Messages : 516 Feuille de personnage Disponibilité RP: Oui Dialogue: #ffff99 Age: 42 Métier: Gouverneur de la Californie Caractéristiques:
Gouverneur de la Californie
Mar 18 Oct - 12:53
Type de RP: Solo
Date du RP : 10/10/1865
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Résumé : Les pépites de Mr Stanford
Les affaires sont les affaires
Le Gouverneur voulait voir par lui-même l’état de la mine. Cette matinée là, il s’y était rendu tôt, car levé de bonne heure. Ses hommes de main étaient au nombre de trois, postés à l’entrée de la grotte sombre, maintenant éclairées par les lampes à huile qui créaient ce chemin de terre battue, droit vers les entrailles des sous-terrains. De coutume, Ferdinand aurait bien exigé la présence de son comptable mais celui-ci étant sceptique face à cette affaire, il ne lui en parla pas. Encore mieux, l’homme politique lui montrerait qu’il avait raison et que le suivre les yeux fermés n’étaient pas la pure folie qu’Eugene s’imaginait.
Ferdinand, éclairant le passage d’une main, tenait dans l’autre un mouchoir qu’il avait plaqué contre sa bouche. Ses voies respiratoires n’allaient pas pâtir de cette escapade, la première d’une nombreuse séries, à n’en pas douter.
Steve Lewis, vous n’êtes qu’un sombre idiot, lâcha-t-il entre ses lèvres tandis que son regard caressait l’état déplorable des lieux. C’était une honte d’avoir possédé un tel endroit sans s’en être occupé comme il se doit ! Si le premier habitant de Crimson Town voyait ce qu’était devenu ce champs de ruines, il se retournerait dans sa tombe. Quelques réflexions et toussements plus tard, Ferdinand s’était bien enfoncé dans les couloirs obscurs. Ses yeux attentifs détaillaient les constructions internes du taudis. Des travaux allaient être nécessaire afin de solidifier tout ça, inutile de créer un scandale avec des morts que ces ennemis se feraient un plaisir de jeter sur la place publique.
Posant sa lampe sur le sol, Ferdinand redressa ses manches. Ses vêtements n'étaient pas les plus chics en sa possession, mais fort heureusement, car le voilà déjà couvert de crasses malgré qu'il n'ait pas encore véritablement fouiné. Sa longue chemise blanche serait bonne pour les déchets, alors autant en profiter ; ainsi, il passa deux heures entières à écrire dans son calepin ce qui n'allait pas, ce qui devait être changé, détruit. Tous les outils allaient être jetés, remplacés par des flambants neufs payés de sa propre poche. C'était un petit à faire pour un but plus grand.
Et, obnubilé par ses projets, le Gouverneur vit en la pépite qu'il trouva un signe de bonne augure.
(C) LAURA
Ferdinand Stanford
Inscris le : 10/10/2022
Messages : 516 Feuille de personnage Disponibilité RP: Oui Dialogue: #ffff99 Age: 42 Métier: Gouverneur de la Californie Caractéristiques:
Gouverneur de la Californie
Mar 25 Oct - 15:57
Type de RP: Solo
Date du RP : 21/10/1865
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Résumé : Les pépites de Mr Stanford
Un imprévu fatal...
Cette fois-ci, Ferdinand décida de se rendre une seconde fois à la mine. Un simple tissu couvrant la partie basse de son visage, pour épargner ses voies respiratoires de toutes les émanations sous terre, il déambulait en compagnie d'un de ces hommes de mains. L'obscurité était omniprésente ici bas, et Allan tenait fébrilement la lampe à huile entre ses doigts, mal à l'aise de se retrouver seuls avec son patron. Il avait omis de préciser que les endroits clos de la sorte lui fichait une trouille bleue et qu'un début de claustrophobie pourrait le faire paniquer à souhait. Alors, en silence et priant de toute son âme, il ouvrait la marche pour que son boss n'avait pas à trop faire attention où il mettait les pieds...
Une fillette avancerait plus vite que vous, Brown, dépêchez-vous ! La dernière fois j'avais atteint le croisement à quelques mètres, j'aimerai le dépasser. Allan ne broncha pas et pressa le pas, s'imaginant les monstres dont regorgeaient les entrailles de la mine. Après plusieurs minutes, le duo arriva enfin à destination. Bien... souffla Ferdinand, posez donc la lampe et prenez les pioches. Les deux hommes se mirent au travail. Le gouverneur voyait bien l'état fébrile de son employé, mais l'ignora purement et simplement ; il fallait prendre sur soi, dans ce monde de brutes ! Il lui rendait service, l'air de rien, en l'obligeant à se dépasser. Trois longues heures s'écoulaient ainsi, où des pauses intermittentes s'étaient avérées nécessaires. Trois heures avant que trois petites pépites ne se dévoilèrent, aux yeux d'Allan et Ferdinand. Celui-ci les prit dans ses mains, un large sourire aux lèvres ; non pas car il avait trouvé trois malheureuses pépites, non, mais parce qu'il avait eu raison. Son instinct l'avait une fois de plus guidé vers la bonne route à prendre, et c'était maintenant officiel ; le chantier allait prendre de l'ampleur très vite.
JET DE DES "CC+AG" - 3/16
Hélas, Allan qui voyait cet or, ne put s'empêcher de voir une meilleure vie défiler devant ses yeux. Il serra sa pioche fort entre ses doigts et s'élança vers Ferdinand dans un cri de guerre, qui ne put esquiver totalement la pointe de l'outil. Le bout de la pioche le toucha à l'avant-bras, tandis qu'il se protégea la tête. La douleur était vive mais l'adrénaline ne fit qu'un tour dans son sang ; à son tour, il se rua sur Allan, le frappant au visage de toute ses forces. BROWN, QU'EST-CE QUI VOUS PREND ! ARRETEZ ! hurla-t-il en espérant que la folie meurtrière de son homme de main disparaisse. CET OR EST A MOI ! rétorqua dans un cri guttural Mr Brown, qui n'épargna pas non plus la mâchoire de son patron, qui se retrouvait maintenant la lèvre ensanglantée. Allongé sur le dos, le manche de la pioche écrasant son cou et l'empêchant de respirer, Ferdinand attrapa une des nombreuses pierres qui jonchaient le sol. Il la fracassa sur le crâne de son assaillant, qui tomba lourdement sur le sol.
Alerté par les cris, les deux autres hommes qui faisaient le guet étaient arrivés à ce moment. L'expression terrifiée et surprise sur leur visage ne dura qu'une fraction de seconde, avant qu'ils ne prirent en charge le Gouverneur, dont la plaie au bras continuait de saigner. Il savait à vue d'œil que ce n'était pas profond, tout irait bien dans quelques semaines avec les bons soins.
Allan Brown... espèce d'imbécile, fulmina Ferdinand. Il saisit le poignet de l'homme inconscient ; il était encore vivant.
(C) LAURA
Ferdinand Stanford
Inscris le : 10/10/2022
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Gouverneur de la Californie
Jeu 5 Jan - 18:04
Type de RP: Solo
Date du RP : 29/10/1865
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Résumé : Les pépites de Mr Stanford
Le Gouverneur avait été en convalescence plusieurs semaines. Pour être certain que personne ne viendrait piller sa mine, son trésor et ses ressources, il avait fait fermer tous les accès et poster des gardes. Jusqu'à ce qu'il se remette sur pied, ces hommes étaient payés pour littéralement camper autour de la grotte, où Brown avait perdu la tête. Un jour de repos aussi monotone que le précédent, Ferdinand avait sommé Eugene d'aller voir si tout s'y passait bien. En revenant le soir-même, son comptable fut heureux de lui rapporter trois pépites d'or qu'il trouva dans les poches d'un de ses hommes. Celui-ci fut bien évidemment viré et le politicien désespérait de trouver un homme loyal, un jour. A part Eugene, ça allait de soi.
(C) LAURA
Ferdinand Stanford
Inscris le : 10/10/2022
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Gouverneur de la Californie
Mar 24 Jan - 20:57
Type de RP: Solo
Date du RP : 12/12/1865
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Résumé : Les pépites de Mr Stanford
Dites-moi, est-ce que je vous paye pour travailler ou pour vous affaler toutes les trente minutes ? Le regard sévère de Ferdinand scrutait l'homme assis sur le sol, qui semblait reprendre son souffle. Tandis qu'il croisait les bras, suivi par ses deux hommes de mains derrière lui, ses yeux détaillaient les traits fatigués de l'ouvrier. Quel âge avez-vous ? Ces cheveux étaient déjà grisonnants sur les tempes. Le Dr. Riagal vous a-t-il autorisé à miner ? L'interpellé baissa les yeux, signant non de la tête. Le Gouverneur soupira et se pinça l'arête du nez. Bon sang, ce n'est pas pour rien que j'ai engagé un médecin ! s'écria-t-il. Vous vous rendez compte que si vous mourrez dans cette mine, la paperasse se rajoutera à la pile qui m'attend déjà sur mon bureau ? Sortez d'ici ! Le citoyen mal lôti sursauta, alors que le ton de son employeur devint plus menaçant. Il s'empressa de rassembler ses affaires et s'apprêta à quitter son poste. Qu'avez-vous dans la poche ? questionna Ferdinand, tandis que ses hommes barraient la route vers la sortie. Euh, rien, je... c'est mon déjeuné... Un sourire mauvais sur les lèvres, le politicien tendit sa main, présentant sa paume. Quelques secondes d'hésitation passa avant que l'ouvrier, n'y déposa deux pépites. Evidemment, vous ne serez pas payé pour vos jours de travail. Estimez-vous heureux, de coutume je punis le vol bien plus sévèrement.
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