hâte de venir ! Il offrit à la jeune personne à l’enthousiasme débordant un sourire parfait, plaqué sur ses lèvres. Il l’invita alors à ôter son manteau qu’un valet vint attraper avant de disparaître à nouveau. Ainsi commençait le bal des domestiques pour Madelyn Swan. « Suivez-moi, je vous prie. » J’ai pensé à ce jour depuis que madame Stanford est entrée dans notre magasin, j’en ai fait des rêves si vous saviez ! Même le plus beau de ces rêves n’était pas à la hauteur de la réalité ! Grand Dieu, mais que devait-il bien répondre à cela ? Avait-elle seulement conscience que, de par leur position respective, il ne pouvait se permettre d’échanger avec elle bien que, en termes d’échelle sociale, il lui était probablement supérieur, d’une certaine manière ? Voilà une situation inédite qui avait donc de laisser le Majordome pensif autant que silencieux. D’un pas mesuré, il grimpa le grand escalier du hall d’entrée, laissant la jeune demoiselle admirer, dans la montée, l’immense portrait représentant le couple Stanford, réalisé la première année de leur mariage. L’un comme l’autre avaient changé, les traits juvéniles de l’épouse se lisant à travers les coups de pinceau quand le bonheur semblait encore possible sur ceux de Ferdinand Stanford, avant qu’il ne soit dévoré par ses ambitions diverses.

Arrivés à l’étage, ils prirent la direction de l’aile ouest, où se situaient les appartements du couple. D’un côté, ceux de Ferdinand et la pièce maîtresse qui était la sienne, son bureau. De l’autre, les appartements de Victoria. Ouvrant une porte, le majordome révéla un couloir aux couleurs pastel, sur lequel débouchaient plusieurs portes. Avec un air cérémonial, il frappa quelques coups contre le battant de la première, la voix de Victoria se faisant entendre derrière celui-ci. « Entrez. » L’homme s’exécuta, ouvrant la porte en la poussant. « Mademoiselle Swan, madame. » Et alors, il s’écarta, laissant à Madelyn le loisir d’entrer à son tour.

La pièce était majoritairement composée d’un bleu clair qui semblait faire du ciel une immensité. Des moulures ornaient le plafond blanc. Le boudoir n’était pas un lieu très vaste mais été habité par une bibliothèque et une petite table de bois vernis autour de laquelle des fauteuils étaient disposés, dans une harmonie parfaite pour créer un véritable cocon. Devant la fenêtre, une méridienne dans les mêmes tons permettait à celles qui s’y aventuraient de converser en observant l’horizon qui s’offrait à elles, sur le parc de la propriété. Victoria, alors, se leva, quittant le fauteuil dans lequel elle avait pris place, un sourire tendre se posant sur ses lèvres alors que son regard rencontrait celui de la jeune femme. « Soyez la bienvenue, mademoiselle Swan. C’est un véritable plaisir de vous recevoir en ma demeure… J’espère qu’elle ne sera nullement une déception. » Elle eut un hochement de tête pour Jenson qui quitta la pièce, fermant la porte derrière lui. En ces murs, nul ne saurait déranger la maîtresse des lieux en lui laissant l’intimité qu’elle venait y chercher. Seul le thé qu’elle avait su demander pourrait éventuellement s’imposer quand il serait monté.


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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyLun 18 Mar - 17:25

[postbg=https://zupimages.net/up/23/39/nsb8.png]Ca alors, pour ne pas être bavard, il ne l'était pas du tout ! Madelyn regardait le majordome avec ses grands yeux bruns, le questionnant du regard. Il était peut-être payé pour ne pas parler, c'était possible non ? Sophia Swan avait déjà plusieurs fois parlé à sa fille des lubies des riches aristocrates qui ne savaient plus quoi faire de leur argent. Mais Maddie était sûre et certaine que madame @Victoria Stanford n'était pas comme ça ! L'argent jeté par la fenêtre ne correspondait pas à l'image qu'elle reflétait ! Elle avait osé dire à sa mère, dans une conversation énergique après le départ de madame Stanford du magasin : "c'est moi qui viens de passer au moins une heure avec elle alors je peux te dire maman que je la connais assez bien." Elles en avaient ri, sa maman levant les yeux au ciel pour espérer que le bon Dieu sauve sa progéniture.

Ils arrivèrent devant un grand escalier et c'était là que Madelyn s'arrêta, observant cette route qui menait au paradis. Un autre paradis que celui de la Bible, bien sûr ! Elle pensait à son Eden à elle et elle en avait plein, aujourd'hui c'était la chambre de Victoria et tous ses parfums, ses miroirs de toutes les formes, ses luxueux tentures et tapis et sa garde-robe princière où la couturière avait envie de sentir l'odeur des tissus les plus chers.
- Oh monsieur... quand je vais commencer à monter ses marches... plus rien ne m'arrêtera ! Et elle gravit un par un l'escalier, sa précieuse boîte entre les doigts. Mais Madelyn s'était trompée, il y avait ce grand tableau parfaitement disposé sur le mur, imposant. On aurait dit que le Gouverneur sur la peinture regardait de haut tout ceux qui s'aventurait chez lui et ça même quand il n'était pas là ! Mais celle qui rendait cette oeuvre parfaite, c'était madame Stanford. Maddie s'approcha et se hissa sur le bout de ses pieds, voulant voir de plus près à quoi ressemblait Victoria quand elles avaient plus ou moins le même âge.
- Elle est si belle, vous ne trouvez pas ? sourit la jeune modiste qui tourna un regard embué vers le majordome, déjà en haut des escaliers. Elle renifla et poursuivit son chemin. Oh la la j'espère que je ne vais pas trop parler, ça m'inquiète déjà à dire vrai, expliqua-t-elle en longeant un couloir. Vous imaginez si je lui fais mal à la tête ou pire, si elle trouve ce que je dis inintéressant et dénué d'intérêt et qu'elle me demande de repartir avant la fin de notre rendez-vous ?? Madelyn écarquilla soudainement les yeux. Mais comment sait-on que c'est la fin du rendez-vous ?!

Aucune réponse du majordome, il était décidément d'aucune aide !

Finalement elle garda le silence le reste du chemin, jusqu'à cette porte où le vieil homme toqua. Il avait l'air vieux mais se tenait si droit, il portait son uniforme avec une classe indescriptible et Madelyn avait eu envie de le lui dire mais n'osa plus ouvrir la bouche.
- Entrez.
- Mademoiselle Swan, madame.
Celle qu'on annonçait trépignait d'impatience derrière le domestique, bougeant sa tête en horizontal comme en vertical pour tenter de voir à l'avance un détail, un bout de cheveux, ou quoique ce soit d'autre en rapport avec Victoria. Le majordome lui fit alors de la place et elle reprit sa posture initiale comme si de rien n'était.
- Soyez la bienvenue, mademoiselle Swan. C’est un véritable plaisir de vous recevoir en ma demeure… J’espère qu’elle ne sera nullement une déception.
Madelyn alors muette, marchait lentement vers la maîtresse de maison, serrant dans ses bras le paquet emballé du ruban. Son coeur battait et elle sentit ses mains devenir moites sur le carton de la commande. C'était très intimidant et excitant de se retrouver ici, mais elle ne sut ce qu'elle devait faire. Est-ce qu'il fallait poser l'emballage sur un meuble ou le lui donner ? Devait-elle en sortir elle-même la robe ? Elle se sentit tout à coup ridicule et ses yeux avaient commencé à s'embuer de larmes qu'elle retenait le plus fort qu'elle put. Baissant doucement la tête pour regarder ce magnifique ruban, qu'elle avait mis un moment à lui donner cette forme floral, Maddie répondit d'une toute petite voix.
- Je vous remercie beaucoup pour l'invitation madame, j'en suis vraiment très honorée et ô grand jamais il ne sera question de déception vous concernant !
Madelyn était si contente qu'il n'y avait personne pour la voir se couvrir de honte à ce point! Fort heureusement le majordome était parti et seule Victoria serait témoin de son incapacité à lever les yeux et parler correctement. Son état allait passer une fois qu'elle se sentirait bien, il fallait qu'elle se calme et n'en fasse pas toute une histoire de cela !...
- Voici votre commande madame, c'est à moi d'espérer qu'elle ne sera nullement une déception. Elle tendait la boîte mais comme elle était grande et que Victoria était enceinte, Maddie se ravisa.
- Voulez-vous que je la déballe ou vous préférez vous en charger ? Vous savez moi quand je reçois quelque chose j'adore l'ouvrir de moi-même c'est toujours bien plus amusant et excitant que si quelqu'un le fait pour vous, alors mon conseil serait que vous le fassiez vous-même, sauf si votre état ne le permet pas alors je m'en chargerai avec plaisir !
Ca y est, Madelyn reprenait ses esprits !


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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyMar 19 Mar - 23:11



Oh monsieur… Quand je vais commencer à monter ces marches… Plus rien ne m’arrêtera. Jenson aurait presque espéré que quelqu’un ou quelque chose ne vienne la contre dire mais ne pouvait nuire à l’enthousiasme précieux de la jeune demoiselle. C’était donc avec un professionnalisme certain qu’il avait ouvert la voix à cette extravagante blondinette au charme certain. Il ne doutait pas, d’ailleurs, qu’elle puisse faire tomber des cœurs… A condition d’apprendre à se taire. Elle est si belle, vous ne trouvez pas ? Il aurait été inconvenant pour lui de répondre à cela et pourtant… Face au portrait du couple Stanford, son regard protecteur, paternaliste, avait coulé vers ce visage tendre qui ne lui rappelait que les premiers jours de sa douce maîtresse. Oui, elle était belle, comme ces femmes que l’on ne peut qu’imaginer, décrites comme parfaites dans ces ouvrages précieux. Et malgré sa beauté, Victoria n’était en rien un monstre manipulateur comme cela pouvait devenir trop souvent le cas dans ces histoires. Elle était douce, une âme lumineuse qu’il s’évertuait à protéger chaque jour que Dieu faisait car il avait le sentiment que si elle périssait, la Terre entière en serait ébranlée. Les traits enfantins de l’épouse du gouverneur se lisaient sur cette toile, tout comme cette innocence dans son regard. Une innocence que Jenson craignait voir disparaître à tout jamais.

***

Victoria n’eut aucun mal à aviser la présence de la boîte rectangulaire entre les mains de la jeune mademoiselle Swan. Il lui semblait qu’elle était bien plus soignée encore que toutes les boîtes qu’elle avait pu recevoir jusqu’alors. Debout, un sourire délicat sur ses lippes rosées, la maîtresse de maison ne détonnait en rien avec les lieux, reine dans son palais, tendre prison dorée. En ces lieux, elle n’avait jamais fait entrer quiconque. Qui, à dire vrai, aurait su légitimer une place dans le boudoir de la future mère ? Sa propre génitrice n’avait été encore autorisée à rendre visite à sa fille quand sa belle-mère était tenue à l’écart par les soins de Ferdinand. Des dames de lignage suffisant pour s’accorder un thé en toute intimité, il n’y en avait aucune à Crimson et même les rencontres menées à Bodie ne s’étaient encore aventurées jusqu’ici.

Dans son souvenir, la jeune blonde face à elle faisait part d’un entrain à toute épreuve et ne laissait que peu de place au silence aussi, celui qui s’installa inquiéta légèrement Victoria qui fronça ses sourcils délicats, soudainement concernée par un problème qu’aurait pu affronter la jeune demoiselle sur sa route. Elle ouvrit la bouche, prête à s’assurer que tout allait bien quand, finalement, une petite voix se fit entendre, l’intimidation faisant vibrer ces quelques mots. Je vous remercie beaucoup pour l’invitation, madame. J’en suis très honorée et ô grand jamais il ne sera question de déception vous concernant. L’inquiétude, immédiatement, fut chassée des traits de la maîtresse des lieux qui laissa son visage se pencher légèrement sur le côté, la mine plus avenante encore. « C’est à moi de vous remercier. Vous m’évitez un nouveau trajet jusqu’à la ville dans ma condition. J’espère que vous aurez su venir jusqu’ici en toute sécurité. » Elle aurait volontiers laissé l’espace qu’était son boudoir la pousser à quelques confidences quant à la déception qu’elle pouvait représenter dans certains yeux mais s’abstint, ne souhaitant pas créer de malaise chez sa jeune invitée.

Voici votre commande, madame. C’est à moi d’espérer qu’elle ne sera nullement une déception. Elle eut un léger rire, s’avançant d’un pas vers sa jeune protégée qui, contre toute attente, se ravisa dans son geste initial, provoquant la surprise chez Victoria. Voulez-vous que je la déballe ou préférez-vous vous en charger ? Si elle ne s’était pas attendue à cette question, la jeune femme fut presque rassurée d’entendre le flot de parole qui suivit et qui ressemblait bien plus au souvenir qu’elle avait de la jeune artisane. Evoquant sa propre vie et ses choix, elle ne fit que mêler plus de mots encore dans un brouhaha qui habita bien vite l’ensemble de la pièce. Et qui ne fut stoppé que lorsqu’elle en jugea certainement le meilleur moment. Doucement, Victoria s’était approchée de la jeune personne qui se trouvait là, une main réconfortante venant glisser sur son épaule avec douceur. « Respirez donc, miss Swan. » Parce qu’il lui semblait plus que probable que la jeune enfant ne soit en apnée depuis de longues minutes désormais. « Posez donc cette boîte sur la console. Le thé va nous être monté et il sera posé sur la petite table d’appoint. Et si j’aurais grand plaisir à ouvrir moi-même le couvercle de cette précieuse commande, je vous prie de bien vouloir vous occuper du ruban. Je crains que la dextérité m’ait quitté, depuis que je porte cet enfant. » Ce n’était pas la seule chose qui avait changé, en réalité. Victoria se trouvait plus sotte qu’à l’accoutumée, plus distraite et avait tendance à oublier bien des choses pourtant triviales. Ne lui avait-on pas, pourtant, assuré que cela soit normal ? « J’espère que vous aurez su ajuster vos mesures au mieux… Je crois que, depuis qu’il s’est à nouveau fait sentir, cet enfant n’a fait que grandir et j’ai le sentiment que toutes mes robes ne deviennent trop étroites. » Une réalité qui demandait à être ajustée, Victoria n’ayant que bien peu de choix vestimentaire en la région et bien peu de possibilités quand à refaire des toilettes. Madelyn pourrait-elle seulement reprendre une partie de ses tenues pour espérer les ajuster momentanément ?


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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyDim 24 Mar - 10:00

[postbg=https://zupimages.net/up/23/39/nsb8.png]Madame Stanford ressemblait déjà à un ange en temps normal, mais tout de suite avec cet air avenant sur son visage, Madelyn lui trouva encore plus de similitudes avec un être céleste. Dans sa belle robe au milieu de son boudoir, assise avec ses parfaits cheveux sur la tête. Si ce n'était pas un grand péché d'aimer une autre femme, Maddie aurait aimé Victoria plus que tout !
― C’est à moi de vous remercier. Vous m’évitez un nouveau trajet jusqu’à la ville dans ma condition. J’espère que vous aurez su venir jusqu’ici en toute sécurité. La jeune modiste fit profil bas, gênée de l'inquiétude de la maîtresse à son égard. Elle hochait timidement de la tête, murmurant entre ses lèvres que tout s'était bien passé. Pour une fois qu'elle prenait la route pour autre chose que Bodie, cela avait été un beau moment avec son père !
― A l'avenir si je pouvais vous éviter plus d'une fois un trajet, Madame, cela ne me dérangera pas de venir pour vous faciliter la vie. Ce qu'elle ne disait point, c'était que cela l'arrangeait aussi et Madelyn même si elle savait Madame Stanford intelligente, ne se doutait pas réellement qu'elle le devinerait ! C'était facile à savoir, il n'y avait qu'à regarder l'enthousiasme de cette blonde et son petit sourire en coin !

Le stress qui avait pris Maddie en otage ne lui avait même pas fait voir ce merveilleux petit chiot gentiment assis sur le sol à regarder ce spectacle nouveau pour lui. Oh ça, si Madelyn l'avait vu ! Elle aurait demandé permission pour le caresser et le choyer tout son séjour durant entre ses murs, car elle ne résistait à aucun animal aussi mignon. Puis, un chien comme ça, elle n'en avait même jamais vu ! Dans Crimson il n'y avait que des bâtards errants qui chipaient la nourriture des commerçants.
La main réconfortante de @Victoria Stanford toucha son épaule, ravivant l'état quand tout ce qu'elle avait désiré était de la calmer.
― Respirez donc, miss Swan.
Madelyn rougit de plus belle, elle sentit plus que jamais ses joues devenir aussi rouges que... que lorsque monsieur Tiffany s'était présenté à l'Atelier. Elle avait en réalité hâte de le voir revenir, sa compagnie avait été incroyablement révélatrice pour Maddie qui n'avait pas fini de se découvrir et cette simple porte qu'elle avait entrevu, nourrissait des rêves entiers ses nuits solitaires.
― Excusez moi Madame, c'est juste.. l'émotion, je suis très émotive, renifla-t-elle bruyamment avant d'afficher son plus beau sourire. Elle n'arrivait tout simplement pas à réaliser qu'elle se tenait bel et bien dans le domaine des Stanford, une des plus riches familles de la Californie, dans la maison même où le Gouverneur résidait et prenait d'importantes décisions, dans l'endroit où l'un des plus recherchés des hors-la-loi avait fait d'une nuit, un cauchemar...
― Posez donc cette boîte sur la console. Maddie s'exécuta, elle n'était plus en mesure de prendre des décisions et accepta volontiers les consignes précieuses de la plus belle femme qu'elle n'avait jamais vue. Le thé va nous être monté et il sera posé sur la petite table d’appoint. Et si j’aurais grand plaisir à ouvrir moi-même le couvercle de cette précieuse commande, je vous prie de bien vouloir vous occuper du ruban. Je crains que la dextérité m’ait quitté, depuis que je porte cet enfant.
― Oui Madame ! Elle s'empressa de porter ses doigts aux rubans avec délicatesse, pour ne pas le froisser. Victoria pourra toujours le réutiliser ultérieurement pour en faire un autre usage. Lequel, aucune idée, mais il y avait forcément un objet fait sur mesure pour porter ce magnifique ruban et laisser une trace de son passage sous ce toit. Pendant que la couturière défit le nœud, elle écouta d'une oreille Victoria qui s'inquiétait des mesures prises le jour de son arrivée. Aujourd'hui, elle s'était un peu plus enveloppée, son enfant ayant encore grandi dans son ventre.
― J'ai tout prévu, Madame Stanford, j'ai rajouté quelques mesures à ceux prisent initialement. C'est ma mère qui m'a rappelé qu'un bébé grandit vite dans le sein de sa maman ! Sophia Swan l'avait sauvée sur ce coup-là, elle voyait sa fiche travailler d'arrache-pied sans jamais prendre en compte cet aspect de la condition de sa cliente. Alors sans paraître trop intrusive, elle avait conseillé sa fille avec délicatesse. Le ruban fut enfin défait, Madelyn le déposa à côté de la grande boîte et alors qu'elle le fit, le regard tendre d'une boule de poils aussi petite que trois pommes croisa ses yeux. D'un coup, son cœur se gonfla d'amour et elle s'agenouilla près de ce chiot.
― Il... est... magnifique !! Vous  avez un chien, je l'ignorais ! Comment cela a-t-il pu m'échapper... murmura-t-elle vers la fin de sa phrase, à voix basse, elle qui avait pourtant si longuement observer la maîtresse du domaine. Peut-être qu'elle ne le prenait pas lors de ses déplacements et que cet adorable animal ne pouvait pas sortir de l'enceinte sécurisé du domaine !
― Puis-je le caresser ? s'émerveilla Madelyn en tendant déjà lentement les doigts vers la petite peluche.


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Victoria Stanford
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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyLun 8 Avr - 0:08



Victoria mesurait la grandeur de son aura grâce à la jeune artisane et son comportement. Dès lors qu’elle parlait, il lui semblait possible d’inciter la jeune demoiselle qui se trouvait là à se plier en quatre pour la satisfaire. Aurait-elle eu le cœur corrompu par la volonté d’asseoir sa supériorité, peut-être en aurait-elle profité. En l’occurrence, la situation la mettait tout autant mal à l’aise que semblait parfois être la jeune tête blonde, bien qu’il était son devoir de ne rien laisser paraître. Madelyn semblait prête à réaliser le trajet en tout temps pour elle et, dans les circonstances actuelles, Victoria ne pouvait que l’encourager à cela mais… « Ne vous inquiétez pas, j’apprécie passer du temps en ville, que ce soit pour rendre visite au docteur Riagal ou même pour me promener dans les rues de la ville et rencontrer chacun des habitants de celle-ci. Dès lors que cet enfant sera né, je serai bien plus disposée à me déplacer comme bon me semble sans craindre pour lui. En attendant, en effet, je serai ravie de vous recevoir autant de fois qu’il sera nécessaire. » Car c’était bien sa grossesse qui lui commandait de rester non loin de sa demeure, par crainte de se retrouver à accoucher dans des circonstances bien moins plaisantes qu’elles n’auraient pu l’être au fond de son lit.

Finalement, percevant le trouble de la jeune mademoiselle Swan, Victoria s’était avancée jusqu’à elle, tâchant de se montrer réconfortante. |i]L’émotion.[/i] Victoria connaissait bien cela aussi, un sourire délicat vin orner ses lippes charnues avec tendresse. Les émois étaient chose courante chez les demoiselles et pourtant, les dompter pour mieux les dissimuler était un art dans lequel Victoria avait été forcée d’exceller. Personne ne devait savoir ce qu’elle ressentait. Son apparence et son attitude devait toujours signifier ce que l’on attendait d’elle, quand bien même cela ne serait pas en adéquation avec ses pensées. Ainsi était faite la vie de celles qui fréquentaient le beau monde, incapable d’exister autrement qu’à travers des apparences, ne se dévoilant réellement qu’à une maigre poignée d’individus véritablement dignes de confiance. Un jour, peut-être saurait-elle expliquer tout ceci à la jeune créatrice, afin de l’aider à affronter le véritable monde, celui dans lequel elle semblait aspirer à vivre.

Offrant les directives que la jeune blonde semblait attendre, elle fut heureuse d’entendre l’affirmation de la jeune couturière avant de la voir s’employer à défaire le ruban avec soin, souriant avec tendresse devant la précision de ses gestes. Elle n’avait qu’une crainte : Ne plus être capable d’entrer dans la robe qu’elle avait pourtant si longtemps désiré. Après tout, un mois était passé, presque, et l’enfant en elle s’était si bien accroché à la vie que son ventre s’était plus arrondi encore. J’ai tout prévu. C’est ma mère qui m’a rappelé qu’un bébé grandit vite dans le sein de sa maman ! Le sourire de l’épouse du gouverneur s’était élargi face à cette nouvelle, caressant machinalement ce ventre qui détenait le plus précieux des trésors de ce monde. « Votre mère aurait probablement bien des enseignements à m’offrir sur la maternité également… Remerciez-la donc pour moi, quand vous rentrerez. » Le ruban fut défait et la boîte laissée à sa disposition pour qu’elle puisse mieux découvrir l’ouvrage réalisé par la jeune demoiselle. Victoria, intérieurement, savait qu’elle ne pouvait être déçue seulement, elle n’avait encore que très peu vu ce dont la jeune Madelyn Swan était véritablement capable.

Le regard de Madelyn tomba sur le sol et face à sa descente vers le sol, Victoria comprit rapidement la raison de son attention. Lucky était toujours là, observant l’intruse avec ses grands yeux et une curiosité certaine. Qu’on lui accorde enfin un peu d’attention l’encouragea à remuer la queue avec vivacité, soudainement fort intéressé par ce que cet autre bipède pourrait bien lui offrir. Il est magnifique ! Vous avez un chien, je l’ignorais ! Comment cela a-t-il pu m’échapper ? « Lucky n’est ici que depuis une poignée de jours… Un présent de Ferdinand arrivé de Sacramento. » Et qui n’était là que pour tromper l’absence de l’époux éloigné, elle le savait. Puis-je le caresser ? Victoria acquiesça. « Il n’est pas farouche, mais peut être joueur. Il ne devrait pas s’en prendre à vous. » Laissant la blonde découvrir le canidé, elle s’employa de son côté à honorer le travail accompli de la jeune Madelyn en ouvrant le paquet qu’elle lui avait mené. Ses doigts se refermèrent sur le couvercle de la large boîte, le soulevant alors avec lenteur avant de le décaler. Victoria, alors, eut un aperçu de la beauté de cette création.

Le rose n’était pas une couleur qu’elle affectionnait, d’ordinaire, ayant appris à harmoniser bon nombre de ses vêtements avec ses yeux bleus, les faisant ressortir par cette utilisation. Elle s’était laissé convaincre, par la jeune fille qui se trouvait dans la même pièce qu’elle, convaincue par ses arguments et désireuse d’apporter un changement notable dans ce que serait le retour de son époux. Une nouvelle ère, une nouvelle page après les tourments endurés lors des dernières qu’ils avaient su écrire ensemble. L’étoffe légère qu’était la mousseline de soie offrirait aux divers mouvements de la jeune femme une fluidité incroyable. Le vêtement différait grandement de ce qu’elle avait pour habitude de porter, de ce que les salons mondains encourageaient à revêtir. Mais n’était-ce pas l’occasion ? « C’est magnifique… » Ses doigts vinrent effleurer le tissu, brodé à divers endroits, les finitions des coutures étant parfaites. Elle n’eut guère l’occasion d’en dire plus qu’on frappa à la porte. « Le thé, madame. » Jenson ouvrit la porte à un valet de pied qui s’avança avec le plateau, le déposant sur la table d’appoint qu’elle avait désigné à Madelyn quelques instants plus tôt, avant de verser le contenu de la théière en porcelaine dans les tasses assorties. « Merci Jenson… Pouvez-vous faire dire à Louisa que nous ne tarderons pas à venir dans la garde-robe afin d’essayer la merveille façonnée par miss Swan ? » Le majordome hocha la tête avant de refermer le battant de la porte, une fois le valet sorti du boudoir. Victoria tourna son regard vers la jeune demoiselle. « Avez-vous d’autres obligations ? Je ne voudrais pas abuser de votre temps et puisque je vous ai promis bien des choses lors de cette visite, j’entends honorer ma parole et espère pouvoir avoir le temps de faire cela de la meilleure des manières. »


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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyDim 14 Avr - 14:06

[postbg=https://zupimages.net/up/23/39/nsb8.png]Quand Victoria Stanford parlait, la jeune modiste était obnubilée par la délicatesse de sa voix, par ses lèvres qui bougeaient avec une grâce fidèle au personnage, par son regard plein de douceur à chaque fois qu'il se posait sur elle.
Madelyn devrait certainement arrêter de la fixer comme ça, c'était malpoli et ça pouvait être anxiogène pour la dame du Domaine ! Mais l'admiration qu'elle lui vouait dépassait l'entendement, dans une vie où Madelyn n'avait connu que modestie en tout point, elle semblait être là en présence d'un ange que Dieu avait mis sur son chemin. Sinon pourquoi Victoria se serait-elle déplacée jusqu'à son magasin, où même aurait pris la peine de venir vivre à l'Ouest ? C'était bien sûr une pensée très égoïste de la part de Maddie, qui en venait à penser que le Seigneur lui-même avait soufflé dans l'oreille de madame Stanford de venir ici, pour plaire à une jeune rêveuse sans trop de sous ! Mais bien que ce défaut exista bel et bien, la chapelière ne voyait pas Victoria comme une marionnette là pour la divertir. Elle la considérait comme un autre être humain avec des sentiments et un cœur qui bat. Rien ne pouvait la défaire de cette pensée superstitieuse peut-être, qu'elles étaient liées pour accomplir quelque chose ensemble.
― Votre mère aurait probablement bien des enseignements à m’offrir sur la maternité également… Remerciez-la donc pour moi, quand vous rentrerez.
― Ce sera fait madame ! répondit Maddie d'une élégante courbette à son échelle. Si Sophia recevait de tels remerciements, il était sûr et certain qu'une fois le message passé, elle prendrait du papier et une plume pour écrire à  @Victoria Stanford ! Elle se vanterait ensuite auprès de ses amies de correspondre avec la femme du Gouverneur et userait de cette notoriété de bas étage pour s'en faire une publicité ! "Sophia Swan, l'amie de madame Stanford qui s'habille d'ailleurs à l'Atelier !" Il était clair que ça ferait une explosion de vente auprès des bonnes gens mais non ! Madelyn l'empêcherait d'agir de la sorte ! Elle n'était même pas sûre de vouloir transmettre ses remerciements car les habitudes de sa mère était bien connu de la fille.

A l'arrivée du petit chien, l'attention de la blonde avait fugué vers celui-ci.
Elle eut l'accord à pouvoir le caresser et s'en donna à cœur joie en se mettant à son niveau pour ne pas lui faire peur.
― C'est un merveilleux cadeau de la part de votre époux ! s'émerveilla Madelyn dont la main s'afférait déjà à câliner chaque centimètre de poils. Lucky... Un choix de nom qui pouvait en dire long sur la maîtresse, si seulement quelqu'un se penchait un peu plus sur elle. Encore jeune, la modiste s'attardait beaucoup sur le paraître sans se douter qu'un sourire pouvait cacher une tristesse infinie. Quand elle était triste, Maddie ne faisait pas semblant d'être heureuse mais voulait que le monde entier sache que son cœur avait été blessé. Elle ne concevait pas qu'il puisse en être autrement ! Cela change quelque chose dans votre quotidien d'avoir un chien auprès de vous ? Quelle vilaine adoratrice serait-elle si elle ne posait pas la question !
Alors que Victoria ouvrait la boîte, la chapelière s'amusait de la présence du petit animal de compagnie. Lucky était un bon prétexte qui la tenait occupée pour ne pas voir la possible déception sur le visage de Victoria qui se décomposait. C'était une éventualité que Madelyn avait évidemment envisagée mais à laquelle il lui était impossible de s'y faire, il fallait que cette robe plaise à la femme du Domaine car il fallait que quelqu'un réussisse à la faire sourire de joie ! Que sa journée prenne un tournant auquel elle n'aurait pas pensé ! Qu'elle soit surprise de façon agréable en attendant le retour de son mari qui devait lui manquer !
― C’est magnifique…
Maddie se releva et maintenant rassurée, elle osa regarder Victoria. Ce n'était pas de l'orgueil qui montait en elle, peut-être un peu de fierté mais surtout le plaisir d'avoir fait plaisir à Victoria. Elle venait des sphères plus hautes et avaient vu de plus belles choses dans sa vie que la modiste n'en verra jamais, alors ce compliment était un accomplissement en soi.
― C'est vous qui m'avez inspirée, madame... rougit la jeune femme qui leva les yeux vers la porte lorsque le majordome revenait porter le thé.
― Merci Jenson… Pouvez-vous faire dire à Louisa que nous ne tarderons pas à venir dans la garde-robe afin d’essayer la merveille façonnée par miss Swan ?
Il s'appelait Jenson, alors, ce majordome peut bavard ! Elle avait tenté plus tôt de lui faire la conversation mais c'était comme s'il était muet ! Mais ça avait peu d'importance, Victoria venait de parler de la garde-robe et Madelyn devait se retenir de trépigner sur place comme si elle était pressée d'aller au petit coin. D'ailleurs où était le petit coin ? Pour sûr il lui faudrait faire des mètres et des mètres pour atteindre les toilettes, cela lui permettrait de visiter la grande maison !
― Avez-vous d’autres obligations ? Je ne voudrais pas abuser de votre temps et puisque je vous ai promis bien des choses lors de cette visite, j’entends honorer ma parole et espère pouvoir avoir le temps de faire cela de la meilleure des manières.
Le stress de cette rencontre et du lieu de celle-ci passait lentement mais sûrement. Madelyn avait beau s'y être préparée, maintenant qu'elle était là en chair et en os c'était différent. La réalité avait un meilleur goût que l'imagination, simplement parce qu'elle était palpable. Il en valait de même pour tous ses rêves !
― Je n'ai aucune obligation ! répondait Maddie qui savait que même si elle en avait, ils passeraient tous en second plan. Rien ne pouvait être plus important - sauf Dieu bien sûr, mais lui au moins savait sonder les âmes et savoir à quel point c'était important pour elle. Mes parents m'ont permis de passer la journée ici selon votre bon gré !
Elle enleva enfin le chapeau de sa tête. Je suis prête si vous l'êtes à aller dans la garde-robe ! Vous savez comment je l'imagine ? Grande, évidemment, le bleu doit être omniprésent ! Il y a des fleurs, des motifs, un énorme miroir, une grande fenêtre, un tapis aussi doux que le sable chaud... Lucky vient avec nous ?


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MessageSujet: Re: Les couleurs de la garde-robe   Les couleurs de la garde-robe EmptyJeu 9 Mai - 20:15



Un merveilleux cadeau de la part de votre époux. Victoria souriait en façade, laissant la jeune demoiselle à ses côtés s’émerveiller de la présence du petit animal joueur. Chanceux, le chiot l’était d’avoir su trouver place dans une maison telle que la leur pour autant, sa maîtresse ne voyait nulle chance dans ce présent car il ne faisait que tenter de combler un vide qui n’aurait su être empli que par la présence physique de son époux. Comment diable faisaient donc ces femmes qui se réjouissaient de savoir le mari au loin, prétextant de cette absence pour mieux animer leur demeure de la présence de leurs pairs. N’aimaient-elles donc pas leur époux ? Comme elle était naïve de penser que l’amour bénissait tous les foyers de ce monde, elle qui s’était pourtant contrainte de chérir Ferdinand pour son propre bien. L’avait-elle réellement oublié ? Il ne suffisait que du retour dans sa vie d’un homme pour mieux lui rappeler que son mariage reposait sur un demi-mensonge…

Cela change quelque chose dans votre quotidien d’avoir un chien auprès de vous ? Haussant les sourcils, Victoria dévisagea un instant Madelyn avant de reporter son regard sur le canidé aux longs poils. « Sa présence égaye mes journées. Il est jeune et réclame souvent de jouer ou de se promener et j’aime l’accompagner dans tout ceci. Et puis… Le caresser m’apporte un certain réconfort, me permettant d’oublier momentanément les tracas de mon quotidien. » S’en retournant vers la boîte apportée par la jeune couturière, Victoria laissa passer le nuage de mélancolie qui venait brouiller son regard pour mieux le poser sur l’ouvrage de la jeune femme. Magnifique, oui, c’était là le mot qu’il était nécessaire d’employer tant les coutures semblaient joliment réalisées et les ornements étaient discrets. Effleurant l’étoffe légère du bout des doigts, elle en apprécia la douceur et la délicatesse qu’elle avait déjà su capter par le regard. La jeune mademoiselle Swan avait donné de sa personne pour une telle réalisation, cela se constatait plus qu’aisément.

La demoiselle s’était relevée à ses côtés, lui soulignant quelle muse elle avait été pour la réalisation de son travail. Victoria inclina la tête, l’observant d’un air flatté tandis que Jenson fit son entrée, l’empêchant de répondre dans l’immédiat. Donnant les instructions aux uns et aux autres, elle ne bougea pas, le regard retombant bien vite sur l’objet de cette visite qui trônait dans cette boîte si bien présentée. Elle avait hâte de passer le vêtement afin de s’assurer qu’il lui allait et qu’il respectait bien ses attentes même si l’aperçu la rassurait grandement sur ce point. Finalement, la solitude enveloppant l’artisane et sa cliente à nouveau, Victoria l’interrogea sur ses plans du jour afin d’évaluer le temps dont elles disposeraient ensemble pour mieux permettre à la jeune demoiselle de découvrir cet univers que lui avait promis la future mère. Je n’ai aucune obligation. A ces mots, Victoria sourit un peu plus, toujours avec douceur, ses traits délicats devenant, semblait-il, plus rayonnants face à cette perspective. Mes parents m’ont permis de passer la journée ici selon votre bon gré. Elle haussa les sourcils, doucement surprise de la possibilité même que la jeune demoiselle puisse s’éterniser autant de temps sous son toit et pourtant, il y avait là un prétexte idéal pour rompre avec la monotonie de sa solitude. « La confiance de vos parents m’honore, miss Swan. »

Finalement, elle ôta avec une hâte certaine son couvre-chef, révélant un peu plus les boucles blondes joliment coiffées qu’il dissimulait. Je suis prête, si vous l’êtes, à aller dans la garde-robe ! Victoria laissa échapper un léger rire, l’enthousiasme de la demoiselle étant plus que palpable depuis son arrivée, soudainement rattrapé par ses mots. Buvant tout de même une gorgée de son thé, elle l’écouta lui énoncer le fruit de son imagination concernant cette pièce qu’elle avait fantasmé durant des jours, vraisemblablement. Lucky vient avec nous ? Elle hocha légèrement la tête de gauche à droite. « J’ai bien peur que cette pièce ne lui soit guère autorisée… J’ai bien trop peur qu’il puisse abîmer les toilettes qui sont précieusement conservées dans cette pièce ou qu’il ne s’attaque à votre ouvrage alors même que je le passerai pour la première fois… Ce qui serait fort dommage, n’en convenez-vous pas ? » Finalement, elle reposa la tasse sur sa soucoupe, se retournant vers Madelyn. « Allons-y. Le thé n’en sera que meilleur s’il n’est plus brûlant et cela permettra à qui de droit de nous faire monter quelques gourmandises pour alléger notre appétit. » Resortant par la porte empruntée par la jeune demoiselle quelques minutes plus tôt, Victoria la conduisit jusqu’à sa chambre à coucher, ouvrant la double porte de cette dernière avant de se diriger vers les pièces en enfilade de cette dernière, à savoir la salle d’eau et la garde-robe. « Il aurait été plus agréable pour vous de découvrir la demeure de San Francisco… Moi-même, j’ai été fort impressionnée quand je l’ai découverte la première fois. Nous avons tenté d’en importer les codes principaux mais évidemment, cette maison n’a rien de notre demeure principale. »


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