Résumé : Alors qu'elle cherchait des herbes pour le dîner, Judith est tombée dans un puits naturel, s'égosillant en espérant recevoir de l'aide.
Judith Henley
Inscris le : 05/12/2022
Messages : 222 Feuille de personnage Disponibilité RP: Oui Dialogue: gold Age: 22 Métier: Femme à tout faire Caractéristiques:
Âme mystérieuse
Lun 30 Jan - 0:33
Mais quelle idée de merde. Non mais, vraiment. Pourquoi donc avait-elle décrété à cette heure de la soirée qu’il lui fallait impérativement certaines herbes aromatiques ? N’aurait-elle pas pu faire sans ? Si, évidemment. Mais ça n’aurait pas été la même chose et le palais exigeant de la demoiselle se faisait parfois aussi borné que le médecin qui finirait par manger son plat, lui garantissant qu’il était bon sans s’inquiéter davantage des saveurs. Non, mais… Vraiment ?
Une lanterne en main, elle était là, perdue dans le noir, guettant quelques pousses d’orties et autre chèvrefeuille. Mais pourquoi s’acharnait-elle à tant de perfection quand il s’agissait de nourriture… Se penchant, avisant quelques feuilles, les sourcils froncés, elle repartit de plus belle, s’éloignant toujours plus de la ville. Cependant, elle n’avait pas non plus quitté les routes et était capable de se repérer dès lors qu’elle saurait en rattraper une, en perpendiculaire de la voie qu’elle prenait. Après tout, elle avait longuement voyagé et savait comment prendre ses repères.
Enveloppée dans un châle de laine, sa robe s’était humidifiée en raison du sol mouillé, la neige fondue de ces derniers jours n’ayant eu l’occasion de s’évaporer. Evoluant dans la nuit, elle ne prenait pas réellement garde à là où elle plaçait ses pieds. Son chemin l’avait menée vers la mine, possession du gouverneur de Californie, cet homme qui possédait une propriété plutôt classe dans laquelle elle avait eu plaisir à célébrer les fêtes de Noël en compagnie des habitants de la bourgade. Aussi, absorbée par les feuillages, elle ne vit pas le puits naturel que l’eau avait creusé, s’enfonçant de bon cœur dedans, lâchant une exclamation de surprise. Il n’était pas des plus profonds, la chute avoisinant tout de même les trois mètres, son séant s’écrasant dans une flaque de boue gelée. Grimaçant, elle avisa son poignet qu’elle s’était tordu. Par chance, la petite lumière avait survécu bien que le verre se fût brisé sur quelques faces. Rapidement, se relevant, elle fit le tour des lieux, devinant qu’aucune sortie ne se trouvait là si ce n’était le haut, et constatant avec dégout que l'eau atteignait aisément ses mollets. Mais la terre était meuble, glissante. Elle ne s’extirperait jamais de là seule. Frissonnant, le froid mordant venant se faire sentir, elle leva la tête. Et alors, avec l’espoir que quelqu’un se trouvait là, elle cria. « A l’aide ! Par pitié, venez m’aider ! » Les minutes passaient, s’égrainant encore et encore, la voix de Judith s’éraillant un peu plus à chaque nouveau cri poussé par le désespoir. Et pourtant, tournant un instant le regard vers ses pieds, l’éclat doré vers lequel elle se pencha, le saisissant entre ses doigts lui laissa penser que tout était possible.
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Lun 30 Jan - 18:53
"If she were more perfect she would be less interesting" ▬ Anne Brontë, The Tenant of Wildfell Hall
La pêche avait été bonne. La princesse crocodile, perle noire du Mississipipi se rendait à la mine de temps à autre, pour.. l'argent, tout simplement. Elle l'avait toujours dit, un cirque itinérant qui n'itinérait pas ne rapportait pas de l'argent indéfiniment. Et la petite prestidigitatrice n'était pas du genre à se laisser mourir, ça non. Il fallait diversifier ses gains. Pour le moment, elle préparait un spectacle de lancer de nains. Un truc sensationnel, avec une catapulte, ou quelque chose du genre. Pour une raison toute simple : elle appréciait lancer des nains, et pour une deuxième raison toute simple aussi : elle détestait les nains, ces engeances démoniaques à la voix éraillée et criarde. Il y avait d'autres façons de gagner de l'argent, un peu moins légales, certes, qui impliquait l'utilisation de camarades mexicains criminels. Dangereux, mais toujours un moyen de gagner de l'argent.
Et évidemment, le plus simple encore : la mine.
Pas creuser. C'était sale, et elle n'était pas si endurante que ça. La pauvre avait peu de vêtements dont elle prenait soin, qu'elle réparait, améliorait, pour tuer le temps. Non, c'était un travail d'hommes et de femmes de basse stature. Elle, attendait plutôt à la sortie de la mine en fin de journée et prévoyait un petit spectacle, un petit tour pour dépouiller quelqu'un d'un peu chanceux. Et en parlant de ça, ce soir-même elle avait récupéré un paquet de cartes, avait mis une jolie robe noire affublé d'un joli foulard rouge, et avait attendu la sortie des derniers mineurs - pas pu venir plus tôt - pour les alpaguer et trouver un moyen de les dépouiller de leur précieux or. Et voilà qu'un vieillard un peu intrigué, voyant cette entité mystérieuse qui lui faisait signe de venir, finit par être intéressé et vint s'asseoir à côté d'elle, non loin d'un feu maintenu par deux ou trois personnes qui trainaient là. Des habitués, des saoûlards pour la plupart, mineurs invétérés, quelques consanguins dans le tas qui toléraient sa présence. Le vieillard lui demanda :
- Vous prédisez l'av'nir ?
- Oui. Cartes.
Elle le toisait de ses yeux sombres, avant de mélanger son paquet de cartes.
- Ca vous intéresse ? Gratuit.
- Ma p'tite-fille est très malade, je veux savoir si elle va guérir. Vous pouvez prédire ça m'dam' ?
Octavia acquiesça. Elle mélangea les cartes devant lui, fit quelques tours de passe-passe et en tira une au hasard. Elle n'y connaissait rien. Sa collègue Mérédith était bien meilleure, à ça. Mais les diseuses de bonne aventure, c'était pour les hommes riches et sérieux. Octavia et ses cartes empruntées, c'était un autre niveau, ça concernait les alcooliques et les vétérans aveugles. Elle posa sa carte.
- C'la Mort, ça, m'dame. Ca veut dire que ma ptiote va mourir ?
Octavia ouvrit grand les yeux.
- Non, c'plus compliqué qu'ça. Ca symbolise le passage et la transformation vers une nouvelle vie. Faut qu'j'relance les cartes pour que les augures se précisent... mais ça, j'fais pas gratuit.
- J'savais ! C'jamais gratuit avec vous.
- Faut bien que j'gagne ma vie.
- J'ai rien à part une pépétte. J'pensais la vendre pour acheter des médicaments...
Octavia soupira longuement.
- Si vous m'la donnez, j'peux prédire l'av'nir et vous dire si elle mourra ou pas. Ca sert à rien que vous vendiez votre pépite si précieuse pour acheter des médicaments, si derrière vot' gamine va mourir de toute façon, non ?
Il sembla hésitant, puis finalement se dit que c'était tout à fait logique. Il accepta et la lui donna. Octavia la glissa sous son foulard, très contente de cette prise. Ca valait au moins 50$. Avec ça, elle pourrait offrir un cadeau à Ric. Elle mélangea les cartes et en tira une autre.
- Ah, c'est d'nouveau la Mort.
- Ah, bah là c'est foutu... On peut pas faire plus clair.
Le vieillard soupira, et se releva, tout triste.
- Bonne soirée quand même ! lui lança-t-elle alors qu'il partait de son côté. Elle en serait presque triste pour lui. Dès qu'il fut un peu loin, elle se jeta sur ses gambettes et disparut de son côté, si possible en prenant un chemin peu fréquenté, au cas où que le vieux viendrait récupérer sa pépite. Elle ne pensait pas que quelqu'un ait pu voir sa manigance, vu qu'elle s'était un peu éloignée des 1 ou 2 cow-boys près de l'entrée de la mine.
C'est sûr, que sans sa pépite pour acheter des médicaments, elle aurait plus de chance de mourir. Au fond d'elle, Octavia se demandait pas si elle était pas vraiment médium pour vrai. Après quelques foulées dans le noir elle vit une petite lueur, et entendit des cris. Elle s'arrêta, avança prudemment. Il y avait là un vieux puits naturel, et une voix au fond. Dans l'obscurité, Octavia ne voyait rien. Elle tourna la tête et aperçut au loin les lumières de la civilisation. Il était temps de rentrer. Ric et le Nain Marcassin s'inquiéteraient. La prestidigitatrice gonfla les joues et finalement se résolut à aider quand même la pauvre hère dans ce trou. Il faisait trop froid pour ces histoires...
- Bonsoir, bonsoir. J'm'appelle Octavia. Vous vous êtes fait mal ?
Elle regarda s'il y avait un moyen simple de la faire sortir de là. Pas de corde, rien.
- J'vais chercher du secours. Vous mourrez pas, hein ? Je reviens dans pas longtemps.
Et Octavia fit marche arrière pour revenir au camp près de la mine, encore plus vidé d'âme qu'avant. Elle repéra le premier homme qui avait l'air... capable de la troupe, et lui demanda, en faisant des grands yeux :
- Bonjour m'sieur, j'm'appelle Octavia. Y a une femme qui est tombée dans un puits à cinq minutes d'ici, vous pourriez prendre une corde et venir m'aider à la sortir de là ?
Elle pointait l'obscurité du doigt. Puis se dit que c'était louche. Elle lui sourit de toute ses belles dents de femme qui a eu accès à tous le soins possibles et imaginables vu son immense patrimoine durant son enfance.
- Promis, je suis pas Mexicaine, c'est pas un guet-apens. Je suis une femme honnête, je travaille au cirque en ville. Mais il faut faire vite, elle criait comme un canari qu'on aurait cassé la patte. Venez vite !
Octavia s'activait sur ses papattes, prête à décoller pour l'emmener voir l'oisillon blessé.
Drew marche d'un pas presque militaire dans ce lieu si nouveau. Petite ville sans prétention, il vient à peine d'arriver, il ne connait personne. Alors ouais, bon, il est ici depuis pas moins d'une semaine mais son intégration semble prendre du temps. Certes, c'est un peu de sa faute. Soit, il fait peur, soit, inconsciemment il dissuade les seules personnes qui n'ont pas les chocottes de s'approcher de lui en ne leur parlant presque pas... Les gens interprètent cela comme un manque d'envie flagrant de parler alors que naaaan. Pas du tout. Pourquoi il peut pas faire des phrases dont il y a présence du minimum syndicale : Sujet, verbe, CDD ou CDV ? Est-ce si compliqué ? Pour Drew, apparemment, oui. Très difficile.
Il avait au moins réussi à se convaincre le shérif de lui confier le rôle d'adjoint. Certes, c'est plus pour l'argent, Drew n'est pas vraiment du style à être sous le vice de l'avarice mais il a tout de même besoin d'argent pour se nourrir et trouver un petit logement sans prétention. Sinon il devra voler pour s'alimenter car il n'a nulle envie de crever ! Il veut pas de luxe ou de richesse, simplement une vie tranquille. Ce serait le comble pour un homme qui suit les règles comme si sa vie en dépendant de trépasser spirituellement en commentant un acte aussi éhonteux. Okay, il a fait pire dans sa vie, mais ce n'est pas un raison ! L'Homme ne doit pas être parfait pour Dieu, il doit se montrer sous sa meilleure version devant le Créateur. Car ce dernier sait. Ce dernier voit. Drew ne peut retomber dans ses vices pour la simple et ridicule raison qu'il avait déjà sombré dedans avant ! Pour un homme de logique tel que l'adjoint, c'était impensable. Il comprenait bien évidemment la dépendance, mais ceux qui ne l'avaient pas mais continuaient toujours, il ne saisissait pas bien leur personne.
Rejoignant ce qui semble être les mines, il marche et observe un peu. Peut-être peut-il essayer de se présenter en tant que nouvel adjoint ? Il n'a pas le temps d'accoster quelqu'un pour lui dire "Je suis adjoint" -comme si c'était une bonne idée pour commencer une conversation- il se fait interpeller par une demoiselle. Drew fronce simplement les sourcils et ressent déjà un mal de tête devant tant d'entrain. Puis... Une femme tombée dans un puits ? Est-ce un piège ? Non, il faut qu'il y aille, ne sait-il jamais, cela serait vrai ! Oui, cela peut paraître une très mauvaise idée mais il a son arme sur lui, même si elle venait à le détrousser, elle n'aurait pas grand chose venant de lui. 40 dollars, c'est déjà bien mais ce n'est pas avec cela qu'elle sera riche.
-Adjoint Jenkins. Fit-il pour toute présentation. S'ensuit un hochement de tête solennel dépourvu de paroles mais dont la signification était claire, il va l'aider.
Fronçant encore une fois de plus à son explication vaseuse, Drew se demande réellement si c'est une sage décision car plus elle lui expliquait que ce n'était pas un guet-à-pans, plus cela y ressemblait justement !
Soupirant, il va à chercher une corde auprès d'un mineur, prétextant un cas "Urgent" sans plus d'explication, il s'en va sans donner plus de contexte au mineur qui venait de se faire empreinter pour une durée indéterminée son objet. Ne se préoccupant pas des protestations de la pauvre âme qui s'est fait subtilisé ce qui est sien, il revient vers la demoiselle en lui disant.
-Allons-y. Rho bah quoi ? Il va bien la rendre, cette corde. Ce n'est pas un vol si c'est un empreint. Le monsieur l'a insulté de connard, pas de voleur. Cela veut tout dire.
La demoiselle, visiblement pressée, à le détrousser ou à sauver l'inconnue, il n'en sait rien, le conduit finalement à un ponts dont les cris d'une jeune femme ne faisaient plus aucun doute. La vigilance de l'adjoint s'amenuisait mais il y avait toujours la possibilité qu'elles soient de mèche toutes les deux... Soupirant une énième fois, il lance la corde, contant un peu sur... Olivia, c'est ça ? Pour prévenir l'autre demoiselle, tombée malencontreusement dans le puits.
-Je vous remonte, prête ? Lui demande-t-il, au cas où elle n'aurait pu arriver à agripper la corde. En tout cas, il est impressionné ! 4 mots en 1 phrase, attention, il risque de devenir une vraie pipelette à ce rythme !
Judith Henley
Inscris le : 05/12/2022
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Âme mystérieuse
Dim 26 Fév - 22:57
Elle allait mourir ici. La certitude la gagnait peu à peu alors que la puissance de sa voix vacillait doucement. Elle finirait par tomber dans le silence, incapable de forcer davantage sur une gorge déjà brûlante. Le silence mènerait à l’oubli de son existence, et alors, elle demeurerait là, dans ce trou suffisamment large pour l’accueillir, véritable puits naturel creusé dans le sol. Comment mourait-elle ? Serait-ce le froid mordant, catalysé par la présence de cette eau, qui finirait par l’engourdir, par l’endormir définitivement ? Ou bien y survivrait-elle assez longtemps pour, finalement, sentir la soif et la faim la dévorer avant que la vie ne la quitte. Avait-elle peur de mourir ? Pas véritablement, Judith se considérant déjà, d’une certaine manière, morte. Elle avait survécu à ce jour étrange et pourtant, elle n'en était pas sortie indemne. Seule, plongée dans la pénombre et n’ayant qu’une faible lueur pour se rappeler qu’elle était en vie, elle sentit son souffle se faire plus court. Ses mains étreignaient la terre avec force, cherchant une prise solide à laquelle s’agripper pour tenter de remonter. Mais c’était vain. A nouveau, elle s’époumonna, cherchant à se faire entendre, cherchant à être remarquée avec la rage d’un désespoir qui s’emparait pourtant d’elle. Et dans son malheur, sa chance se manifesta.
Une voix se fit entendre, forçant Judith à lever ses yeux clairs vers cette apparition inattendue. Octavia.« Oh mon dieu, le ciel soit loué, vous êtes une bénédiction ! » Si elle s’était fait mal ? Toutes les douleurs du monde s’étaient envolées au moment où elle comprit qu’elle finirait peut être par s’extraire de ce trou. « J’vous en prie, aidez-moi à sortir de là ! » C’était bien pour cela que l’autre jeune femme s’était aventurée jusqu’au bord de ce précipice, non ? Pour l’aider ? A moins qu’il ne s’agisse du fruit de son imagination… ? J’vais chercher du secours.« Non ! Pitié, attendez ! » Mais elle ne parvint pas à retenir l’autre femme, cette dernière s’évaporant comme un mirage. Alors Juidth cria à nouveau, revigorée par cette sensation d’être quasi sauve, mais terrorisée à l’idée d’être oubliée là. Reprenant son souffle, elle passa une main terreuse sur ses joues, cherchant à effacer les larmes qui roulaient bien malgré elle. Je ne veux pas mourir ici.
Soupirant, elle finit par essayer de se calmer, retrouver son calme, guettant les sons et les bruits de son environnement, cherchant une preuve de vie dans celui-ci. Combien de temps s’écoula ? A son échelle, le froid se faisant plus grand, cela sembla lui durer des heures. Le silence ne fut rompu que par la faune environnante et son souffle parfois gémissant, la douleur se rappelant à elle autant que la peur. Et finalement, dans la noirceur de la nuit, elle crut entendre des voix. A nouveau, elle hurla, s’égosillant à faire entendre sa présence, à leur démontrer qu’elle était bien là, qu’elle était toujours en vie. Les lueurs s’approchaient du trou dans lequel elle avait glissé et finalement, deux silhouettes firent leur apparition. Il y avait celle de la jeune femme, et celle d’un homme. « J’vous en prie, ne me laissez pas ici. » Celle qui s’appelait Octavia était proche du bord, et finalement, la voix masculine se fit entendre. Je vous remonte. Les mains de Judith trouvèrent la corde avant que ses yeux n’y parviennent. De sa main indemne, elle se saisit de la large ficelle, l’étreignant avec force. Elle le savait, elle devrait se rattacher à elle comme elle s’était accrochée à la vie durant tout ce temps. « Oui ! Allez-y ! »
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Sam 8 Avr - 12:53
"Je vous en prie, ne me laissez pas ici" "Oui. Allez-y !". Il y avait tant de désespoir et d'espoir dans sa demande. Peut-on à ce point faire la comédie ? Et puis, même s'il est détroussé, à part ses vêtements et son arme, elles n'auront pas grand chose à lui rapier. Surtout que ce sont des femmes... Même si elles sont deux, à moins de le poignarder et encore, il doute qu'elles arrivent à leur fin. Mettant un terme à ses soupçons, il se dit que même s'il n'a pas envie de les blesser, ce sera de la légitime défense... Du moins, il suppose. Puis, Octavia ne semble guère être une de ces demoiselles à être digne de confiance, concernant la jeune femme prise au piège dans ce puits, il ne peut pas vraiment faire de conclusion. A part, peut-être, qu'elle prend des risques inconsidérés pour subtiliser de l'argent à autrui. Hum... Drew soupire simplement. Si elle continue ce système pour commettre leur vil larcin, c'est parce qu'il y a des idiots comme Drew qui se font avoir... Ce n'est pas qu'il est crédule mais... Il ne sait pas, il se dit "Et si c'était vrai ?", il aurait une mort sur la conscience. Il préfère avoir son esprit plus léger, même si ses poches le sont également, que d'avoir l'esprit lourd autant que ses piécettes sur lui.
Accordant toute son attention à la demoiselle, il tire sur la corde et quand elle arrive enfin au bout, il lui attrape la main, du moins son poignet. Il risque d'ailleurs de la blesser mais ce n'est pas cher payé pour vivre. Il lui demande calmement. -L'autre. En essayant de lui faire comprendre de lui donner ses deux mains. Et donc, lâcher la corde qui la retient dans une chute qui pourrait s'annoncer mortel. Malgré la gravité de la situation pour la demoiselle, l'homme reste assez nonchalant, ne faisant preuve d'aucun mot réconfortant. Peut-être saura-t-elle retrouver du réconfort dans sa confiance et dans son calme ?
Une fois qu'il lui a attrapé les deux mains, enfin le poignet pour l'une et la main pour l'autre, il la soulève après un petit grognement. Il a peut-être des muscles mais porter une demoiselle n'est une chose fort aisée, surtout pas dans cette circonstance. Il la tire encore un peu plus fort et arrive finalement à lui faire retrouver la terre ferme. Avec un soupire de soulagement, il détache ses mains d'elle. Faisant un bruit de désapprobation quand il voit qu'il a marqué, là où il a touché la demoiselle pour l'aider à se relever, une belle trace de rouge... Il demande simplement. -Rien de casser ? Non sans jeter un regard dans son dos à Octavia, elles sont peut-être des ennemies, il ne faut pas que sa garde baisse.
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