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 Behind Closed Doors | James & Victoria

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Victoria Stanford
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MessageSujet: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyDim 26 Fév - 23:54


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  • Type de RP: Normal
  • Date du RP : 26/11/1865
  • Participants : @James K. Lindley
  • Trigger warning : -
  • Résumé : Victoria fait la rencontre du nouvel homme de main de son époux, de façon fortuite.



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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyDim 26 Fév - 23:55


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Les choses avaient changé. Evidemment, la tentative de meurtre qu’avait subi Ferdinand avait forcé une prise de décision radicale sur l’entourage proche des Stanford. Les hommes de main de son époux n’avaient su obtenir sa confiance. Pire, même : ils n’avaient eu, de la part du Gouverneur et de son épouse, que de la défiance. Victoria entendait encore ses paroles murmurées, prononcées dans l’effort. Je n’ai plus confiance. Ne t’approche pas d’eux. Elle avait alors suivi ses indications à la lettre, demeurant auprès de son époux comme une garde permanente, une vigie qui n’était là que pour surveiller les visites et les tentatives qui auraient pu être menées à son encontre. Mais nul n’avait agi. On murmurait le nom de celui qui avait fauté, qui était encore gardé chez les docteur Riagal, qui serait arrêté pour ses actes. Victoria avait craint des représailles qui n’étaient jamais venues.

Le temps avait passé et, Ferdinand retrouvant ses forces, il avait fait le choix de se pencher sur cette question de l’embauche. Remerciant bon nombre des hommes autrefois chargés de leur sécurité, il les remplaça par une équipe moins impressionnante en terme de nombre… Mais davantage qualifiée en aptitudes, d’après ses propres mots. La jeune femme n’avait rien eu à dire et si certains visages lui semblaient terriblement hostiles sous son toit, elle ne pouvait que garder ses inquiétudes pour elle. Ferdinand ne les renverrait pas sur une accusation aussi infondée qu’un simple sentiment façonné sur une impression physique, pas quand il avait déjà dû affronter la mort. Pour autant, Victoria se montrait attentive et à l’écoute de son propre personnel et espérait ne pas devoir affronter des problèmes dans le croisement des deux équipes. Elle voyait bien les regards que pouvaient poser ces hommes sur certaines jeunes femmes vivant sous son toit et se faisait véritablement maternelle avec les plus ingénues pour leur éviter bien des déconvenues.

Assise dans son petite fauteuil de la bibliothèque, elle observait le grand parc que façonnait la propriété. L’hiver était bien installé et si les neiges commençaient à s’effacer, la tristesse de ce paysage demeurait bien réelle. La mélancolie de la jeune épouse était à l’image de celle qu’elle contemplait à la fenêtre. Refermant l’ouvrage qu’elle était en train de lire, une œuvre littéraire généreusement prêtée par le docteur Riagal, elle le reposa sur la tablette à ses côtés. Chassant la lassitude de son corps, elle s’était levée avec la grâce naturelle que le Créateur lui avait donné, abandonnant la pièce dans un claquement de soulier délicat. Elle était chez elle et n’avait pas pour projet de recevoir quiconque, s'habillant alors plus simplement, d'une chemise délicate et d'une jupe du même acabit quoique teinté de mauve. Ses longs cheveux châtains avaient été relevés en un demi chignon, lui permettant de ne pas avoir à supporter quelques mèches sur le devant de son visage mais les laissant tout aussi lâche qu’à l’ordinaire.

Sur son passage, on s’arrêtait de discuter, la saluant avec le respect que son statut et son rang lui donnait. Elle était une véritable Reine dans l’enceinte de son château et pourtant, rien en elle ne rappelait l’autorité qui définissait son époux. Victoria n’était que douceur et bienveillance à l’égard de tous, se montrant à l’écoute, dissimulant quelques secrets qui auraient certainement valu bien des exclusions à certains qui, finalement, lui étaient d’autant plus redevables. Ce que Ferdinand pouvait ignorer ne pouvait guère lui faire de tort et elle était prête à assumer toutes les conséquences de ses décisions.

S’en retournant vers ses propres appartements, elle en ouvrit la porte avec une détermination trahissant ses propres habitudes de se trouver en sa demeure, refermant le battant derrière elle pour retrouver la quiétude de son cocon. Elle aurait eu plaisir à converser avec son époux mais le devinait fort occupé pour lui accorder quelques minutes. Elle s’était fait une raison, à ce sujet, ne cherchant plus véritablement à le déranger en journée, espérant simplement le voir lors du dîner. Aussi, c’était tout naturellement que Victoria avait repris possession des lieux qui étaient les siens. Rares étaient ceux autorisés à y entrer et c’est certainement pour cela qu’elle sursauta quand son regard se posa sur une large silhouette qui se tenait là, comme prise sur le fait. Retenant un hoquet de stupeur, sa voix monta d’une octave quand elle lui posa la seule question qui lui vint en tête. « Mais… Qui êtes-vous ? Que faites vous donc dans mes appartements ?! » Sa main s’était instinctivement reposée sur la poignée, prête à la réactionner pour tenter de s’échapper si la réponse donnée par l’inconnu était la mauvaise.


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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyLun 27 Fév - 19:43




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Behind closed doors
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❝ Who the fuck you think you are ? ❞


Depuis combien de temps James bossait pour ce bon vieux Ferdinand Stanford ? Aucune idée. Pas très longtemps en tout cas. Lindley se contentait juste de faire son boulot, tant qu’il était payé et qu'on ne vienne pas le faire chier sur les procédés qu’il utiliserait pour faire le dit travail. Le ténébreux savait qu’il y avait de nouvelles personnes dans l’entourage de la sécurité de cette grande bâtisse et il ne cherchait pas du tout à s’intégrer à ces gens, bien au contraire, James ne faisait confiance à personne. Il valait mieux prévenir que guérir et il savait que trop bien que Ferdinand avait eu quelques tentatives d’assassinats à son encontre. Alors forcément, ce n’était pas étonnant pour lui que de vagabonder dans cette immense maison pour visiter chaque endroit possible. Et c’était un très bon moyen pour lui que de savoir chaque recoin de ces lieux et ces secrets, surtout si des problèmes surviennent.

Le ténébreux entrait dans une pièce en particulier, au bout d’un moment, les appartements de la femme de Stanford. Il lui avait bien dit de ne pas s’y rendre quand la demoiselle y était, mais jamais il n’avait dit de ne pas y entrer quand la Dame était absente. Alors forcément, il sautait sur l’occasion. James regardait autour de lui, visitait un peu les lieux et essayait de trouver chaque petit point faible qui risquait d’atteindre la vie de la Dame et de son mari. Bordel, s’il pouvait déplacer les murs et les fenêtres pour s’assurer de leur sécurité, il le ferait sans aucune hésitation. Maintenant, c’était à lui de prouver sa valeur et de montrer à son Patron qu’il était digne, ce travail allait peut-être lui permettre d’avoir une nouvelle vie, loin de ce que sa propre famille voulait, loin de toutes ces mauvaises choses qu’on l’avait obligé à faire. Où alors, il pouvait tout simplement ne voir que l’argent et s’en foutre pas mal de se racheter une conscience. Mouais, c’est pas mal aussi ça.

Perdu dans ces pensées et surtout, dans son travail, en observant les lieux, le jeune homme ne s’attendait pas vraiment à ce que la porte s’ouvre soudainement, le poussant à se retourner à demi, sa lame secrète sortit de sa cache, il clignait des yeux quand il fit face à une femme et en vue de ces paroles, il s’agissait là de la fameuse Dame Stanford. Ha bordel, il ne l’avait pas encore vu depuis son arrivée et l’engagement qu’il avait envers Ferdinand. Il rentrait sa lame, laissant échapper un soupir d’entre ses lèvres, autant dire qu’il allait devoir éviter de l'effrayer. Se serait con de devoir faire face à quiproquo. “Mes salutations, Milady. James Lindley, garde du corps de Monsieur Stanford.” Le ténébreux pliera un bras sur son torse, faisant une petite révérence face à la demoiselle qui se trouvait face à lui. “Toutes mes excuses pour vous avoir effrayé, je ne faisais que m’assurer que l’endroit était sécurisé.” Et il ne manquerait plus que cette riche ne le croit pas. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir dire pour lui prouver qu’il n’était pas un vagabond, malgré les apparences.


Dernière édition par James K. Lindley le Ven 19 Mai - 14:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyLun 6 Mar - 0:36


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Une intrusion. Ce n’était ni plus, ni moins, une intrusion. Le cœur battant sous l’effet de cette surprise, la jeune femme n’en demeurait pas moins noble dans sa posture. Droite, le menton fièrement relevé, elle avait plissé le regard pour mieux le toiser. Il ne semblait pas vêtu comme un bandit de grand chemin, si tant est qu’elle puisse seulement savoir à quoi pouvait ressembler un bandit de grand chemin. Pour autant, il y avait quelque chose dans son attitude qu’elle n’appréciait pas, une désinvolture qui se devinait dès le premier regard et qui la dérangeait. Les doigts se refermant sur la poignée, elle était prête à l’éventualité de prendre la fuite et hurler à plein poumons si cela était nécessaire. Mais, au lieu de s’élancer vers elle, l’homme demeura à bonne distance, rompant à son tour le silence d’une présentation simple mais suffisamment efficace pour la convaincre de relâcher son étreinte. James Lindley. Le nom ne lui était pas inconnu, en effet. Relâchant ses épaules, sa main finissant par tomber le long de son corps, appréciant la démonstration de respect qu’il fit à son égard.

Prenant la peine de s’excuser pour la peur causée chez la jeune femme, il ne manqua pas de justifier les raisons de sa présence entre les murs de ses appartements. « Je vois… On m’aura informée de votre recrutement récent. Sachez que je ne l’approuve pas entièrement. » Ne valait-il mieux pas être honnête à ce sujet ? Exécutant quelques pas, les yeux azurés toujours posés sur lui, le détaillant sans gêne aucune, elle finit par laisser ses pupilles retrouver celles de l’homme, se postant devant lui. « J’imagine que l’on vous aura renseigné sur les raisons de votre arrivée au sein de notre domaine ? Mon époux a du reconsidérer nombreux de ses employés et nous avons récemment dû exécuter quelques changements de personnel concernant notre sécurité après un très fâcheux incident. » Le souvenir sanglant de cette nuit demeurant à vif dans son esprit, la peur de perdre son époux ayant été une réalité qu’elle n’aspirait pas à revivre. La confiance qu’elle avait en son propre personnel avait été ébranlée et si le licenciement n’était pas une chose qu’elle affectionnait, elle avait dû s’y résoudre autant que Ferdinand.

Relevant le menton, les lèvres doucement pincées, elle poursuivit. « Alors, dites moi… Suis-je en sécurité ici, monsieur Lindley ? J’ai cru comprendre, pour une raison qui m’échappe encore, que mon époux a choisi de vous faire confiance… Puis-je également le rejoindre sur ce sujet ou ma défiance à votre égard est-elle fondée ? »


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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyLun 6 Mar - 15:45

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Behind closed doors
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❝ Who the fuck you think you are ? ❞


James ne relèverait pas, les premières paroles de la dame, il ne faisait qu'enregistrer l’information dans un coin de sa tête, pour tout simplement se contenter d’observer la femme de son Patron. Elle n’avait pas l’air d’avoir sa langue dans sa poche et c’était plutôt une bonne chose. Dans le fond, Lindley préférait que ce soit ainsi, sinon, il s'ennuierait rapidement. S’il pouvait faire son boulot et s’amuser un peu, après bien entendu avoir prouver qu’il était capable de bien plus que cette protection que le Gouverneur avait demandé. Le ténébreux se contenter de soutenir le regard de cette femme, comme s’il cherchait à lire en elle. Si elle n’était pas d’accord avec son recrutement, que beaucoup de personne avait été mise à la porte après ses événements, ce n’était pas pour rien. Quand bien même il n’avait pas été présent ce jour là - et c’était quelque chose qu’il aurait empêcher-, Lindley sentait que cette femme n’avait plus envie que ça se reproduise, sûrement la peur de perdre son mari. “Je suis au courant, oui, de ce qu’il s’est passé et de la situation que vous avez vécu. On m’a fourni les détails.

C’est tout ce qu’il dirait à ce propos, alors qu’il semblait, pour cette fois, ce tenir plus tranquille que ce qu’il pouvait faire d’habitude. C’était uniquement parce que la Dame était présente et qu’il fallait avoir un comportement irréprochable, surtout lors d’une première rencontre. Le jeune homme sourit doucement, plutôt amusé par les mots de Victoria. La confiance… C’était quelque chose de difficile à définir et Lindley avait certains principes à ce sujet. Actuellement, ce n’était qu’un boulot, s’il devait bien se comporter, il n'avait également aucune confiance en les personnes qui constituait cette immense maison. “Je ne tenterais pas de vous convaincre de me faire confiance, Lady Stanford, tout simplement parce que ce n’est pas mon genre.” Au moins, il était honnête. “Je pars du principe que la confiance se mérite en agissant comme il se doit et je vous montrerais que vous pouvez mettre vos vies entre mes mains. Dites vous bien, que ça va dans les deux sens: La confiance, ça se mérite.

Le ténébreux était plus qu’honnête, autant mettre les choses au clair, même s’il comprenait que trop bien que cette femme ne pouvait pas lui faire confiance, autant par ce qu’elle avait vécu, que par le fait que James n’était pas le gars le plus fréquentable qui soit. Mais c’était sa façon de se montrer, il ne voulait pas se rapprocher des gens et s’il arrivait à faire son boulot sans tisser de liens, se serait parfait. Mais la vie était faite pour mettre des batons dans les roues et Dieu seul savait ce qu’il adviendra de l’anglais.


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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyVen 10 Mar - 0:09


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Qui était-il ? Était-il fiable ? Savait-il tout ce qu’ils avaient dû endurer, eux, avant son arrivée ? Les prunelles topaze guettaient la moindre réaction que les mots qu’elle avait prononcés, aussi acérés que des lames, pouvaient provoquer. Droite, fière, les mains jointes devant son ventre, elle respirait avec une profondeur contrôlée, sa grâce se dévoilant un peu plus à chaque souffle. A bonne distance, bien qu’ayant réduit cette dernière, quittant cette porte qui pouvait lui assurer une sortie, elle le considéra de toute sa stature. Il n’était pas l’homme le plus grand ou le plus puissant en carrure que ce monde ait porté. La désinvolture se lisait dans son attitude qu’elle méprisait au plus au point, soudainement consciente qu’elle ne saurait supporter cette arrogance et qu’il lui faudrait la faire disparaître sous quelques manières dès que cela lui serait permis. Devait-elle le craindre ? En partie, car son statut de femme lui offrait bien plus de faiblesses que n’en auraient jamais ces autres hommes. Et puis, le passé avait créé des marques, la possibilité de voir les hommes de main de la maisonnée s’en prendre à elle ou à lui demeurant probable.

Je suis au courant. On m’a fourni les détails. Pinçant ses lèvres pulpeuses avec une légère condescendance, elle retint sa langue aiguisée qui mourrait d’envie de lui expliquer que tous les détails du monde ne sauraient remplacer les sentiments qui avaient agité son être, cette nuit-là. Il y avait eu le sang, cette vision macabre et carmine qui avait su recouvrir planchers et carrelages, tachant jusqu’à sa chemise de nuit immaculée. Ferdinand et ses mots semblaient encore trop présents dans son esprit, certaines choses n’ayant pu être rediscutées depuis car elle n’osait plus les aborder. Aurait-elle pu survivre, s’il l’avait quittée cette nuit-là, si la Mort avait toqué à leur porte pour mieux le séduire et l’emmener loin d’elle ? Elle ne concevait que peu sa propre existence sans son époux, quand bien même il ait pu prendre des prédispositions pour elle, pour sa famille…

Déglutissant, non sans peine, elle finit par l’écouter tandis qu’il lui répondait dans un sourire. Il n’essaierait pas de l’amadouer pour mieux avoir gain de sa confiance. Au contraire, il acquiesçait ses mots, venant exprimer sa volonté de gagner cette confiance en la méritant pour son travail accompli. Je vous montrerai que vous pouvez mettre vos vies entre mes mains. Voilà autre chose de présomptueux bien que doucement rassurant. Insistant sur cette confiance et son sens double, il arracha une exclamation franchement amusée de la part de l’épouse du propriétaire des lieux. « Parce qu’il n’est pas naturel pour vous de me faire confiance ? N’êtes-vous pas payé pour cela ? A moins que… » Réfléchissant un instant, elle finit par froncer les sourcils. « Essayez-vous de m’insulter en sous-entendant que je puisse vouloir du mal à mon époux, monsieur Lindley ? Serait-ce pour cette raison que vous ne pouvez m’offrir cette confiance ? Prenez garde à ce que vous direz, cela pourrait être défavorable pour votre avenir en ces murs… » Elle haïssait l’idée que l’on puisse croire qu’elle veuille voir Ferdinand six pieds sous terre. A San Francisco, déjà, certaines de ses amies avaient fait quelques sous-entendus en ce sens, lui rappelant comme sa situation serait bonne si ce cher monsieur Stanford venait à disparaître. Pourquoi avait-elle l’impression que le monde entier espérait la voir belliqueuse à l’égard de l’homme qu’elle nourrissait d’un amour des plus purs ? Les pupilles toujours fixées sur James, elle attendait sa réponse, espérant bien connaître les raisons de sa défiance et les actes nécessaires pour lui prouver sa bonne foi.


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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptySam 11 Mar - 13:40

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Behind closed doors
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James haussa un sourcil face aux mots de la Dame Stanford. Qu'était-elle en train de lui raconter là ? Il ne put s’empêcher de rire franchement après cela, ayant même avoir du mal à se reprendre. Bon sang… Jamais il n’aurait pensé une chose pareille et encore moins le sous-entendre. Est-ce que cette femme avait dû faire face à ce genre de sous-entendu pour lui dire une chose semblable ? Sûrement. Lindley avait beau ne pas avoir la meilleure des attitudes en toutes circonstances, il n’était pas non plus complètement idiot. “Excusez-moi, Milady. C’est juste…” Il tentait vraiment de se reprendre et de ne plus se mettre à rire. “Je ne m’attendais pas vraiment à ça.

Le ténébreux sourit doucement, alors qu’il prendrait une légère inspiration, afin de reprendre contenance face à la situation. Il allait réellement devoir expliquer son point de vue vis-à-vis de tout ça et sans contrarier la Dame. Car ce n’était pas son but que de fâcher Victoria, bien au contraire même. “Ce n’est pas parce que j’ai été engagé, que je dois donner ma confiance directement à mon employeur. Ce que je veux dire, c’est que même votre mari ne me fait pas confiance, tant que je ne lui aurais pas montré ce que je vaux exactement. Et en vue de la situation que vous avez vécu, c’est tout à fait normal.

Le jeune homme ne pouvait qu’être compréhensif dans ce genre de cas et de laisser le temps faire les choses. Il était juste présent pour un travail et il ne pouvait pas se permettre de se rapprocher de cette famille. Déjà parce qu’il évitait ce genre de choses, le rapprochement avec autrui était quelque chose qu’il voulait éviter, autant pour leur sécurité, que pour la sienne, alors, forcément, James se concentrait sur le travaille. Ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, tout simplement puisqu'il était seul dans un pays qu’il ne connaissait que très peu, même si cela faisait un petit temps qu’il était en Amérique. Sa patrie était en Angleterre, là où il était né, le pays où on lui avait appris à tuer. “Sachez, que ça ne me viendrait même pas à l’idée de sous-entendre que vous voulez du mal à votre mari. Ce n’est pas ce pour quoi on m’a engagé, Lady Stanford. Quel genre de personne a bien pu vous mettre ce genre d’idées dans la tête, franchement ?

Concrètement, c’était quelque chose qui ne regardait pas l’Assassin, mais il se posait tout de même certaines questions. Au premier regard, elle avait l’air beaucoup trop inoffensive que pour essayer de faire du mal à son employeur. Alors par quel moyen pouvait-elle tenter de faire quoi que ce soit ? Un léger soupir s’échappait des lèvres de Lindley, qui niait doucement de la tête. Décidément, certaines personnes avaient le don de mettre des choses dans la tête des autres. “Puis-je me permettre de, vous donnez un conseil, Milady ?” Il laissait un petit temps, à peine quelques secondes, avant de poursuivre. “Vivez votre vie comme vous l’entendez et ne vous préoccupez pas de ce que les autres peuvent dire où pensez de vous. Peu importe toutes les rumeurs ou leurs sous-entendus. Il n’y a que vous et vous seul qui connaissez votre vraie valeur.

James n’était pas un mauvais bougre, mais c’était ainsi qu’il avait commencé à réellement vivre : dès l’instant où il ne s’était pas occupé de ce qu’on dirait de lui, peu importe ces actions et ces paroles. Parce qu’il savait quel genre de personne, il était.


Dernière édition par James K. Lindley le Ven 19 Mai - 14:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyLun 13 Mar - 18:29


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Il avait tenté de retenir son rire mais ce dernier avait franchi, malgré tout, ses lèvres. Il se moquait d’elle. Ouvertement. Visiblement, et dans le fond de la pensée de Victoria, il ne tenait pas à cet emploi. Comment pourrait-il le faire alors qu’il ne faisait preuve d’aucune retenu, d’aucun tact ? Ferdinand aurait écho de ce comportement des plus discutables et elle espérait bien le voir prendre une mesure drastique pour un tel affront. Le regardant d’un air clairement supérieur, elle attendit qu’il se reprenne, s’excusant alors hâtivement pour mieux lui dire qu’il avait été surpris par ses propos. Bon, au moins, elle put en conclure qu’il ne l’accusait pas d’un désir sournois de prendre la vie de son époux. D’un côté, n’était-ce pas un peu rassurant.

Il tenta de se calmer, reprenant son souffle, souriant toujours de cette manière qu’elle jugeait fort peu agréable. Il ne souhaitait pas donner sa confiance à son employeur, lui non plus. Il devait faire ses preuves et Ferdinand devrait alors faire preuve de reconnaissance à son égard pour que quelque chose de tacite et mutuel s’installe. En vue de ce que vous avez vécu, c’est tout à fait normal. Haussant les sourcils, elle le dévisagea à nouveau. « Je vous prierais d’éviter, à l’avenir, de considérer que vous êtes apte à comprendre ce que je peux ressentir en vous appuyant sur des suspicions liées aux faits qui vous ont été énoncés. » Il ne pouvait pas comprendre, malgré tous les efforts du monde. Il n’était pas là, il n’avait pas vécu. Ferdinand et elle avaient été enveloppés d’une bulle que seuls quelques personnes avaient pu apercevoir.

Les lèvres pincées, elle l’écoutait à nouveau tandis qu’il revenait sur les suppositions qu’elle avait pu faire. A nouveau, elle haussa les sourcils. Ce n’est pas ce pour quoi on m’a engagé, lady Stanford. Non, évidemment. Et heureusement. La trahison d’un tel manque de confiance de la part de Ferdinand aurait mérité qu’elle s’en retourne à San Francisco sans demander son reste. Quel genre de personne a bien pu vous mettre ce genre d’idées dans la tête ? « Puisque vous vous permettez bien des choses, monsieur, je ferais de même en soulignant que votre avenir n’est nullement dans les hautes sphères de ce monde. Vous seriez surpris de constater combien de veuves le sont devenues d’une façon aussi précipitée qu’étrange dans le monde qui est le nôtre. Vous avez été engagé pour veiller à la sécurité de mon époux. Si d’aventure je devais être une menace pour lui, j’ose espérer que vous saurez me considérer comme telle également. Je n’ai besoin de personne pour me glisser de telles idées en tête, monsieur Lindley, le monde est suffisamment instructif par lui-même. » Elle supposait un extrême qui n’arriverait jamais, elle le savait bien. Mais comment avoir confiance en un homme qui se disait sûr de lui et qui n’envisageait pas même le plus évident ?

Quant à son conseil… Vraiment ? Ce fut au tour de Victoria de laisser échapper un léger rire, soudainement amusée. Se détournant de lui, elle se dirigea jusqu’à un fauteuil, s’installant confortablement sur cette assise matelassée. « Vraiment, monsieur Lindley… Les Hautes Sphères vous sont étrangères… Je suis née dans les faux semblants et toute ma vie a été façonnée autour de ce que les autres pourraient penser ou voir de moi. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je suis une femme. Je n’ai pas vocation de faire les choses comme je l’entends, mon obéissance et ma loyauté étant toutes deux dévouées à mon époux… Mais est-ce là un nouvel exercice de votre part pour mesurer la part de danger que je serais amenée à représenter ? » Tout ceci créait des tendance presque paranoïaques chez Victoria. Ferdinand n’était pas là aussi, elle pouvait se permettre d’être plus détendue et pourtant… Et pourtant, elle ne parvenait guère à rompre la droiture de sa silhouette.


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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyMer 15 Mar - 13:13

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Bien entendu qu’elle ne pouvait pas savoir que l’homme qu’elle avait en face d’elle, était né dans les Hautes Sphères Britanniques. James esquissait un sourire en coin, malgré qu’elle se voulait supérieure à lui, par son statut. Il n’avait pas l’air particulièrement impressionné par ce petit bout de femme, qu’il pourrait écraser aussi facilement qu’un cafard dans le creux de sa main. Il connaissait que trop bien ces attitudes, qui l’avaient répugné depuis qu’il était jeune. Peu importe l’éducation et les responsabilités que son père ait voulues inculquer à son unique fils, il avait haï très rapidement cette supériorité masculine. Ces hommes qui s’amusaient à faire ce qu’ils voulaient de ces femmes, qui n’avaient pas le choix que de se taire en leur présence. “Je vous trouve bien sûr de vous, Lady Stanford. Qu’est-ce qui peut réellement vous faire croire que j’ignore tout de la Haute Sphère ?

Le ténébreux affichait, cette fois, un sourire bien différent de ce qu’il pouvait avoir en temps normal, alors qu’il se mouvait lentement vers la jeune femme. “Laissez-moi deviner : Mes vêtements ? Ma façon de me tenir ? Hmn. Mon comportement qu’il n’y a que la haute société pourrait trouver dérangeant ?” Le ténébreux ne put s’empêcher de rire un peu, pour le coup. Il est vrai qu’il ne donnait pas l’impression de connaître cette “société”, ces personnes qui aimaient tellement prendre de haut les petites gens. Et c’était sûrement l’une des raisons pour lequel il avait toujours préféré se mettre du côté des plus faibles. Il voulait avoir l’air normal, parce qu’il détestait l’idée de partager le même sang que ces nobles anglais. Et pour lui, ils n'étaient pas si différents des Américains. “Vous êtes plutôt culotté. Je doute que vous seriez aussi bavarde en présence de votre mari. N’est-ce pas ?

Sans aucun doute. Parce que c’était toujours comme ça que cela se passait. Ces pauvres dames qui n’osaient jamais l’ouvrir, à cause du regard des autres, puisqu'elles se feraient facilement jugée. Un soupir s’échappait des lèvres de l’Assassin, roulant du regard. Il n’avait pas l’air aussi sympathique qu’il ne le faisait paraître soudainement. Mais ce genre de sujet pouvait être sensible auprès de James. Il avait fait des choses qu’il avait détestées et qu’il haïrait sûrement toute sa vie. C'étaient les ordres. Il avait obéi à un Père, un Mentor. Le Maître de ce qui pouvait sembler être une secte pour les personnes lambdas. Et il avait vraiment envie de changé certaines choses dans sa vie, dont l’utilité de cette lame qu’il avait utilisé un bon nombre de fois et assurément pas contre les bonnes personnes. “J’ai vu et fait des choses que vous ne soupçonner même pas. Ne sous-entendez pas que je suis ignorant. C’est parce que je sais, que je ne cesserai pas de dire aux femmes qu’elles ont tout à fait le droit de s’exprimer. Peu importe d’où l’on vient.

Tuer un mari, pour qu’une femme devienne veuve. Assassiner la femme d’un noble parce qu’elle avait particulièrement mal agi en public. Les ordres étaient précis, même si là plupart du temps, il avait ignoré les raisons de ces meurtres, James avait fini par apprendre et c’était ce genre de choses qui l’avait poussé également à quitter cette “confrérie” fondé par un Père qui ne cherchait que le pouvoir. L’Angleterre n’était pas aussi bien protéger qu’ils voulaient tous le faire croire et James avait beau avoir donné l’impression de fuir, c’était autre chose qui l’avait poussé à venir sur un continent qui lui était inconnu.

Le ténébreux posait les yeux sur la lady, sans réellement donner l’impression d’exprimer quoi que ce soit sur son visage. Cette fois, il était bien plus fermé que ce qu’il avait l’habitude de montrer. On avait tous nos secrets, c’était ce qu’il avait l’habitude de dire. Lindley était une vraie tombe dans ce genre d’instant. S’il tentait de montrer ces bons côtés, il était baigné et se noyait dans la noirceur de sa vie. Les ténèbres qui le submergeaient, pouvaient lui donner la sensation d’étouffer à chaque pas qu’il faisait. Comme si cet océan, il ne saurait jamais la quitter, que la surface, l’instant où il prendrait cette grande bouffée d’air, n’arriverait jamais.


Dernière édition par James K. Lindley le Ven 19 Mai - 14:56, édité 1 fois
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Victoria Stanford
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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyLun 20 Mar - 0:35


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Qu’est-ce qui peut réellement vous faire croire que j’ignore tout de la Haute-Sphère ? Vraiment ? C’était une interrogation insolente qu’il venait placer au cœur de leur discussion. Par où devait-elle commencer ? Par sa manière de se tenir, peut-être ? Ou bien celle qu’il avait de parler ? Plissant le regard, Victoria se faisait peu encline à ce genre d’enfantillages. Ce n’était ni le lieu, ni le moment et encore moins la compagnie pour échanger sur ce genre de principes. Elle ouvrit la bouche, prête à s’emporter et à énumérer toutes ces choses qu’elle avait en tête, le menton relevé malgré la dominance qu’il imposait par sa carrure et sa taille. Mais il lui coupa l’herbe sous le pied, entamant la liste de ces choses qui déterminaient sa personnalité. Il touchait à chacun de ses mots, forçant, mentalement, Victoria à battre en retraite, la surprise apparaissant peu à peu sur des traits qu’elle tentait tant bien que mal de contrôler. Son rire manqua de la faire sursauter, la jeune femme déglutissant avec peine.

Vous êtes plutôt culottée… Je doute que vous soyez aussi bavarde en présence de votre mari, n’est-ce pas ? Un frisson se glissa dans le creux de ses reins, remontant jusqu’à sa nuque à la vitesse de l’éclair qui fendait le ciel par une nuit orageuse. Comment osait-il ? L’effroi se fut lisible, un instant, dans le regard de la maîtresse de maison, sauvagement désarçonnée par des propos aussi audacieux que les siens. Son sang s’était glacé alors qu’elle mesurait soudainement quelle emprise Ferdinand exerçait sur elle. Il s’était avancé vers elle, rompant un peu plus la distance entres eux, la façonnant pour être moins convenable. Pourtant, Victoria demeura incapable de se mouvoir, l’observant faire avec une peur gargantuesque au fond des yeux. Ne sous entendez pas que je suis ignorant. Son regard semblait soudainement moins appréciable, plus ténébreux. Et un autre frisson glissa dans son dos, secouant à demi sa carcasse qu’elle voulait pourtant d’une stabilité incomparable.

Qu’importe ce qu’il pensait, qu’importe qu’il puisse avoir raison ou tort… Il se trouvait dans un espace trop proche du sien. Et à défense appréciable, l’attaque était amie. Sans réfléchir, bouleversée par la proximité, son regard et ses mots, Victoria agita son bras pour mieux fouetter son visage de ses doigts. Alors, seulement une fois cela fait, elle s’autorisa à respirer. « Je… Je vous défends de… » De quoi, exactement ? De présumer d’une vérité absolue ? Elle tremblait, gagnée par la panique d’être mise à jour, de ne pas parvenir à convaincre cet homme comme le reste du monde de son amour et de son respect pour Ferdinand. Elle avait le sentiment répugnant qu’il lisait dans son âme. Et ça l’effrayait, car ce qu’il en extrayait était inavouable. Abjecte. « Sortez. Immédiatement. » Elle était éprouvée par ses mots et par ses gestes. Elle avait beau se convaincre que c’était une familiarité répugnante, en son for intérieur, elle savait que c’était bien différent de cela.


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MessageSujet: Re: Behind Closed Doors | James & Victoria   Behind Closed Doors | James & Victoria EmptyLun 20 Mar - 17:26

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Behind closed doors
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❝ Who the fuck you think you are ? ❞


Que Dieu le pardonne s’il avait fini par mal agir face à la gent féminine. Quoique… Vu ce qu’il avait sous les yeux et le constat que cette femme avait soudainement peur, cette lueur dans le regard qui montrait clairement à James qu’il avait juste sur bien des points. C’était quelque chose de particulièrement satisfaisant que d’avoir pu rabattre le clapet de cette femme, aussi belle soit-elle. Un seul geste, cette gifle qui fera légèrement tourner la tête du ténébreux, bien que son regard ne quitta pas la jeune femme, il viendra passer sa main sur sa mâchoire. James ne pouvait retenir un sourire sur ces lèvres face à ce geste, s’il s’y attendait où non, était un mystère complet et il se contentait de se redresser, avant de finir par lâcher un léger rire. “Pas mal. Pour un petit bout de femme.

Cette arrogance émanant de l’anglais ne le quitterait sûrement jamais et il esquissait un sourire en coin aux mots de la maîtresse des lieux. Elle désirait qu’il s’en aille et le ténébreux n’allait pas forcer la blonde à supporter sa présence une seconde de plus. Il en avait bien assez fait pour aujourd’hui. Lui qui s’était ennuyé toute cette foutue journée, bien qu’il faisait son travaille avec bon vouloir, il avait plutôt apprécié ce petit moment où il avait pu jouer sans aucune retenue. Il constaterait bien plus tard ce qu’il se passerait avec cette femme, si elle tenait tant à parler de leur conversation à son cher mari.

Dans tous les cas, si c’était bel et bien le cas, il agirait comme il le faisait d’habitude avec un déni total et une attitude qui lui allait tellement bien: Se foutre pas mal de ce qu’on lui disait. Tant qu’il faisait son boulot, personne ne porterait rigueur à son attitude. Tout du moins, c’était son avis. Le jeune homme fera quelques pas en arrière, prenant une certaine distance avec la dame afin de la laisser respirer un peu, ne perdant pas de ce sourire. Alors qu’il se dirigeait vers la porte avec un calme, un silence, qui le sied bien.

Il ouvrait ensuite la porte, posant les yeux sur lady Stanford. “Se fut un plaisir de vous avoir rencontré, Milady.” L’assassin sortira de la pièce sans demander son reste, refermant la porte derrière lui. Cette journée, c'était particulièrement bien passé tout compte fait, non ? Un léger sourire s’affichait à nouveau sur le visage de Lindley, qui parcourait les couloirs de cette immense demeure: prenant le chemin de la sortie. Il en avait terminé pour aujourd’hui. Et il avait certainement hâte de croiser à nouveau la route de cette damoiselle.
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