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Des rails et du sang [LIBRE]
 ::  :: Les plaines

Emilio Magón

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Dialogue: #669966
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Emilio Magón
El Cazador
Mer 24 Juil - 20:09



  • Type de RP: Normal libre
  • Date du RP : 30/04/1866
  • Participants : à venir
  • Trigger warning : Violence gratuite, meurtre, fusillade, vulgarités.
  • Résumé : Los Cazadores attaquent un camp de travailleurs du chantier du rail.



Los Cazadores: 4 membres (Emilio, Bambino, King Vic' et O'Reary. + 4 bandits recrutés pour l'occasion. 8 assaillants.


Des rails et du sang [LIBRE] Ptisig10

Emilio Magón

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Emilio Magón
El Cazador
Mer 24 Juil - 20:14
« Encore une journée de merde, dans un trou paumé de merde, avec des enfoirés de merde, putain de merde ! »

Hank envoyait valdinguer un seau sur son passage. Recouvert de sable et de terre, la saleté collée à sa peau sous l’effet de la sueur. Maugréant, il traversait le camp de travailleur où la vie commençait à reprendre. La journée de travail venait tout juste de s’achever. Les ouvriers retournaient au bivouac petit à petit, le dos cassé par une dure journée de labeur. Mais au goût de Hank, ça n’avançait pas assez vite. Pas assez bien. Pas assez loin. Selon lui, tout le monde n’y mettait pas du sien. Hank était un contre-maître particulièrement difficile à vivre. Grassement payé pour faire son boulot et s’assurer que le grouillot moyen ne se tirait pas avec du matériel et était remplacé fissa quand il désertait ou claquait au soleil. Depuis la fin de l’esclavage, on payait ces bons à rien. Il avait quelques prisonniers sous la main quand même, chaînes aux pieds, gardés par d’autres bons à riens envoyés par le gouvernement fédéral. Ceux-là avaient l’excuse de tenir des fusils pour rien foutre de la journée à part fumer en regardant des taulards piocher.

Hank arrivait à la tente des contre-maîtres, rejoignant ses compères tout aussi cons que lui, mais certainement moins bruyants.

« Bordel de merde, c’est la merde les gars ! Ces empaffés avancent pas et on va commencer à empiler du retard sur cette portion, je te dis pas le tampon qu’on va se prendre par les pointures ! S’ils débarquent inspecter le chantier, les marrons sont cuits les gars, j’vous l’dis ! Entre les criminels qui sont à deux doigts d’me claquer entre les doigts, les chinois et les chicanos qui foutent rien, j’sais pas si on en verra l’bout un jour d’ce foutu ch’min de fer ! »

« Calme-toi Hank. Le retard reste minime. On aura bientôt du sang frais en plus. Jim est partis en ville aux nouvelles et il avait un télégramme lui annonçant de nouveaux ouvriers dans les jours à venir. Ceux qui tirent trop la langue, on les colle en repos un jour ou deux, ou bien on les renvoie. »

« C’est pas dit que ça suffise, du sang neuf, Eliott ! Faut voir la gueule des gars qu’ils nous envoient à chaque fois ! Et ces putains de maton, sans déconner ! Y a deux gugus du pénitencier qui ont réussi à se faire la malle la nuit derrière ! T’y crois toi ! Attachés, qu’ils sont, les gars ! Ils ont réussi à en perdre deux ! À croire qu’ils font exprès ! »

« On en parlera à leur hiérarchie. Le bruit court que les gardes seront relevés aussi et que du gratin pourrait même passer voir si tout se passe au grain, niveau sécurité tout ça. Après tout le bordel de ces derniers mois, tu sais… »

« Mon Dieu, j’t’en foutrais du bordel moi… Vivement que le train passe dans ce trou paumé, apporter des bons chrétiens par centaines, et des fusils, des mecs de l’Est, apporter un peu de culture et de métier à ces bouseux, merde alors. »

Hank pouvait se piffrer la région. Dix ans qu’il y roulait sa bosse, pourtant. Il aimait plus les dollars que sa Floride natale. Et ici, on avait besoin de bras.

« Bon allez, j’m’en vais me débarbouiller la gueule, on s’voit pour le souper. »

Et Hank repartait le pas lourds, tapant ses grosses paluches sur son pantalon pour en virer un peu de poussière.


Un peu plus tard dans la nuit…


En plus d’être emmerdé par des ouvriers qui n’avançaient pas et une sécurité qu’il jugeait défaillante, Hank avait d’autres problèmes à gérer. Dont une vessie trop petite et un soucis de chaude-pisse qui rendaient ses nuits courtes et difficiles, renforçant encore plus sa mauvaise humeur.

Pendant une de ses énièmes sorties nocturnes pour épancher son envie d’uriner, il remarquait un truc bizarre sur le sol. Les mains prises par le port de son appareil génital, il plissait les yeux et se penchait légèrement en avant, essayant de voir au-delà du cactus sur lequel il urinait difficilement quelques gouttes. Chacune d’elle était comme un coup de rasoir, et il couinait légèrement en essayant de percer de son regard la nuit noire.

« Bordel… erg… C’est quoi ça... »

Abandonnant l’idée de pisser plus, il remballait son matériel non sans l’avoir secoué puis s’approcher de l’objet de son attention.

« C’est… Un putain de sombrero ? »

Hank s’avançait encore, s’éloignant du camp. Instinctivement, il mit la main à son holster. Raté, il l’avait laissé dans sa tente, près de son couchage. Il n’avait qu’un couteau, planqué dans les bottes qu’il avait enfilé à la va vite. Torse nu, son ventre poilu en avant, il bombait le torse en s’approchant. C’était bien un sombrero usé qui était posé là au sol, à une centaine de mètres du cactus sur lequel il pissait quelques secondes auparavant. Alors qu’il se penchait pour ramasser le couvre-chef, une voix sortit de nul part lui fit faire un bond sur place.

« No toques eso, amigo. Eso es mío. »

Un putain de mexicain venait de surgir de nul part sur sa droite. Hank portait sa main à sa botte, essayant d’en tirer sa lame en vain, titubant en arrière.

« Doucement, doucement, amigo. C’est mon sombrero, va pas marcher dessus. »

« Bordel de trou à merde, mais t’es qui toi ? Et pourquoi t’es tout recouvert de sable ? »

Le chicanos avait toute la face couverte de sable et de terre, comme s’il avait rampé ou s’était jeté au sol. Ce qui expliquerait pourquoi Hank l’avait pas vu avant, et pourquoi son putain de sombrero était au sol. Hank parvint enfin à tirer sa lame de sa botte et continuait de reculer par instinct de survie. Mais bientôt, il butait contre quelque chose. Ou plutôt contre quelqu’un.

« Non così in fretta, bellezza. »

Le sang de Hank se glaçait immédiatement. Il devint presque aussi froid que la lame qui s’enfonçait dans sa gorge. Une main vint couvrir sa bouche fermement, l’empêchant de hurler, tandis qu’il s’effondrait, n’émettant qu’un gargouillis noyé dans le sang et le cuir du gant qui le faisait taire.

« Joder, je voulais le questionner. Et attaquer demain, idiota. Maint’nant on à son corps sur les bras et… ¡Rápido, cúbranse! Quelqu’un arrive ! »

Bambino jurait en italien tout en poussant Hank au sol, qui se tortillait de douleur. Les deux bandits disparaissaient dans la nuit noire, emportant le sombrero avec eux.

« Hank ?  Hank t’es là ?»

Ledit Hank essayait de répondre, mais seul un long râle incompréhensible sortit de sa bouche, tandis qu’il ne remuait quasiment plus. Les types crurent qu’il chialait en pissant, du fait de ses problèmes d’infection. Ils se rapprochaient donc tout en parlant.

« On a une bonne nouvelle, on devrait recevoir du sang neuf dans la nuit, et... »

Eliott et l’ouvrier qui l’accompagnait se figèrent. Hank gisait dans son sang, remuait à peine les pieds. Il y eut quelques secondes de silence total, avant que l’ouvrier ne se mette à hurler. Dès qu’il se mit à beugler, des coups de feu se mirent à pleuvoir dans leur direction, venant des contre-forts d’une hauteur au nord du camp. Suivit du bruit d’un groupe au galop.

Emilio menait l’assaut. Ce n’était pas prévu pour ce soir, ni comme ça. Mais tant pis. Tirant à l’aveugle en direction du camp depuis sa monture, il attendait que le reste de ses gars ne descende de la hauteur au galop, avec leurs chevaux et leurs fusils. Ils auraient du être divisés en deux et prendre le campement d’ouvriers en tenaille, mais il allait falloir improviser. Il enverrait une partie de ses troupes contourner le camp à pieds en profitant de la nuit. Mais déjà les torches et lampes à huile s’allumaient dans le camp, et les ouvriers s’agitaient. Ils remettaient leurs frocs, trébuchaient pour attraper leurs revolvers et carabines. Le désordre total. C’était maintenant ou jamais.

Le galop de ses hommes se fit plus pressant dans son dos. Alors, il fit cabrer sa monture et se mit à hurler à l’attention des travailleurs.

« Yiiii-ha ! Mains en l’air et frocs à terres messieurs ! ¡Somos los Cazadores, y hemos venido a por oro y sangre! Rendez-vous et rien ne vous sera fait ! Sinon… Contemplez donc ! »

Nouveau tir en l’air. Les lâches se coucheraient au sol ou fuiraient et seraient épargnés. Les autres seraient tous tués. Il fallait transformer ce chantier en désert humain puis le saccager. En espérant ne pas avoir d’autres surprises.



Des rails et du sang [LIBRE] Ptisig10

Emilio Magón

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Emilio Magón
El Cazador
Ven 16 Aoû - 18:05
Le chasseur se contorsionnait sur sa jument pour essayer de voir qui arrivait en premier vers lui. Dans la nuit noire, les coups de feu éclairaient à peine les visages masqués des assaillants, et la poussière soulevée par les chevaux n’aidait pas non plus. Par contre, l’embonpoint de King Vic’ était une façon assez aisée de le reconnaître, lui qui chevauchait une bête assez forte pour le supporter.

« Vic ! » hurlait le mexicain, « Vic ! Escuchame, pendejo » et il faisait des grands gestes de sa main droite, tenant son fusil de l’autre main. « Contouuurne ! Contouurne ! »

Ce gros sac continuait de tirer tout en avançant vers le camp. Il comprenait rien ou quoi ?

« ¡Qué puto idiota es ese gordo cabrón! »

Tirant les rennes de sa monture, il décidait de laisser Vic’ mener l’attaque de front, puisque cet empoté avait visiblement les oreilles obstruées par le gras. Fonçant vers trois types il les invitait par de grands gestes à le suivre. Ces derniers semblaient en avoir un peu plus dans la caboche. Ils se mirent à sa hauteur et Emilio les guidait au galop, faisant un large cercle autour du camp pour le contourner. Les tirs de ripostes des travailleurs commençaient à se multiplier, et il ne fallait pas trop tarder à lancer le second assaut pour briser toute résistance.

« Qui est avec moi ? »
« Bambino. »

Et deux autres noms dont il ne se rappellerait de toute façon pas. Des contrats de dernière minute, des portes-flingues de Calico. On allait voir ce qu’ils avaient dans le ventre, ces mercenaires. Et surtout s’ils étaient réglos. Tant qu’Emilio avait son porte-bonheur italien près de lui, il était confiant. O’Reary devait donc être avec King Vic’. Parfait.

« Pied à terre. »

Tous imitèrent le mexicain. Ils n’eurent pas besoin de faire partir les montures, la fusillade en cours les fit s’éloigner assez rapidement. Armes en main, ils entamèrent leur marche vers le camp. Les deux inconnus commençaient à se mettre à croupis et à faire des manières.

« Debout ! On a pas le temps ! ¡Idiotas! »

Les autres canardaient à tout va, seuls face aux ouvriers qui avaient organisés en urgence la défense une fois la panique passée. Il était hors de question de les laisser dans la merde et de risquer de perdre des hommes. Cette attaque devait être éclair, impitoyable et efficace. C’est en petite foulée que Emilio tâchait de se rapprocher du camp, commençant à tirer en sa direction. Inutile de les surprendre, il fallait les désorganiser de nouveau. Qu’ils comprennent qu’ils étaient pris en étau. Encerclés. Qu’ils aient peur. Il y avait différentes recettes pour la peur. Mais si Emilio avait appris quelque chose de l’attaque du domaine des Stanford, c’était que les rats commençaient à réellement couiner une fois encerclés et… que le feu entrait en scène. Il n’avait d’yeux que pour deux torches au loin, près d’une tente. Il n’avait qu’un désir, les atteindre et faire brûler ce trou à rats.

Soudain, un groupe d’hommes armé de manière hétérogène fit son apparition au bord du camp, faisant feu dans leur direction.

« ¡Alto! ¡Cuidado, cuidado! »

El Cazador se jetait au sol en grognant, rechargeant son fusil pour répliquer. Bambino mettait le genou au sol, s’écartant de son chef pour tirer à son tour, imité par les deux autres peignes-culs.
Ces enfoirés avaient le couvert des caisses et du merdier qui traînait dans le camp. Eux étaient exposés, devant se crapahuter derrière de rares caillasses et des cactus, et jouer avec le relief.


JET DE DES CHANCE - REUSSITE (3)

Les balles commençaient à fuser. Y avait un peu de tout et n’importe quoi en face. Fusils, revolvers, les types avaient vraiment pris ce qu’ils pouvaient. Il y en avait même un qui se planquait, à moitié nu, une pelle à la main. La petite danse de plomb faisait plus de vacarme qu’autre chose. Soit ces types n’avaient jamais tiré, soit Emilio avait le divin comme protecteur une nuit de plus. Ou bien Bambino portait vraiment chance ? Toujours est-il qu’une balle vint se ficher à deux pas de lui, devant son visage, tandis qu’il ajustait son propre tir. Il était temps de refroidir les espoirs de ces braves travailleurs. Ils pouvaient pas simplement lever les mains en l’air, se chier un peu dessus et partir en courant ?


JET DE DES CT - REUSSITE (4)

Le tir fit mouche, et un des mecs armés se mit à hurler. La balle semblait s’être enfoncée dans son bras, l’empêchant de tirer. Le blessé laissait tomber son fusil et se carapatait à l’abri, mais un autre gugus semblait le ramasser pour prendre sa place. Ils y tenaient, à leur putain de chantier ! Se redressant, Emilio mit son fusil en bandoulière et prit son revolver en main, tirant au hasard pour se couvrir tandis qu’il allait se planquer derrière un rocher.

« Bambino ! Planque toi, joder ! »

L’italien se redressait et se jetait au sol derrière une autre caillasse assez large pour le camoufler un peu. Ca pétaradait dans tous les sens. Y avait plusieurs écoles dans ce genre de situation. Essayer de refroidir tout ce qui était armé en avançant, ou attendre que ces guignols épuisent leurs balles. C’était pas non plus une caserne militaire, et Emilio doutait qu’ils avaient de quoi tirer toute la nuit. Ce qui l’emmerdait, c’est qu’il ne savait absolument pas quelle était la situation de Vic’ et des autres gars de l’autre côté du camp. Ils avaient une meilleure position, surplombant légèrement le chantier du fait du relief, mais Vic’ était tellement bourrin qu’ils étaient capables d’être quasiment rendu au milieu des tentes.

Tournant la tête vers un des renforts qu’il avait engagé à Calico, Emilio prit le temps de le jauger avant de prendre une grande inspiration.

« Qu’est-ce que t’en penses, toi, eh ? ¿Esperar o atacar? Patience, ou barbarie, hm ? »


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Emilio Magón

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El Cazador
Ven 23 Aoû - 20:12
Le type semblait à moitié à l’Ouest, fixant Emilio sans rien dire tout en rechargeant son arme. Il comprenait rien, n’osait pas, ou était complètement con ? Bon, tant qu’il savait tirer… Pourquoi demander leur avis à ce genre de portes-flingues après tout. Il ferait ce qu’on lui dit et basta. Emilio rechargeait sa propre arme avant d’échanger un regard avec Bambino. De l’autre côté, les tirs s’épuisaient un peu, on dirait que certains commençaient à recharger. Cela allait peut-être être l’occasion de contre-attaquer et faire une incursion décisive. Il levait trois doigts, croisant le regard de Bambino et des deux autres types avec eux. Un, dos, tres…

Et ils jaillirent, fusils en avant. La fusillade reprit de plus belle, ça pétaradait dans tous les sens, les balles fusaient et les tentes se faisaient trouer de partout. Mais c’était pas vraiment de percer de la toile qui comptait. Emilio se concentrait, ajustant son tir.


JET DE DES CHANCE - REUSSITE [8]

Les balles fusaient autour de lui. Comme auréolé, aucune ne vint toucher Emilio, si ce n’est un tir perdu qui vint trouer son pantalon sans toucher sa jambe. Ce soir, il était protégé des dieux, si tenté qu’ils existent. Alors il était temps de réveiller la machine à tuer qui sommeillait en lui. Galvanisé par ce sentiment de toute puissance, il se mit à hurler et à tirer en avançant.

« ¡Vamos, bastardos! ¡Venid aquí para que pueda mataros! »


JET DE DES CT - REUSSITE (11)

A moitié hystérique, la précision de ses tirs souffraient du fait qu’il se mette en mouvement. Cependant, il parvint à ajuster et à cribler de plomb la jambe d’un des connards en face de lui qui s’effondrait au sol. Les autres types commençaient à sérieusement baliser, et voyant leur collègue se tordre de douleur le genou explosé, décidèrent de reculer et se carapater dans le campement. Ils pouvaient avancer librement.

« Allez ! En avant, bande d’incapables ! »

Bambino et les deux abrutis se mettaient à suivre leur jefe, qui, les yeux injectés de sang, était bien décidé à se farcir de l’ouvrier mal payé.

« Ils pouvaient pas se rendre, hijos de puta, eh ? »

De l’autre côté, ça pétaradait sévère et Emilio entendait Vic’ gueuler de là. Alors qu’ils approchaient de l’entrée du campement, le mexicain s’emparait de la torche qu’il convoitait tant et la balançait sur une grande tente dont la toile ne tardait pas à s’enflammer promptement. Le brasier était lancé. Bientôt, le feu se répandrait avec la mort. Los Cazadores en véritables cavaliers de l’Apocalypse. Il bandait presque.

« N’abattez pas ceux qui se rendent. Tout ce qui a une arme dans la main, vous me le plombez, claro ? »

C’était une belle nuit pour un feu de camp. Au sens littéral du terme. Et vive la société du rail.


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