OrgueilleuseTerritorialeImprévisibleSolitaireSpirituelleAudacieuse
1m70
Normale
Longs, épais & bruns
Signe DistinctifLes plumes de mes boucles d'oreille viennent du premier animal que j'ai chassé avec Vagabond, mon mustang. Les tatouages sur mon visage se traduisent littéralement par "la fille du chef".
Quel est ton but à Crimson Town ?
Une ère nouvelle s'est entamée, lorsque les colons blancs ont mis les pieds sur nos terres. Le sage du village nous raconte qu'il faut s'en méfier, mais pas les haïr, ni les craindre. Que notre futur ne doit pas être maculé de sang, mais d'une assimilation commune, de partage de culture. J'ai voulu le croire sur parole mais le sang a DEJA été versé. J'aimerai concilier nos deux peuples, à défaut je me battrai pour sa sauvegarde. Mais que puis-je faire, seule ? Que pouvons-nous espérer quand nos propres alliés nous tournent le dos ?
Où étais-tu lors de l'épidémie de dysenterie en 1857 ?
Ma tribu avait la chance d'avoir pour chef, mon père. Un homme sage et plein de bon sens, qui tendit la main aux habitants de cette petite ville pleine de blancs. Nous aussi, on avait été touché par cette maladie, et beaucoup de corps avaient dû être brûlés. Heureusement, notre chaman et quelques guérisseuses concoctèrent un traitement à base de plantes et ingrédients destinés aux élus spirituels, qui sauvèrent sans aucun doute de nombreuses vies. J'avais fait partie des volontaires tolowa pour administrer le traitement et aider au mieux Crimson.
Anecdotes
► Durant mon enfance, les longues heures de chasses en compagnie du Chef et ses plus proches chasseurs, étaient pour moi de précieux souvenirs. C'était des instants où le silence était d'or, où j'apprenais la patience et la valeur d'une vie, qu'importe à qui elle appartenait. Je regardais ces hommes fiers et forts en espérant jalousement devenir comme eux, un jour lointain.
► Le tir à l'arc, suivre une piste en forêt, toutes ses choses essentielles m'avaient été enseignée par le bras droit du Chef. Je n'avais que 16 ans lorsqu'il perdit la vie, entourée d'hommes blancs que je soupçonnais être des hors-la-loi. Le visage de l'un d'eux, celui qui avait tiré sans hésitation dans le crâne de Kwatoko, était gravé dans mon esprit. Je mentirais si je disais que les vibrations de la vengeance ne faisaient battre mon cœur.
► Avant l'épidémie, je n'avais jamais mis les pieds en ville. Je regardais toujours Crimson de loin, un peu effrayée à l'idée de croiser un colon armé. Père me le disait souvent, et cela depuis petite : ne t'égare pas, ma fille. Je pensais que ça voulait simplement dire "ne t'éloigne pas trop, tu risques de ne pas retrouver ton chemin, et l'ouest californien est très vaste." Aujourd'hui, je savais qu'il parlait de mon cœur. Car il connaissait à quel point ma curiosité pouvait me mettre en péril, il savait que j'étais effrontée et imprévisible.