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 L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria

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Victoria Stanford
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Victoria Stanford
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MessageSujet: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria   L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria EmptyMar 15 Nov - 0:19


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  • Type de RP: normal
  • Date du RP : 12.11.1965
  • Participants : @Prudence Cavendish & @Victoria Stanford
  • Trigger warning : Aucun
  • Résumé : Ferdinand a proposé à Victoria de lui offrir un cheval qu'ils vont acquérir au Ranch. C'était sans compter sur les précieux conseils d'une jeune femme née pour côtoyer les équidés.

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MessageSujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria   L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria EmptyMar 15 Nov - 0:24


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Un cheval. Ferdinand ne pouvait être plus limpide, exprimant son souhait de voir son épouse sur une monture afin de faciliter certains de leurs déplacements qui demeuraient trop restreints avec la diligence. Faire atteler le véhicule pouvait faire perdre un temps précieux que le gouverneur n’avait visiblement pas aussi, pour les déplacements plus courts, il avait encouragé sa jeune épouse à prendre une monture à son aise pour mieux cavaler à ses côtés et ainsi, faciliter bon nombre de démarches logistiques. D’abord quelque peu inquiète, les notions de cavalerie de Victoria s’étant faite oublier depuis bien longtemps, elle avait concédé cette volonté, l’homme souhaitant avant tout lui faire un présent… Qu’elle ne pouvait refuser.

Alors, Ferdinand l’avait menée jusqu’à ce ranch où, disait-on, on pouvait trouver toute sorte de montures. Evidemment, son époux avait majoritairement exprimé ses souhaits pour son épouse et cette dernière n’avait rien trouvé à redire. D’un box à l’autre, elle finit par poser le regard sur un hongre magnifique à la robe palomino. L’animal n’était pas des plus grand, largement suffisant pour la stature de la demoiselle, et possédait une carrure assez athlétique et élancée, charmant instantanément sa future cavalière. Posant sa main gantée sur son encolure, la flattant avec respect et sourire, elle avait posé son dévolu sur la merveilleuse créature. Par acquis de conscience, on avait conduit l’animal dans un enclos où il dévoila ses allures délicates et raffinées, achevant de séduire la femme du gouverneur.

Offrant son accord qui permettait à son époux de mieux négocier la vente, elle fut laissée momentanément devant l’enclos, l’animal se déplaçant doucement vers elle qui tendit les doigts pour mieux le laisser s’imprégner de son odeur. Portant une robe dans les tons violets, elle semblait bien trop apprêtée pour l’endroit, ce qui trahissait sa position sociale, l’ombrelle qu’elle tenait au-dessus de son chignon tressé pour la préserver du soleil étant une autre indication de l’aspect précieux de sa personne. Riant doucement tandis que son cheval s’ébrouait doucement, elle l’observait avec curiosité, cet animal qu’elle devrait bien apprendre à apprivoiser…
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MessageSujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria   L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria EmptyLun 5 Déc - 9:56


Prudence n'était pas là depuis longtemps. La jeune femme avait conscience qu'elle devait faire ses preuves, à Crimson comme dans les ranchs des environs, pour qu'on lui propose de rester. Bien qu'elle ait passé plusieurs nuits à l'écart de la ville, à observer ses lueurs, elle ne pouvait pas encore dire qu'elle avait adopté Crimson. Cette ville n'était pas forcément un choix, mais une nécessité temporaire: elle n'avait pas les fonds pour continuer. Elle était fatiguée. Courir après un mirage sans jamais réussir à trouver de réponses concrètes commençait à peser sur ses frêles épaules. Il fallait bien qu'elle dorme, qu'elle se soigne, qu'elle se nourrisse.

Qu'elle vive. Si on pouvait appeler ça vivre.

Pour le moment, elle aidait. Du mieux qu'elle pouvait. Nettoyant les boxs, discutant avec les garçons du ranch, qui s'étaient inquiétés qu'une dame ne passe sa journée les mains dans la paille, avant que leurs mères ne leur rappelle à coup de cuillère en bois qu'elles avaient commencés ainsi, elles aussi. Ils étaient jeunes, adolescents tout au plus, comme des oisillons qui s'agitaient au moins bruit, s'éparpillant vers leur nouvelle distraction. Il lui rappelait la maison. 

C'était ainsi, un léger sourire aux lèvres alors que le groupe s'était enfui à l'approche d'un des hauts gradés du ranch et d'un couple, que Prudence observa le choix d'une nouvelle bête. Elle reconnut avec une légère surprise le couple qui s'était tenu sur l'estrade lors du rodéo, l'homme qui lui avait serré la main. Le Gouverneur. Et sa femme, donc - à moins qu'il s'agisse d'une maitresse, mais elle doutait qu'elle serait aussi bien habillée, ou qu'il se montrerait aussi ouvertement avec elle dans un lieu important de la ville.L'hongre était magnifique. Prudence avait pris soin de faire le tour de la plupart des enclos, commençait à connaitre les pensionnaires du lieu, s'attachait déjà à certains d'entre eux. Celui-ci était docile, même si tout animal pouvait se révéler facétieux et mordant avec le bon type de cavalier. Tout dépendrait de la cavalière, qu'elle soupçonnait donc être la jeune femme qu'on avait conduit jusqu'à l'enclos alors que son mari négociait les formalités.

Elle espérait que l'animal serait bien traité. Elle savait que la richesse n'entrainait pas forcément la gentillesse. Elle se surprise à observer la femme du Gouverneur un instant. Le contraste entre sa tenue et celle de Prudence était saisissant: si elle ne portait pas le pantalon d'équitation du rodéo, sa robe de travail avait vu des jours meilleurs. Elle était usée par le temps passé à marcher et à courir la poussière, les longues heures passées à nettoyer des boxs, panser les bêtes, déplacer la nourriture pour l'hiver arrivant. Comme à leur habitude, ses cheveux noirs refusaient de rester dans la simple tresse qu'elle leur avait offert ce matin; de nombreuses mèches courraient maintenant le long de son dos et ses épaules.

Elle était perdue dans ses pensées, la main sur sa fourche, quand un bruit retentit à l'autre bout de la cour. Une structure en bois que des hommes maniaient pour préparer les boxs pour l'hiver s'était écroulée, entrainement un fracas qui résonna jusqu'à elles. Dans les box, les montures s'agitèrent. Aussi docile et gentil qu'ils soient, les chevaux restaient de gros peureux.

Elle vit la bête piétiner un peu le sol, même si elle restait relativement calme. Prudence hésita un moment avant de s'approcher doucement de l'enclos; elle n'en avait sans doute pas vraiment le droit, n'était pas encore supposée se mêler aux clients tant qu'elle n'était pas embauchée pour de bon, mais il n'y avait personne d'autre à proximité, et elle ne donnait pas cher de sa peau si on apprenait qu'elle avait laissé la femme du Gouverneur se faire piétiner sans broncher.

"Bonjour." Elle lança doucement, pour ne pas effrayer ni l'animal, ni sa future propriétaire. "Il est magnifique. Vous avez bien choisi." Elle trouvait plus facile de garder son attention sur l'animal, même si elle espérait ne pas paraitre impolie. Elle avait toujours été mal à l'aise, socialement. Certains diraient qu'elle était timide, elle argumenterait surtout qu'elle était peu douée pour converser. "Je-, je suis Prudence Cavendish. Je travaille ici, pendant quelques temps. J'ai quelques friandises sur moi, est-ce que vous voulez essayer de le nourrir?"
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MessageSujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria   L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval | Prudence & Victoria EmptyJeu 15 Déc - 15:06


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On ne pouvait pas dire qu’elle était en confiance. Victoria sortait des sentiers qui étaient les siens, la rencontre même avec l’équidé étant étonnante pour elle. Jamais elle n’aurait cru être capable d’approcher de si près un tel animal. Il fallait croire que sa promenade récente avec le docteur de Crimson Town avait au moins aidé à cela. Le souffle chaud de l’animal venant rencontrer le dos ganté de sa main, elle osa relever délicatement ses doigts pour venir effleurer le bout du museau. Respirant profondément, elle souriait à mesure que le temps passait en cette bien étrange compagnie. L’animal semblait la dévisager également, à sa manière, s’enivrant de l’odeur de sa nouvelle maîtresse pour mieux s’y familiariser.

Mais un bruit vint rompre l’instant. Sursautant, Victoria observa l’animal reculer à son tour, son encolure puissante relevant sa tête avec force, manquant de donner un coup à la jeune femme qui ne comprit pas réellement le risque qu’elle venait de croiser, son attention se reportant sur les raisons même de cette surprise. Pourtant, s’il avait pu s’enfuir au galop au sein de l’enclos, l’animal resta là, à quelques pas d’elle, la queue relevée en panache, les naseaux vrombissant pour marquer son désarroi. Victoria, elle, avait reculé, soudainement inquiète et effrayée par le comportement inattendu de la monture. Ferdinand n’était pas là, ni même les propriétaires des lieux… Qui pourrait bien venir l’aider alors…

Les salutations manquèrent de la faire trembler à nouveau, les iris bleues venant à la rencontre de cette jeune femme à la voix douce qui s’était avancée. Il est magnifique, vous avez bien choisi. Elle aurait aimé avoir cette même conviction, s’interrogeant toujours de l’utilité de cet achat onéreux. Ferdinand voulait lui faire plaisir, comme un gage de cet amour qu’il avait pour sa tendre moitié, surtout depuis qu’il avait bien failli mourir sur la table de leur cuisine. Elle ne voulait rien lui refuser de ce qu’il comptait faire pour elle, quand bien même tout ceci était maladroit. Espérait-il passer plus de temps en sa compagnie en la voyant cavaler à ses côtés ? C’était certainement pour cela qu’il avait fait cet étrange choix. La jeune femme à ses côtés se présenta, soulignant qu’elle avait sa place dans le ranch, invitant également l’heureuse propriétaire à tenter d’amadouer sa monture. Soupirant longuement, la bourgeoise s’était tournée vers elle. « J’ai bien peur de ne pas être même capable de cela… » Après tout, une bête moyennant une demi tonne était imposante et ce n’était pas quelques friandises, à ses yeux, qui sauraient donner une raison suffisante à l’animal de rejoindre sa cause et se montrer clément à son égard. « Victoria Stanford… J’ai bien peur d’être aussi piètre cavalière que je ne suis d’ores et déjà rassurée de croiser le chemin de mon cheval à pied. »


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