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 [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria

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Victoria Stanford
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MessageSujet: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMer 25 Jan - 18:51


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  • Type de RP: Flashback
  • Date du RP : 12/07/1857 (vous n'êtes pas obligé de mettre un jour précis, sauf si c'est important (décès, mariage, anniversaire)
  • Participants : @Ferdinand Stanford
  • Trigger warning : Sexe
  • Résumé : "Mr & Mrs Jonathan Davis et Mr & Mrs Christopher Stanford ont la joie de vous convier à l'union de leurs enfants, Victoria Davis & Ferdinand Stanford. La Noce aura lieu le 12 juillet 1857, en l'Eglise de Grace Church, à San Francisco, Californie. Mrs Charlotte Davis & Mrs Adelaïde Stanford vous invitent également à la réception suivant la cérémonie, au domaine de la famille Stanford."



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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMer 25 Jan - 19:02


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Tenue de Victoria:
Les lèvres de celle qui avait accouché de cette jeune femme, une vingtaine d’années plutôt, tremblaient d’une émotion sincère et profonde, contrainte de demeurer solennelle et stoïque à l’heure même où l’on venait lui prendre son unique enfant pour en faire une véritable femme. Charlotte Davis pouvait sembler froide, dure, un véritable roc dissimulant un cœur de glace et, pourtant, dès lors qu’il s’agissait de Victoria, ce masque tombait pour révéler sa véritable nature : celle d’une mère aimante et protectrice, celle d’une femme voyant sa poupée être devenue trop grande pour poursuivre ses jeux avec elle. Les doigts de la matriarche étaient venus se poser sur l’organza précieux à la couleur immaculée, ajustant son placement alors même que la femme de chambre de la jeune femme s’exécutait en cette tâche. « Ma chérie… Tu es… » Y avait-il seulement des mots assez justes pour permettre à la mère d’offrir un compliment des plus profonds à sa fille ? L’émotion vint serrer sa gorge, ne lui permettant pas même de finir sa phrase. Elle n’avait pas besoin de parler car déjà, les mains graciles de la délicate enfant étaient venues étreindre les siennes avec tendresse.

Victoria savait ses angoisses, elle avait connaissance de sa retenue concernant l’homme qui, d’ici une paire d’heures, serait désormais son gendre. Pour autant, elle ne pouvait se permettre d’entendre les craintes d’une mère qui ne parvenait à comprendre qu’au-delà des motivations initiales de cet engagement, franchement discutables, autre chose avait fini par naître au plus profond de son cœur. Ferdinand était de ces hommes qui semblaient détachés, froids, peu enclins à la discussion. Elle-même l’avait pensé, brassant les méandres de sa mémoire pour en extirper les bribes de souvenirs de leurs toutes premières rencontres. Et pourtant, au-delà de ce dîner organisé dans lequel ils officialisèrent leurs fiançailles, elle avait doucement appris à soulever la carapace de l’homme pour en découvrir quelques instants de tendresse et de douceur. De ce restaurant où il l’avait emmené, ils avaient échangé bon nombre d’instants, s’écoutant, discutant, partageant des avis ou débattant en tranquillité de quelques points de divergence. Sa mère ne le voyait peut être pas, mais Victoria était désormais assurée d’une chose : Ferdinand Stanford lui avait été destiné, sans qu’elle ne puisse savoir par qui.

Souriant doucement sous le voile que portait son chapeau, elle se tourna vers la porte quand le battant s’ouvrit. « Puis-je… ? » Charlotte, instinctivement, avait pincé les lèvres. « Faites donc, père. » Jonathan Davis acheva d’ouvrir la porte et découvrit, à son tour, sa fille dans ses plus beaux habits d’un blanc significatif. A son expression, Victoria sourit, devinant aisément qu’il en avait le souffle coupé. « Jamais je n'aurais cru, ma fille, qu’il soit possible que vous soyez plus belle et pourtant… Vous voilà d’une beauté sans détour. » Et la fierté paternelle se lisait dans ses yeux brillants. Charlotte s’excusa, soulignant qu’elle allait pouvoir indiquer à l’officiant que la cérémonie allait pouvoir débuter. Les domestiques la suivirent, laissant un rare moment d’intimité et le père et la fille prendre place. A travers le voile, Jonathan vint caresser la joue de la chair de sa chair, lui offrant un sourire tendre. « J’ignore si j’ai été un bon père… Je ne sais qu’une chose, je n’ai jamais assez souligné comme tu m’étais chère, mon enfant. Aujourd’hui, te voilà devenue femme et si j’ai toujours eu à regrets de ne pas avoir de fils pour œuvrer à mes côtés, tu ne peux imaginer la fierté qui est mienne de te voir agir par honneur pour notre nom… Et m’offrir un homme de la trempe de Ferdinand pour gendre. »C’était terriblement maladroit et, pourtant, Victoria comprenait cette intention de vouloir formuler quelques compliments. « Vous avez été un père aimant et bon à votre manière, et je sais que j’ai trouvé en Ferdinand un homme qui saura se montrer ainsi avec les enfants que Dieu saura offrir à notre foyer. » Se penchant, il embrassa la joue de sa fille, toujours à travers ce voile qui dissimulait à demi son minois, comme un filtre pâle lui conférant un air des plus angélique. « Allons-y… Ne faisons pas attendre nos invités, ni votre fiancé. » Offrant son bras à la prunelle de ses yeux, il la guida à travers les couloirs du domaine que les Davis possédaient, une propriété rappelant la grandeur qu’avait pu avoir leur nom lors de la génération précédente, entretenue avec peine depuis maintenant plusieurs années. Et pourtant, le faste qui se préparaient dans le grand hall et la salle à manger promettait des richesses qu’ils n’auraient pu croire encore possible, gracieusement payées par les Stanford.

Ensemble, ils montèrent dans un fiacre fleuri de pivoines blanches qui commença son avancée dans les rues de San Francisco. Observant les rues, la demoiselle soupira longuement. L’appréhension commençait à se montrer, à mesure que les roues de la voiture la conduisaient vers l’Eglise où tous l’attendaient certainement, désormais. Peu à peu, elle mesurait la grandeur de cet engagement qu’elle s’apprêtait à formuler, de ce souhait éternel de demeurer aux côtés d’un homme et d’être sienne. Finalement, le cocher apaisant les chevaux, le moyen de locomotion s’arrêta, laissant la jeune femme et son père devant les marches de l’édifice. Jonathan s’en extirpa le premier, tendant une main à sa fille qui s’était trop longtemps répété qu’il ne valait mieux pas hésiter sans quoi, elle manquerait certainement de renoncer. Se replaçant à ses côtés, on entendit le chœur entamer sa litanie qui annonçait l’entrée imminente de la promise. Jonathan l’aida à gravir les dernières marches, se présentant devant la large porte, marquant un temps d’arrêt. « J’imagine que votre mère a dû vous le dire, Victoria… Mais quoiqu’il arrive, vous serez toujours notre fille et la porte de notre demeure vous sera toujours ouverte. » La demoiselle leva les yeux vers lui, déglutissant avec peine, se contentant d’acquiescer d’un hochement de tête tant l’émotion était désormais là. Puis, ensemble, ils remontèrent l’allée. Si ses yeux se promenèrent d’abord sur l’assemblée, ces gens qui formaient un cercle très large autour des deux membres du couple, ils finirent par ne voir plus que lui. L’homme était là, debout, si bien habillé, l’attendant au bout de ce chemin qui lui semblait alors interminable. Sous le voile, elle tenta de retenir ce sourire si franc qui trahissait des sentiments bien existants le concernant.

La messe fut dite et en deux heures, celle qui fut entrée dans la maison du Seigneur sous le patronyme Davis en ressortit au bras de son époux en tant que Mrs Stanford. Souriante, apaisée, ils ouvrirent le cortège accompagnant l’ensemble des invités jusqu’à la demeure des Davis afin que les festivités se poursuivent doucement. Ils échangèrent quelques mots, comme à leur habitude, s’enquérant surtout du bien être de l’autre. La réception fut à l’image de cette union : grandiose. Les mets servis étaient des plus exquis, les invités n’avaient de cesse de solliciter le jeune couple. A dire vrai, si quiconque avait interrogé Victoria à cet instant sur la teneur de ses Noces, elle n’en aurait retenu qu’une lassitude grandissante qui prit fin quand le couple s’éclipsa à l’issu du dessert. La tradition voulait ainsi que les époux puissent quitter la demeure pour s’enfuir en lune de miel mais, en cette soirée, ils n’iraient pas si loin, trouvant refuge en la demeure des Stanford, déserte à cette heure. Victoria s’était réjouie, d’ailleurs, d’avoir pu rencontrer ses beaux-parents et ainsi converser avec celle qui serait à demi sa mère désormais. Elles devraient apprendre à se connaître, évidemment, mais elle était assurée d’avoir su lui plaire et c’était une de ses plus grandes victoires.

Le fiacre s’arrêta devant la grande demeure qu’elle connaissait désormais. Le Majordome s’empressa de venir ouvrir la portière pour mieux tendre la main à Victoria. « Mrs Stanford, si vous me permettez. Elle avait souri, bêtement, face à ce nouveau nom qui ne lui était pas encore réellement familier. Se saisissant de cette main, glissant son gant de dentelle entre les doigts du Majordome, elle descendit du véhicule pour mieux s’avancer de concert avec Ferdinand dans cette demeure qui, désormais, était également la sienne. La porte leur fut ouverte et elle retrouva ce même hall impressionnant et ces nombreux tableaux qu’elle avait longuement détaillé lors de ses visites précédentes. Elle entendit Jenson discuter avec Ferdinand, comprenant qu’il s’agissait de quelques détails concernant leur nuit à venir puis se tourna vers l’homme lui adressant un sourire. Jenson s’effaça dans l’instant qui suivait, et Victoria s’avança vers cette moitié d’elle-même. Elle avait ôté voile et chapeau dès le début de la réception, ne portant plus qu’un chignon fort bien travaillé. « Etes-vous… Heureux, de cette journée ? » Elle l’était, pour sa part, les yeux pétillant de cette ivresse joyeuse, de cette excitation pouvant enfin retomber peu à peu.


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMar 31 Jan - 21:21



Tenue de Ferdinand :

Dans sa chambre, une ambiance calme et sereine régnait, tandis que les rayons de soleil parvenaient à s’immiscer dans la pièce malgré les épaisses tentures. Ferdinand observait son reflet dans la glace depuis de longues minutes, lorsque Eugene entra. Celui-ci releva la monture de ses verres sur son nez, observant son employeur d’un air neutre. En main, il tenait un carnet noir fin, qui pourtant portait le poids de nombreuses données. Prenez place Eugene, quand vous restez ainsi debout, cela m’agace. Le comptable du jeune Stanford s’exécuta et trouva refuge dans un coin du sofa. Le politicien en devenir ajusta ses vêtements chics, achetés pour l’occasion de son mariage. Bien évidemment, il n’avait pas lésiner sur les prix ; il savait que Victoria allait être époustouflante, et il se devait d’en faire de même. A son bras, les mariés allaient briller et seraient un exemple à suivre en terme de couple parfait. Il en était certain. Enfin, Ferdinand tourna un visage incommodé vers son employé. Pourquoi ai-je l’impression que vous n’êtes pas là pour me souhaiter tout le bonheur du monde, Eugene ? Qui y’a-t-il ? D’abord pour réponse, un raclement de gorge de Mr. Hanson. Ce n’était pas une coïncidence de le voir débarquer ici, en pareille circonstance, avec cet objet en main. Monsieur Stanford, je vous souhaite bien entendu que vous trouviez le bonheur auprès de Miss Davis. C’est une femme qui vous convient tout à fait. Un fin sourire se dessina sur ses traits atypiques ; quelqu’un qui ne connaissait pas ce personnage, de près comme de loin, en aurait pour sûr peur, malgré qu’il soit inoffensif. Du moins, c’était ce que Ferdinand pensait, qui donc pouvait se permettre de deviner ce qui se tramait dans ce cerveau de génie ? J’ai ici le contrat de mariage, à faire signer par l’époux et Mr. Davis. La signature du père est actée. Il n’avait fallu que ces quelques mots au comptable, qui était au final bien plus que cela, pour attirer l’attention de Mr. Stanford. En effet, il lui avait demandé de rédiger un contrat de mariage pour “couvrir ses arrières”, comme le disait si bien Eugène Hanson. Celui-ci reprit d’ailleurs bien vite la parole. Toutes vos demandes ont été approuvées et rédigées. Voulez-vous relire ? s’enquit-il en tendant la paperasse. Ferdinand s’avança et attrapa les papiers. Il parcourut rapidement les lignes et s’étonna du nombre élevé de pages. Autant ? Eugene haussa les épaules. Vous êtes un homme exigeant, Mr. Stanford, personnellement je m’étonne qu’il n’y en ait que 21. Ferdinand grogna dans sa barbichette taillée et observa le paraphe de Mr. Davis. La signature de Victoria n’est pas nécessaire ? demandait-il, fronçant des sourcils. Non, Monsieur, celle du père de famille suffit à valider le contrat étant donné que tout cela est un mariage arrangé par vous et Mr. Davis.

Le futur marié retourna près du large miroir et plongea ses pupilles dans son propre regard, cherchant à lire sur son visage les traits du bonheur. A quoi peut-on voir si un homme est heureux ? souffla-t-il doucement. Le comptable fut déstabilisé par la question, il ignorait si cela lui était destiné ou si son employeur était en train de paniquer intérieurement. Une réponse logique est impossible, cela serait visible sur le long terme, Monsieur. Mais j’imagine que votre mère vous dirait que cela se ressent dans le cœur. Ferdinand hocha la tête, comme satisfait par cette réponse vague, tandis qu’Eugene s'apprêtait à prendre congé. Avant qu’il ne disparaisse derrière la porte, la voix de Ferdinand retentit sèche dans la pièce.

Je veux voir la signature de Victoria sur ce document.

Le comptable hocha silencieusement la tête, geste que Ferdinand ne vit pas mais s’en doutait. Prenant son haut-de-forme et sa canne noire chic aux bords incrustés d’or venant des vents de l’Ouest, le riche aristocrate retrouva sa diligence. Il fut surpris de croiser sa chère mère dans le hall, l’attendant en faisant les cent pas. Elle dirigea vers lui un regard à la fois fier et inquiet, à la fois empli d’amour et d’incertitudes. Que faites-vous là ? Père est-il déjà à l’église ? questionna-t-il sur un ton neutre, comme s’il se fichait de la réponse à venir. Oui, oui, il y est. J’ai voulu t’attendre pour qu’on discute un peu sur le chemin. Ferdinand fit un simple “Oh” à peine surpris et invita la matriarche des Stanford à marcher vers la diligence familiale, qui les attendait dehors. En aidant Adelaide à prendre place, la suivant de près, il demanda une fois la porte fermée : Qu’est-ce qui vous tracasse ? Le regard qu’elle lui lança fit sourire Ferdinand, alors qu’il s’embuait de larmes. Elle lui caressa tendrement la joue, il retint le mouvement de recul que ce geste engendrait chez lui. Mon fils. Je suis si fière de toi. Tu n’utilises pas le nom de ton père pour gravir les échellons, tu travailles beaucoup, et tu as trouvé une femme merveilleuse pour te soutenir. Ferdinand la remercia, il savait à quel point sa mère avait aimé Victoria dès leur première rencontre. Elle n’avait pas tari d’éloges à son sujet, et c’était plaisant de constater cette complicité entre les deux femmes de sa vie. Il ne répondit cependant rien, le futur marié  sentait qu’il y avait un “mais”. Sous les soubresauts de la diligence et le bruit des sabots des chevaux claquant sur le sol, Adelaide poursuit. Mais je te connais. Elle, ne te connait pas encore. Je veux être sûre que tu vas la rendre heureuse, Ferdinand. Ou du moins, que tu essayeras de le faire de tout ton âme, car les vœux que tu t'apprête à faire auprès du Tout-Puissant sont éternels. L’intéressé souffla du nez, cherchant volontairement à montrer son agacement. Mère, vous avez voulu faire le trajet avec moi pour me dire que je fais une erreur ? s’enquit-il, un sourcil haussé. Bien sûr que non… Mais peut-être que Lady Davis en fait une ? Le regard de Ferdinand s’assombrit, ses poings se serrant, ses ongles déchirant presque sa chair et laissant ces traces rougeâtres qui se dissiperaient très vite. A-t-elle seulement connaissance de votre incapacité à montrer de l’amour, à donner de l’attention ? Et vos crises, vos caprices d’enfant gâté ? Votre part sombre que je n’ose même pas imaginer ?

Le poing de Ferdinand Stanford s’enfonça dans le plafond de la diligence, créant un bruit sec et laissant un craquelé dans le bois. Adelaide sursauta face à cette virulente réaction, avant de soupirer. Voilà, c’est de cela que je parle. Un rire sarcastique s’échappa des lèvres du fils unique, qui était las d’entendre les remarques d’une mère qui culpabilisait d’avoir échoué. Mère, je vous respecte et je vous aime. A ma façon, certes. Et pour cela, je n’en tiendrais pas rigueur. Mais une fois la cérémonie passée, je vous interdis de vous mêler de mon mariage. Est-ce clair ? Ferdinand soutenait le regard de sa mère. Elle aurait pu être choquée de cette façon qu’il avait de s’adresser à elle, mais en réalité, cela n’était en rien une surprise. Adelaide ne répondit rien, à la place, son visage se détourna de son enfant pour venir observer le paysage des rues défilant sous ses yeux. Elle retenait ses larmes, tant pour elle, pour lui, que pour Victoria, en priant déjà pour que tout aille bien.

Arrivés à l’église, Ferdinand précéda le pas de sa mère, qu’il aida à descendre. Silencieux, il déposa un baiser sur son front et entrèrent dans la maison du Seigneur, où déjà il faisait noir de monde. Quelques salutations de rigueur s’imposèrent, Ferdinand se hâtant à peine et attendant plutôt qu’on vienne à lui. Sa bonne humeur ne serait pas entachée par cette conversation dans la diligence, il réussit à l’enterrer avec brio sous des couches épaisses dans son inconscient. Il sera heureux et Victoria aussi. Il réussirait tous ses projets et elle ferait de lui un homme comblé. Ses richesses ne feraient qu’accroître et leurs enfants profiteront d’une vie entière sans jamais manquer de rien.

C’était ainsi. Et tous ses doutes furent balayés en voyant sa femme avancer vers lui. Ferdinand ne voyait qu’elle et dans un élan d’honnêteté envers lui-même, il laissa son coeur bondir dans sa poitrine. Sa mère se trompait, Victoria réussirait à l’aimer pour ce qu’il était, à le comprendre. C’était une certitude qu’il vit dans les prunelles bleutées de la mariée, derrière ce voile immaculé qui soulignait la pureté de la jeune femme. Lorsqu’elle fut à ses côtés, et durant toute la messe, Ferdinand s’était amusé à jeter des coups d’œil en coin vers la blonde à sa gauche. Tout c’était passé vite, aucune fausse note pour cette célébration où le oui des époux avait fait écho dans les hauteurs de l’édifice. Sous les applaudissements des familles et amis, des cercles privés et professionnels, le couple rejoignait leur transport jusqu’à la demeure des Stanford. Ce fut Jenson, fidèle à son poste, qui les accueillit. Tandis que la nouvelle Mrs. Stanford s’imprégnait des lieux, Ferdinand demanda si tout était prêt, en ordre, comme il l’avait demandé et répété. “Bien entendu, Mr. Stanford.” lui répondait le majordome qui avait vu grandir Ferdinand. Il l’avait nourri et bercé par moment, il avait joué en sa compagnie. Lui qui n’avait jamais eu d’enfants à élever et de femme à chérir, avait trouvé sa place au sein de cette famille. Avec Victoria qui venait d’arriver, il se promettait intérieurement de veiller également sur elle, comme si elle était sa propre fille. Oh oui, Jenson connaissait bien les défauts de son jeune maître…

Puisse ce sourire sur le visage angélique de Victoria s’éterniser malgré tout.

Je suis certainement plus heureux que vous, répondait-il en s’avançant, l'air taquin. La regardant droit dans les yeux, il retira les insupportables couches de son costume, que Jenson prit à la volée. Il s’éclipsa aussitôt en voyant Ferdinand voler un premier baiser à sa femme, ses mains se perdant dans son cou, glissant le long de ses épaules. Toujours dans le hall, les caresses du marié s’intensifiaient, faisant fi du passage des domestiques qui n’auraient qu’à voir ailleurs. Mais je me suis languis durant toute la cérémonie du moment où nous serions que tous les deux, souffla-t-il sans détacher ses lèvres des siennes. Une de ses mains longea la nuque fine sous sa paume, qui le rendait fébrile à chaque fois qu'il la contemplait. Puis sans crier gare, le chignon qui retenait cette chevelure fut détaché, laissant cette masse cascader le long de la silhouette de Victoria. Ferdinand l'attrapa alors dans ses bras, la tenant comme toute femme se devait de l'être le premier jour de son mariage, telle une princesse qui ne posera point le pied au sol pour entrer dans sa nouvelle maison. Avec aisance, il monta les marches menant à l'étage des chambres, sous l’œil du majordome qui se tenait toujours non loin, au besoin...

En entrant dans la pièce décorée avec goût, Ferdinand referma la porte d'un coup de pied. Vous voilà chez vous, Victoria.


[San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria Br2l


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMar 14 Fév - 17:37


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Tenue de Victoria:
« Plus heureux que moi ? Voilà qui est fort présomptue… » Elle n’eut guère le temps d’en dire davantage qu’il s’était avancé vers elle, ses mains se refermant sur son visage alors que ses lèvres trouvaient les siennes. Son souffle se heurta à sa peau alors qu’elle recevait de plein fouet ce partage de sentiments brûlant. Son être tout entier sembla s’engourdir alors qu’il laissait ses doigts se promener sur l’étoffe de sa robe, devinant d’ores et déjà qu’il finirait par trouver le tissu de trop dans cette découverte de leurs corps. Pour autant, elle ne le repoussa nullement, ses propres doigts se refermant sur son gilet, l’aidant à s’en défaire à une vitesse qu’elle n’aurait crue possible, retenant un léger rire étouffé par ce baiser. Il lui sembla, un court instant, que nul âge ne puisse les séparer et qu’ils étaient tous deux des enfants dans l’âme, enivrés par la simple présence de l’autre. Les domestiques allaient et venaient, baissant le regard devant ce qu’ils devinaient aisément être les prémisses d’une nuit de Noces dûment consumée. Pourtant, dans ceux qui s’aventuraient à les regarder, on aurait pu noter un sourire doucement enjoué, comme s’ils étaient satisfaits du bonheur qui émanait de ce jeune couple, comme si l’alchimie qui était la leur pouvait se transmettre à ceux qui se trouvaient autour d’eux.

A travers ces nombreux baisers, il parla, soulignant l’attente qu’avait su représenter ce moment. Elle rit à nouveau, à travers deux baisers, ses doigts crochetant sa chemise, l’envie dévorante de découvrir sa peau guidant ses doigts. « Vous avez bien fait de vous retenir… Ma mère aurait certainement tout stoppé si elle avait su lire vos intentions à mon égard. » Et pourtant, si la mère aurait accusé l’homme de ces vices qui le dévoraient, elle aurait tout bonnement pu accuser sa propre fille des mêmes pensées sordides. Que cela avait été dur, de réfréner des envies aussi simples que naturelles. Depuis ce premier baiser, échangé le soir même de leur rencontre, Victoria n’avait eu de cesse d’espérer voir Ferdinand l’emmener à l’abri des regard pour mieux laisser ses lèvres se poser sur sa peau. Si bien des occasions s’étaient présentées, il avait toujours su se montrer honorable, stoppant son propre désir pour mieux conserver l’aspect solennel de cette nuit. Victoria, elle, en aurait été incapable. La jeune femme découvrait avec lui ce qu’étaient les pulsions, le besoin de cet assouvissement. Elle avait su ressentir, à ses côtés, une chaleur diffuse dans son être, osant alors se montrer plus cavalière dans ses propres gestes, l’innocence s’effaçant au profit de la curiosité. Puis, la veille de ses Noces, elle avait bien évidemment eu cette grande discussion avec sa propre mère. La gêne que cette dernière avait pu façonner fut rapidement effacée par quelques réponses. Victoria n’était pas un succube possédé par un démon, elle n’était qu’une femme, esclave de son propre désir. Et si, jusque-là, elle avait dû y prendre garde, l’anneau qu’elle portait à son annulaire était une preuve suffisante pour lui autoriser le droit de s’abandonner à cela.

Sur la pointe des pieds, embrassant encore et encore Ferdinand tout en caressant l’une de ses joues, elle finit par sentir ses doigts s’attaquer aux épingles de son chignon. Les mèches tombèrent sur ses épaules, œuvre désordonnée façonnée par un maître aux envies chaotiques. Secouant hâtivement la tête pour mieux achever son travail, elle ne se détacha de lui que pour mieux s’envoler dans ses bras, un gémissement de surprise échappant à ses lèvres alors qu’elle vint naturellement encercler la nuque de son époux de ses mains. Et alors, comme se devait la coutume, il la porta à travers la maisonnée, jusqu’à la chambre conjugale. Fermant la porte d’un habile jeu de jambes, il les isola du monde. Vous voilà chez vous, Victoria. Naturellement, elle sourit, le dévisageant de ses yeux clairs, venant lui voler un nouveau baiser avant de le reprendre. « Nous voilà chez nous, Ferdinand. Jouant de ses pieds l’un contre l’autre, elle condamna ses souliers à une chute libre qui aurait pu être mortelle s’ils n’avaient pas été que des souliers. Puis, elle attendit qu’il la repose à terre pour mieux observer la pièce. Elle était merveilleusement ouvragée, les détails d’architecture et de décoration créant une ambiance dans laquelle elle se sentait naturellement bien. Son attention se posa alors sur le large lit qui trônait au centre de la pièce, les doigts délicats de la jeune femme venant caresser le bois de la solide structure détaillée. « Je veux que vous sachez que… Je n’ai pas souhait de vous fermer la porte de ma chambre… » Elle s’était retournée doucement vers lui, son regard brillant de cette lueur qui ne faisait qu’inviter l’homme à céder au vice. « Jamais je ne le ferais… » Elle avait beau ne pas connaître ce qui les attendait, elle était sûre d’elle. L’alchimie était si forte qu’elle se sentait, en cet instant, tout bonnement invincible. Et dès lors que Ferdinand posait un tel regard sur elle, elle avait le sentiment qu’elle pourrait écraser le monde tout entier.

Revenant doucement vers lui, elle se saisit de la main de Ferdinand, la plaçant sur sa poitrine. Le contact, malgré les étoffes, fut suffisant pour accélérer les battements de son palpitant qui se trouvait juste en dessous, le souffle de la jeune femme se faisant plus court. « Il est tout à toi, mon aimé… Depuis cet instant où nos doigts se sont effleurés sur le piano… Il a toujours été destiné à t’appartenir. »


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMer 1 Mar - 19:36



Ses petits talons étaient tombés à la renverse, laissant entrevoir ses collants blancs qui mettaient en relief, les courbes finement dessinées des chevilles de la mariée. Ferdinand y avait jeté un regard, attiré et curieux, amusé et hypnotisé par cette femme qu’il venait de déposer à terre. Lui laissant un temps requis pour faire le tour de la pièce, pour observer sa nouvelle chambre, un espace dédié à elle seule et dans lequel lui-même n’empiéterait pas. Tandis que Victoria explorait timidement la pièce, le marié coula sur sa silhouette un regard dévoilant mille désirs et curiosités. Sa taille délicate sur laquelle il s’imaginait déjà poser ses mains, l’attirant contre lui, plein d’ardeur à l’idée de la déposséder de ces habits. Chez nous. Vous avez raison, répondit-il en suivant des yeux le cheminement de son épouse. Et vous vous fondez déjà fort bien dans le décor.

Ils étaient enfin seuls et cette porte close, derrière lui, avait mis un terme à l’assistance de toute la panoplie de gens qui les scrutait de près comme de loin. Fermer cette porte avait cessé le tourbillon de pensées où les paroles de sa mère le pointaient du doigt, effrayée à l’idée de laisser une jeune femme innocente entre des griffes trop acérées. Mais en contemplant Victoria, qui s’approchait du lit en caressant la structure de bois, il sut qu’elle était la bonne. C’était celle qui lui avait été destinée par l’univers, sans nul doute. Croire en une âme sœur était peut-être peu conventionnel pour un homme tel que lui, mais à part son épouse, aucune autre femme ne pourrait le combler plus qu’il ne l’était déjà. Aucune n’avait le pouvoir de le faire taire d’un regard, pas même sa chère mère. Je veux que vous sachiez que je n’ai pas l’intention de vous fermer la porte de ma chambre. Un sourire en coin, amusé, apparut en coin de ses lèvres. Soutenant le regard sa femme, il répondit, le dos droit ; Vous me voyez ravi d’apprendre cela, Victoria. Je ne manquerai pas d’honorer ces invitations. Si cette promesse était dite sincèrement, l’avenir prometteur de Ferdinand fera néanmoins des siennes et soulignera brusquement le changement de priorités.

En s’approchant de lui, Victoria attrapa délicatement sa main, la posant sur sa poitrine. La couche de vêtements n'empêchait pas Ferdinand de déglutir discrètement. Les quelques mots qu’elle lui souffla eurent raison de sa bienséance, qu’il jeta désormais loin de là. Lâchant son épouse pour une fraction de seconde, il ôta sa veste très vite victime de la gravité et défit sa cravate. Il revint contre Victoria, à qui il captura les lèvres pour un baiser démesuré, à l’abri des regards. Sa bouche venait saisir la sienne avec une passion dévorante qui n’avait eu de cesse d’être attisée au fil des mois, par ce jeu de séduction installé entre les deux fiancés. Une main contre son dos, l’autre la saisissant à la nuque, emmêlant cette longue chevelure entre ses doigts. Ses baisers, brûlants et avides, pleuvaient sur la chair de Victoria comme un torrent. Le tiraillement douloureusement délicieux dans son bas-ventre envoyait les premiers signaux physiques à sa partenaire, qui n’avait plus aucune raison de douter du désir endiablé qui le tenaillait. Au même rythme que la danse lascive de leurs langues, Ferdinand tentait de se débarrasser du corset. Le système de la fermeture était efficace, mais le freinait dans sa course ; bien qu’habitué des modes féminines, il ne comptait pas s’entêter outre mesure avec délicatesse. Alors, contournant Victoria, il s’éloigna jusqu’à la coiffeuse et ouvrit le tiroir. Pour avoir tout organisé, Ferdinand savait exactement tout ce que le meuble contenait et il revint avec une paire de ciseaux.

Derrière Victoria, il attrapa silencieusement ses cheveux, qu’il déplaça par-dessus son épaule. D’un geste assuré, le ruban blanc céda sous la lame. Il se colla à Victoria, étreignant maintenant de ses lèvres, la peau délicate de sa nuque. Une zone qu’il remarqua sensible, tandis qu’elle frémit sous la légère morsure accompagnant le baiser. Lentement, le marié tirait sur la robe, captivé par l’étoffe immaculée qui longea le corps de sa femme. Ferdinand la contourna pour revenir face à elle, sa main caressant sa joue, avant de venir jouer avec le jupon bien plus léger. Madame Stanford, souffla-t-il muni d’un sourire espiègle, l’appelant par ce nouveau patronyme avec fierté. Ferdinand la souleva, la prenant dans ses bras avec aisance tandis qu'elle l'entourait de ses cuisses. Il marcha vers le grand lit sans détourner son regard de ce bleu envoûtant, qui le marquait au fer rouge. Alors que ses pas les menaient au pied du lit, il invitait son épouse à s'allonger. La regardant prendre place, Ferdinand ôtait ses chaussures cirées et se débarrassa de sa chemise, la rejoignant très vite dans ce petit cocon, se mettant juste à côté d'elle. Son odeur enivrante chatouilla ses narines, elle sentait bon. Quel plaisir que de se dire que ce parfum allait accompagner son quotidien, pour toute une vie...


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMar 7 Mar - 0:07


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Tenue de Victoria:
Vous vous fondez déjà fort bien dans le décor. Elle avait souri. C’était difficile, pour une jeune femme de sa condition, d’espérer trouver chaussure à son pied en termes d’union maritale. Pourtant, Victoria avait su déjouer bien des pronostics, sa beauté seule lui épargnant la cour d’hommes qui n’auraient su lui prodiguer le bonheur qu’elle méritait, son esprit fort bien construit l’aidant dans ses prises de décisions. Et elle devait l’admettre, l’accord qu’elle formait avec Ferdinand Stanford était parfait. Ils appréciaient les mêmes choses, et elle se sentait déjà chez elle entre les murs de sa demeure. Était-ce la fébrilité que déclenchait cette nuit folle en elle qui lui laissait croire cela, ou était-ce une vérité avérée ?

Enveloppée de ce désir, elle lui affirma sans honte sa volonté de le voir pénétrer les lieux aussi longtemps qu’il le souhaitera. Elle voulait qu’il l’étreigne de ses bras. Elle désirait qu’il pose ses mains sur elle, les lippes rosées envieuses de goûter à nouveau à leurs sœurs, la passion dévorante se transmettant dans l’avidité de leurs baisers. Je ne manquerai pas d’honorer ces invitations. Ces simples mots ravivèrent la chaleur de son bas ventre, un frisson glissant délicieusement jusqu’au creux de ses reins. Alors elle s’était aventurée vers lui, lui rappelant à quel point elle tenait à lui, le cœur battant hâtivement contre la paume de sa main malgré l’ensemble d’étoffes qu’elle portait. A peine eut-elle achevé ses mots qu’il s’écarta d’elle pour mieux envoyer au sol sa veste, son empressement trahissant son envie. Et alors, son corps retrouvant le sien, il lui offrit un nouveau baiser.

Les mains de Victoria n’auraient su rester inactives, attirées comme des aimants par son corps. L’une d’elle se glissa contre sa nuque, l’autre se refermant machinalement sur sa chemise qu’elle tirailla, offrant à Ferdinand une attitude plus débraillée. Son souffle était court, respirer n’étant plus une nécessité pour sa survie quand le simple contact des lèvres de son époux était un réconfort brûlant pour son âme. La passion qu’elle avait pour lui trouvait un reflet parfait en cet homme. Les mains de Ferdinand sur son être déclenchaient mille réactions toutes plus incontrôlables les unes que les autres. Elle le voulait, bien qu’elle ne fît que deviner ce que cela voulait dire. Ses lèvres se séparant des siennes à contrecœur, elle sentit sa bouche glisser contre son cou, forçant la jeune femme à lui offrir un premier gémissement de plaisir. Elle n’avait aucune peur, s’offrant à lui tout en réclamant sa part de l’acte.

L’éloignement qu’il provoqua fut d’une violence fulgurante, Victoria l’observant s’écarter d’elle pour mieux s’avancer vers la coiffeuse. Elle remarqua alors qu’elle manquait d’air, respirant avec autant de profondeur qu’elle le pouvait. L’observant faire, elle avisa la lame des ciseaux, dévisageant un instant son mari sans comprendre. Souhaitait-il lui couper les cheveux ? Non. Les déposant sur son épaule, elle entendit le cliquetis se faire au moment même où le corset de sa robe se desserra fortement. Alors elle comprit, laissant échapper un léger rire amusé. Elle avait été tant emportée par son désir qu’elle n'avait sur constater les difficultés de Ferdinand à défaire le vêtement. Ne la délaissant pas pendant qu’il s’activait à la déshabiller, un frisson lui arracha un nouveau gémissement au moment où ses lèvres caressèrent sa nuque, ravivant une flamme qu’elle pensait alors impossible à éteindre, le brasier se faisant plus fort, manquant d’ores et déjà de la consumer. Elle en voulait plus. Elle s’impatientait à découvrir ce qu’il pouvait lui offrir encore.

Sa robe glissa le long de son corps, quittant ses bras pour mieux choir à terre, révélant en partie le haut de son buste, ses épaules étant désormais dénudées. Elle ne portait plus que le jupon de sa robe qui masquait ses jambes, habillées de bas de soie, et un corset qui couvrait simplement son buste, là pour structurer son corps, retenu par quelques agrafes qui seraient plus aisées à ôter. Ferdinand revint doucement face à elle, un léger sourire sur ses lèvres, les doigts se fermant sur ce jupon pour mieux en tirailler les pans. Madame Stanford. Y avait-il plus érotique que cette appellation ? Entrouvrant les lèvres, elle ne le quitta pas de ses yeux bleus. Son corps se fit plume, enlevé dans les airs par l’homme qui la saisit dans ses bras, elle referma machinalement ses jambes autour de lui, son corps épousant pour la première fois le sien avec tant d’harmonie qu’il lui semblait encore plus évident que sa vie était destinée à se mêler à celle du politicien en devenir.

Déposée avec délicatesse sur leur lit nuptial, elle rougit, malgré elle, sachant l’instant attendu autant que redouté approcher. Elle l’observa, alors qu’il déboutonnait sa chemise avec une précision affirmant une dextérité redoutable. Rapidement, il ôta le vêtement, révélant son torse aux yeux chastes de la jouvencelle. C’était un spectacle délicieux auquel rien n’aurait pu la préparer. L’épiderme de son époux était là, livré à son regard sans la moindre pudeur alors qu’il s’approcha d’elle, s’étendant à ses côtés. Son premier geste fut instinctif, bien que stoppé au moment d’atteindre son but. La main se fit hésitante à l’idée de rencontrer cette peau, son regard suivant son geste avant de se relever vers les yeux de l’homme à ses côtés, comme pour mieux lui demander une permission silencieuse. Alors, lisant dans ses yeux tout ce qu’elle souhaitait lire, elle laissa ses doigts tremblants se poser sur son flanc. La douceur de la peau était si appréciable à toucher que Victoria songea un instant être incapable de le voir s’éloigner d’elle. Soupirant d’une aise nouvelle, elle laissa son visage se rapprocher du sien pour mieux l’embrasser à nouveau. Sa main glissa jusqu’au dos de Ferdinand qu’elle effleura de la pulpe de ses doigts. Tout était une découverte, une nouveauté qu’elle apprivoisait doucement, ses baisers se faisant plus envieux, son corps se rapprochant du sien sans qu’elle ne puisse le contrôler.

Finalement, la fièvre s’arrêta un instant, la jeune femme laissant ses gestes en suspens, observant son mari, ses doigts venant se poser sur sa joue avec douceur, lui offrant une caresse délicate. Posant son front contre le sien, profitant de cette légère accalmie, elle finit par murmurer, de peur de rompre le silence précieux qui s’était installé dans la pièce. « Monsieur Stanford… » Son époux. Son mari. Sa moitié devant l’éternel. Délaissant sa joue, sa main glissa jusqu’à son corset et, d’un geste expert, elle en décrocha la première agrafe, sa poitrine délicate commençant à en pousser les pans.


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptySam 18 Mar - 20:37






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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMer 29 Mar - 17:30


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Tout était une découverte. Ses sens étaient alertes, son corps prêt à réagir au moindre de ses mots, au moindre de ses gestes. Et elle était prise d’une audace certaine, ses propres mains venant doucement à la rencontre d’un corps qui n’était pas le sien, l’anatomie masculine se faisant objet d’une étude attentive et consciencieuse. De sa dextérité avérée, Ferdinand vint achever ce qu’elle avait commencé, libérant son buste de ce corset mal avisé.




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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyMar 23 Mai - 0:25


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Ce fut Ferdinand qui capta à nouveau son attention. Est-ce que vous avez aimé ? Cillant un instant, elle se contenta de lui offrir un doux sourire, conquise. Se redressant à ses côtés, il l’invita à toucher sa poitrine pour mieux sentir les battements de son cœur. La jeune madame Stanford ne se fit pas prier, trop envieuse de laisser ses doigts parcourir son corps à nouveau. La pulpe de ses doigts glissa sur ce torse, trouvant l’origine du vacarme qui semblait le secouer tout entier. Alors, ses lèvres s’étirèrent plus encore et ses yeux bleus se relevèrent vers les siens. Avec une tendresse inconsidérée, elle s’empara de sa main, libre, la portant entre ses deux seins. « Et le mien vous appartiendra toujours, mon tendre époux. Sentez comme vous avez redonné vie à mon corps… » Puis, se couchant sur le ventre, le drap ne recouvrant que la naissance des courbes de ses fesses, elle se redressa pour mieux lui voler un nouveau baiser, plus tendre, moins agité par cette passion dévorante qui régnait l’instant précédent. « Je vous aime, Ferdinand… Depuis ce jour où nous avons partagé un quatre mains sur votre piano. Dès l’instant où mon regard s’est posé sur vous, je suis devenue votre obligée… Et si vous m’autorisez un peu d’audace… J’ignore même comment nous avons pu simplement nous abstenir de toute chose avance ce soir, bien que je comprenne désormais comme il aurait été périlleux de s’adonner à ce genre de pratiques car… Je n’aurais eu d’espoir que de vous voir recommencer à vous agiter sur moi de la sorte… » Son sourire se fit alors mutin. Peu à peu, elle redescendait sur terre, quittant son nuage. Et pourtant, quand bien même elle ne volait plus, les bras de Ferdinand pouvaient toujours l’étreindre. Alors, elle réalisa quel avenir elle passerait à ses côtés : un avenir heureux et plaisant.


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyVen 16 Juin - 22:55



Sa main se terra sur la poitrine de sa femme, là où il pouvait entendre son coeur battre. Ferdinand déglutit tandis que Victoria lui affirmait qu'elle aussi, son coeur lui appartenait. "Toujours", avait-elle précisé avec ce merveilleux sourire dont il ne se lassait pas. Jamais personne avant elle ne lui fit pareille promesse, et ce jour béni devant Dieu, Victoria le fit par deux fois. Devant l'autel, là où le Seigneur approuva leur union, et ici-même, alors que leur corps était encore vibrant et chaud. Son regard s'attarda sur les courbes magnifiques qui dessinaient le corps de son épouse et une nouvelle envie lui chatouilla le ventre. Cédant à sa pulsion, il glissa sa paume le long de son dos, écoutant ces mots tendres qu'elle lui adressait. Etait-ce cela, le bonheur ? Avait-il enfin trouvé sa lumière qui éclairerait ses ténèbres ? Pour la première fois depuis longtemps, les pensées malhonnêtes du monde politique étaient inexistantes dans son esprit. Les machinations d'un empire à élever se faisaient silencieuses. Rien ne lui obstruait la tête excepté la vision offerte sous ses yeux. Il m'a été très compliqué de m'abstenir avant ce soir, Madame Stanford, et si vous me permettez également l'audace sachez que vous avez été chaque nuit l'objet de mes rêves... de mes désirs... Il rit, lui aussi mutin, soulignant avec évidence ces propos coquins qu'ils pouvaient enfin partager l'un à l'autre.
Ces précédentes relations, qui n'en étaient pas réellement car Ferdinand n'avait jamais été amoureux d'une femme, étaient bien fades en comparaison à ce qu'il vivait avec Victoria. Ils n'avaient pas encore de routine et avaient toujours été chaperonnés jusqu'à présent, mais même sans cette liberté et intimité leur relation était incroyable. Victoria lui insufflait cet oxygène, elle ravivait le meilleur en lui, elle lui donnait envie de composer ou de faire une balade dans le parc.

Quelle femme pouvait bien se vanter d'un tel exploit auprès du fils Stanford, l'éternel célibataire intellectuel et promis à un brillant avenir ?

Installé confortablement, légèrement redressé pour pouvoir continuer à caresser la peau qui lentement se refroidissait, il fut amusé de découvrir cette facette de Victoria qu'elle avait raisonnablement caché lorsqu'il la courtisait. Elle était une véritablement dame, il n'en attendait pas moins. Victoria, il la regardait fixement pour capter toute son attention, aussi longtemps que vous m'inviterez dans votre couche, je m'engagerai à vous satisfaire pour pouvoir retrouver ces joues roses qui teintent désormais votre visage. Son sourire s'accentua, alors que les caresses de sa main sur son dos s'étaient arrêtées à la naissance de ses fesses. Il en agrippa une, avisant la réaction de son épouse. Et pour que vous le sachiez... je suis très joueur et l'adrénaline est un bon moyen de décompression. Ferdinand approcha sa bouche de l'épaule dénudée de sa femme, sur laquelle il déposa ses baisers. Comme par exemple vous faire l'amour dans un lieu insolite et espérer qu'on ne soit pas surpris. A ces mots, la pression de sa main se détendit et remonta le long de la colonne pour se nicher dans la chevelure de Victoria. Vous êtes jeune et j'ai beaucoup de choses à vous faire découvrir. En comprenant que ses paroles pouvaient porter à confusion, il ôta tout malentendu. Je ne parle pas uniquement d'expériences aussi agréables que ce que nous venons de vivre. Mais de tout, dit Ferdinand, sans qu'il ne lui vienne à l'esprit qu'elle aussi, pouvait lui apprendre des choses.

D'ailleurs en parlant de lieu insolite, le jeune politicien se rappela qu'une grande réception allait se tenir bientôt. Un moment idéal pour tenter le diable et se jouer de tous, pour s'éclipser avec Mrs. Stanford après qu'il l'eut exhiber fièrement comme le diamant qu'elle représentait.

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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyDim 25 Juin - 18:22


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La main cajoleuse de son époux vint glisser le long de son dos, réveillant un frisson qui glissa à son rythme, les lèvres de Victoria s’entrouvrant alors qu’elle jetait un regard par-dessus son épaule pour mieux suivre son geste des yeux. Doucement, alors que ses doigts dégringolaient le long de son corps, elle se surprit à planter ses incisives dans la lèvre inférieure. Ce fut finalement les mots de Ferdinand qui la poussèrent à relever le regard vers lui, fiévreux encore de cette passion à peine assouvie. Il m’a été très compliqué de m’abstenir avant ce soir. Ils partageaient cela. Ce désir l’un pour l’autre pourtant dominé par un respect trop profond des convenances et du sens même qu’ils donnaient à leur Noce. Victoria pouvait se remémorer sans honte les baisers volés, le feu qui avait grandi en elle, ses mains chercheuses de ces sensations alors qu’elle n’en avait aucun droit. Cette demeure s’était fait gardienne de leurs secrets, son corps parfois coincé contre une bibliothèque ou bien à moitié envolé par les bras avides de Ferdinand. Pourtant, à chaque fois, malgré la frustration, il avait su la reconduire sur la voie de la sagesse, s’éloignant de cette luxure passagère. Sachez que vous avez été chaque nuit l’objet de mes rêves, de mes désirs… Elle sourit de plus belle, appréciant ce léger rire. Elle voulait l’entendre rire, encore et encore, ce son étant d’une douceur incroyable. Ferdinand semblait si froid, si austère et pourtant… Pourtant il pouvait être tout autre chose. Et elle se sentait merveilleusement privilégiée de le voir, ainsi, être un peu plus vrai à ses côtés.

Les confessions sur l’oreiller étant ce qu’elles sont, les langues pouvaient enfin se délier et la jeune madame Stanford, peut être par sa candeur naturelle, fut la première à évoquer ce désir, ces envies. Pour autant, elle ne fit que lui indiquer la voie car Ferdinand ne tarda pas à lui emboiter le pas pour mieux développer ses propres envies en ce sens. L’interpelant de son prénom, elle releva ses prunelles vers lui pour mieux le fixer alors qu’il lui faisait une promesse qui la poussa à piquer un fard, lui assurant pouvoir lui offrir le plaisir qu’il venait de lui faire goûter, à chaque fois qu’il viendrait la rejoindre dans ses draps. Elle lui adressa alors un sourire qui se voulait entendu, prenant soin de maintenir sa longue chevelure loin de sa peau qu’il cajolait toujours d’une main libre. Finalement, la caresse s’arrêta de façon plus ferme, les doigts de Ferdinand se refermant sur sa fesse, la poussant à lâcher un petit gémissement de surprise, son regard pourtant toujours captivé par les émeraudes de son époux. Je suis très joueur et l’adrénaline est un bon moyen de décompression. Avec douceur, il vint poser ses lèvres sur son épaule, tirant un nouveau soupir de plaisir à la jeune demoiselle qui ne se lassait plus de ses contacts. Fermant les paupières alors qu’elle appréciait l’instant, elle les rouvrit, écarquillant les yeux quand il osa formuler ce qu’il avait au fond de son esprit. Vous faire l’amour dans un lieu insolite et espérer qu’on ne soit pas surpris. Sa bouche avait formé un o parfait avant d’user d’un ton qui se voulait désabusé. « Ferdinand, enfin ! » Elle avait viré au cramoisi, son corps n’imaginant que trop bien ce que son esprit lui dictait par les mots de l’époux. N’avait-elle pas déjà expérimenté ce genre de choses quand ils s’étaient retrouvés, à l’insu de tous, pour mieux échanger moults baisers ?

Vous êtes jeune et j’ai beaucoup de choses à vous faire découvrir. Y avait-il donc tant de pratiques ? Cillant un instant, le regardant avec une profondeur certaine, ce fut rapidement qu’il ajouta les propos suivants. De tout. Elle avait souri, sa main venant alors tout naturellement se poser avec tendresse sur la joue de l’homme, ses doigts caressant sa peau avec douceur. « Aurais-je pu rêver d’un meilleur professeur… ? J’espère simplement ne pas vous décevoir, dans aucun de ces domaines. » Lui volant un nouveau baiser, elle ne put que sourire de plus belle, les joues doucement rosies par tous les aveux qu’il a pu lui faire jusqu’alors. « Peut-être qu’être surpris… Ne serait pas une mauvaise chose… Les gens verraient ainsi comme vous me comblez, en tant qu’épouse… » Son sourire s’était fait mutin alors qu’elle avait laissé sa tête retomber contre l’oreiller de plume, l’enfouissant à moitié dans le tissu pour mieux masquer sa propre gêne face à ce qu’elle avouait. « Si tu le souhaites… Je suis prête pour ma prochaine leçon, tu sais ? » Parce que l’idée même de rompre le contact entre leurs corps était une angoisse. Victoria avait le sentiment que jamais plus, elle ne pourrait s’éloigner de lui.


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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptySam 1 Juil - 17:29



Le rouge lui était monté aux joues, attisant le sourire amusé de Ferdinand qui se plut à apprécier cette facette de Victoria. Elle était belle, et son charme décuplait lorsqu'elle était encore allongée nue près de lui, la peau encore marquée par ses baisers et ses caresses. L'air désabusé sur son visage ne faisait que confirmer à l'époux que sa femme n'aurait rien contre de nouvelles expériences. Il le savait, elle lui avait semblé joueuse, toutes ses fois où dans l'ombre leur lèvre s'était scellée, où elle avait laissé son promis poser des mains curieuses sur son corps... Ferdinand le découvrait tous les jours un peu plus, sa femme était capable de faire la part des choses. Les convenances étaient une chose, mais garder l'esprit ouvert dans l'intimité, une autre.
Tandis qu'elle posa sa main sur la joue de son mari, déclenchant cet énième et agréable frisson parcourant son corps. Un meilleur professeur que moi ? répéta-t-il d'un air faussement interrogateur, feignant une profonde réflexion. Impossible, Victoria, vous trouverez en moi la perfection dans bien des domaines. Ce simple échange était dit sur le ton de l'humour, dans une conversation banale entre un couple. A partir de ce jour, à aucun moment Victoria n'avait véritablement eu la chance de pouvoir comprendre qu'il s'agissait de petites vérités disséminées ici et là, sur qui était son époux. Car oui, il se pensait globalement parfait, il se pensait érudit en bien de sujets.
Il répondit à son baiser, cherchant à le prolonger le plus possible, tant ses lèvres étaient d'une douceur exquise. Les journalistes se feraient un plaisir de dépeindre un terrible portrait de ma personne si nous venions à nous faire surprendre. Sa bouche s'écrasa doucement contre leur jumelle. Dans leur élan, ils vous emporteront avec moi. Et cela le rendrait fou.

Son regard observait la gêne apparente que Victoria tentait de cacher sous le drap. Il espéra silencieusement qu'elle ne perde jamais cet aspect de sa personnalité, celle qui rougissait lorsqu'elle tenait des propos audacieux. Lui n'avait plus rien d'innocent, il avait l'impression d'avoir tout vu, tout entendu. Les seules nouvelles surprises qui nourrissaient son âme de joie, de bonté et surtout d'amour, c'était Victoria Stanford. Tandis qu'il l'écouta lui proposer une nouvelle expérience, Ferdinand se disait qu'il avait une chance incroyable... même si la chance ou la hasard n'avait en réalité, rien à voir dans leur rencontre et mariage. Encore une fois à cette pensée, et comme toutes les autres fois à venir, il déglutit. Car il savait que ce qui avait mené sa femme à lui, pouvait tout aussi bien l'arracher.



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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyDim 9 Juil - 18:11


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Elle ne voulait pas d’un autre professeur. Pour toutes ces choses que la vie pouvait lui enseigner, elle ne voulait que lui à ses côtés. Pour autant, elle laissait planer un doute inutile, rappelant l’existence de ces autres hommes qui avaient su graviter autour d’elle, qui n’avaient eu l’ombre d’une chance de pouvoir la séduire, elle qui se trouvait finalement dans les draps de monsieur Stanford. Lui releva la possibilité avec une interrogation, s’outrageant presque qu’elle puisse l’envisager avant de balayer la concurrence d’une simple phrase. Impossible, Victoria, vous trouverez en moi la perfection dans bien des domaines. Alors elle rit, naïvement, avec innocence, le croyant volontiers, ne pouvant imaginer quel démon se dissimulait à travers ces mots et comment elle put être trompée ce jour-là. Leurs lèvres se retrouvèrent et à nouveau, la caresse mutuelle de leur bouche se fit plus profonde, plus intense, se voulant annonciatrice d’un nouveau souhait en cette soirée toute particulière.

Elle évoqua ce qui s’apparentait à un fantasme chez son époux, cette possibilité d’être découverts ne faisant que nourrir sa propre imagination, allant jusqu’à penser comme on pourrait la jalouser d’être tant comblée dans son devoir conjugal. Les journalistes se feraient un plaisir de dépeindre un terrible portrait de ma personne si nous venions à nous faire surprendre. Dans leur élan, ils vous emporteront avec moi. « Je n’en ai cure, puisque je demeurerai encore une fois avec toi. Que pourraient-ils donc dire ? Que tu me corromps et me fais plonger dans le vice ? Où est le vice, maintenant que nous sommes mariés ? Leur portrait ne sera révélateur que de la jalousie qui est la leur, non de l’horreur que nous sommes… » Elle y croyait, à ces mots car il n’avait rien de terrible, cet homme, si ce n’était la faim dévorante de mieux la posséder, elle. N’était-ce pas les prémisses de leurs Noces qui embrasait tout cela ? Elle le désirait tout autant, au moins, n’aspirant qu’à le voir jouer avec son corps à nouveau pour mieux lui offrir cette sensation qu’elle ne parvenait que peu à se remémorer, quand bien même elle s’était passée quelques minutes auparavant. D’ici quelques semaines, peut être cette faim serait-elle rassasiée et peut-être alors ne viendrait-il plus dans sa couche pour mieux la faire sienne. Quel mal, alors, y avait-il à profiter de cette période de lune de miel ?

Elle lui offrait son doux regard, mutine, à demi cachée dans le tissu tout en lui demandant de reprendre ce qui était l’acte charnel assurant la consumation de ce mariage. Rien ne les y obligeait et si elle n’avait pas aimé de tout son cœur cet homme, peut être aurait-elle simplement tourné sa carcasse de l’autre côté du lit pour mieux tenter de trouver le sommeil. Mais elle refusait de dormir, insolente jouvencelle. Elle voulait en savoir plus, elle voulait découvrir ce qu’il lui promettait, déjà dans l’espace qu’était cette chambre.




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MessageSujet: Re: [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria   [San Francisco, 1857] Pour le Meilleur... | Ferdinand & Victoria EmptyJeu 12 Oct - 16:24


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