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 Libre | Peu d'aide fait grand bien

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Victoria Stanford
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Victoria Stanford
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MessageSujet: Libre | Peu d'aide fait grand bien   Libre | Peu d'aide fait grand bien EmptyLun 8 Avr - 22:38



  • Type de RP: Normal
  • Date du RP : 09/05/1866
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  • Résumé : Alors qu'elle souhaitait rendre visite au Colonel Anderson à Fort Crimson, Victoria fait face à un incident avec sa diligence qui force l'arrêt de son trajet en plein milieu des plaines. Et Dieu seul sait qui d'autre pourrait bien se trouver là...



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Dernière édition par Victoria Stanford le Lun 13 Mai - 22:53, édité 2 fois
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Victoria Stanford
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MessageSujet: Re: Libre | Peu d'aide fait grand bien   Libre | Peu d'aide fait grand bien EmptyLun 8 Avr - 23:35



La diligence avançait à bonne allure sur la route désormais marquée par les passages réguliers qui s’étaient faits entre la ville et la demeure des Stanford, doucement reculée vers les collines qui découpaient l’horizon. Les chevaux attelés tiraient sans peine le véhicule au petite trop cadencé, le cochet tenant ses rênes avec fermeté pour mieux maîtriser l’allure. Voilà une dizaine de minutes que la boîte sur roue se déplaçait, escortée par un cavalier vêtu d’une tunique bleu, uniforme trahissant son appartenance à l’armée américaine, qui tenait en longe une autre monture, nue, au poil aussi blanc que brillant, sa stature s’imposant dans l’étrange cortège qu’ils formaient là. La diligence avait été chargée avec quelques denrées particulières et tout ceci avait bien du sens quand on savait qui se trouvait à bord de l’habitacle et où elle se rendait.

Victoria n’avait que trop caressé le papier des lettres soigneusement rédigées de la main du Colonel Anderson. Pensive, dans son boudoir, elle n’avait fait que repousser l’échéance de sa venue au Fort, comme il la lui avait si aimablement proposée. Pourquoi hésiter ? Jamie était une belle âme, un ami sincère et… Et son cœur n’avait de cesse de bondir avec allégresse dès lors qu’elle s’égarait en pensant de trop nombreuses minutes à lui. N’était-ce pas pour son époux qu’elle éprouvait tout cela ? Elle aimait Ferdinand, après tout… Alors qu’était-ce donc que cette légèreté qui la gagnait quand elle relisait ses mots, posés sur le papier ? Cédant à l’irrépressible désir de le revoir, elle avait fait part de son souhait de venir visiter son fief, de venir remercier les hommes qui étaient les siens pour prétexte, car ils assuraient sa sécurité et elle n’avait plus aussi peur, désormais. Hudson était là, tapie dans les méandres de ses pensées, attendant probablement de resurgir au meilleur moment pour lui offrir la terreur dont il était maître.

Vêtue d’une robe d’un bleu plus soutenu que les pastels dont elle avait l’habitude, elle était alors assise sur la banquette de la diligence, droite comme un i, ses cheveux remontés étant ornés d’un chapeau de taille raisonnable aux nombreux atours. Ses mains s’étaient jointes sur ses genoux, sa peau ne s’effleurant que là où la dentelle blanche le permettait. Le regard clair de Victoria était alors posé sur l’extérieur, sur ces paysages qu’elle avait bien du mal à s’approprier. La vie citadine lui manquait plus qu’elle ne l’admettrait jamais et savoir Ferdinand à profiter de celle-ci alors qu’elle devait demeurer dans ce trou à rats était une motivation supplémentaire pour l’encourager à retrouver la compagnie agréable du Colonel.

Perdue dans ses pensées, ce fut une secousse plus violente qui la ramena à la réalité. La rapidité des choses fut telle qu’elle ne sut se résoudre à crier, se cramponnant autant qu’elle le pouvait à ce que ses doigts pouvaient trouver alors qu’à l’extérieur, le cochet appelait les chevaux à ralentir leur allure pour mieux se stopper. Etonnamment, hormis le choc lui-même de la roue avec le trou plus profond qui se trouvait dans le sol, la suite ne fut pas si terrible et Victoria sut maîtriser sa crainte pour appeler son corps tout entier à se calmer. Posant une main sur son ventre arrondi, elle chercha à rassurer son habitant d’une voix tendre. « Tout va bien… Nous allons bien, cher trésor. » Soupirant un instant, elle finit par tirer le rideau de l’habitacle dans lequel elle se trouvait, passant la tête par l’encadrement de la fenêtre. « Que s’est-il passé ? » le cochet, déjà, sautait de son siège pour mieux s’avancer vers elle et, plus particulièrement, vers la roue arrière du véhicule. « Une crevasse, madame Stanford. Je n’ai pas réussi à l’éviter à temps et la roue a sauté. » Elle n’avait aucune idée de ce que cela signifiait. Soupirant, elle comprit rapidement qu’il vaudrait mieux pour elle être hors du véhicule que dans celui-ci. Le soldat qui les accompagnait observait l’horizon, tâchant de protéger la prunelle des yeux du gouverneur – et de son supérieur mais cela, il l’ignorait. Le cochet pesta un instant, Victoria observant alors ailleurs avec soin pour ne pas avoir à réagir au langage peu approprié qu’il employait. « Est-ce grave ? Pourrons-nous repartir ? » « Si je dois m’en charger seul, j’ai bien peur que non… Avec l’aide de ce jeune homme… Peut-être, mais je dois d’abord comprendre pourquoi la roue est sortie de son axe. » Le soldat hésita avant de mettre pied à terre. Attachant les chevaux à l’arrière du véhicule désormais à l’arrêt, il s’avança vers l’objet de leur déroute, jetant de temps à autre des coups d’œil sur les plaines.

La chaleur de l’après-midi était grande pour ce début de mois de mai et Victoria espéra que cela ne prendrait guère des heures car il lui semblait impossible de tenir si longtemps sous l’astre brûlant. S’éloignant légèrement pour leur laisser l’espace nécessaire, elle se sentit grandement inutile aussi, ses yeux se posèrent sur le paysage ocre et rocailleux. Qu'y avait-il de plaisant, en ces terres ? La question tourna dans son esprit, le regard rivé sur les plaines désolée, espérant certainement voir venir une aide inespérée.


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