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 Jornada de mierda y aventuras increíbles.

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Emilio Magón
El Cazador
Emilio Magón
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MessageSujet: Jornada de mierda y aventuras increíbles.   Jornada de mierda y aventuras increíbles. EmptyDim 18 Sep - 19:07


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  • Type de RP: Normal
  • Date du RP : 05/09/1865 
  • Participants : Dorothy Campbell & Emilio Magón
  • Trigger warning : Violence, jurons.
  • Résumé : Une journée de merde qui s'annonce pleine de rebondissements pour nos protagonistes. Tout commence par un vol de cheval bien mal venu à peine la matinée entamée. Qui entraîne un second vol, qui entraîne... bien des mésaventures.



Jornada de mierda y aventuras increíbles. Emilio11
L’aube commençait à réchauffer doucement l’air froid et sec de la plaine. La nuit avait été courte, particulièrement désagréable. Odhran maugréait dans son coin et s’affairait à préparer du café. Emilio pissait au bord du plateau sur lequel ils étaient juchés, observant son urine se déverser au gré du vent sur les rochers en contre-bas. Une soudaine rafale de vent vint le faire vaciller, envoyant une volée de pisse sur ses bottes et son froc.

« Saaaaanta mierdaaaa »

Il rabrouait Dieu et pestait contre le vent, et ce foutu pays qu’il avait la générosité d’arroser de sa pisse. Secouant son pistolet de gauche à droite, il remballait le barda et tournait les talons. Cette journée s’annonçait merdique. Regagnant la roulotte, il but son café en silence avant de se débarbouiller à l’aide d’un seau d’eau. Odhran continuait de s’affairer en pestant, visiblement débordé par on ne sait quelle tâche. Emilio l’ignorait à merveille, se grillant une cigarette en fixant ses bottes pleines de pisse.

« Je vais en ville, viejo. » Il eut un grognement pour réponse. « Tu as besoin de quelque chose, estupido ? » Nouveau grognement. « Vale. Longue vie, eh. »

Il prit soin de grignoter un bout avant de partir, finissant quelques maigres morceaux de lapin grillé de la veille. Il avait une barre dans le crâne. La tequila bon marché qu’il s’était procuré en ville lui avait filé une sacrée migraine. Cela ne l’avait pas empêché de la siroter toute la soirée, au coin du feu, et de se rendre ivre mort seul. Il avait terminé en chantant à tue-tête en espagnol, avant que le vieux ne lui lance une bouteille de vin vide pour qu’il la boucle. Puis il s’était endormi à la belle étoile, à même le sol. Il avait eu terriblement froid et mal au dos, mais était trop saoul pour bouger. Il fallait qu’il se sorte les doigts pour quitter cet état de léthargie insupportable. Revolvers chargés, sombrero vissé sur le crâne, il montait sur sa jument. Il avait opté pour un look un peu plus en adéquation avec ses origines aujourd’hui. Un pancho recouvrait sa tenue de ville, lui tenant chaud. Encore à moitié endormi, il descendait du plateau, les yeux errant dans le vide.

Il ne faisait pas vraiment attention à ce qui se tramait autour de lui. Le cheval allait lentement, secouant légèrement son maître d’un côté puis de l’autre. Une cigarette éteinte entre les lèvres, il se dirigeait vers Crimson qui se dessinait au loin. Il levait son regard doucement vers la ville pittoresque.

« Pueblo de mierda. Saloon de mierda. Octavia de mierda… Dia de mierda. »

El Cazador était de mauvaise humeur. Rien n’allait trouver sa bénédiction aujourd’hui. Pas bon, tout ça, lui qui feignait d’être un businessman si aimable et rieur ces derniers jours. Bon, peut-être qu’une fois en ville ça irait mieux, et que croiser une belle fille lui redonnerait le sourire. S’il allait voir cette belle Stella, hm ? Non, pas d’alcool si tôt. Quoi, que ?

Il avait surtout le dos en compote, et cela le rendait affreusement irritable. Ce soir, il ne rentrerait pas, oh non. Marre de cette couche pourrie au milieu de nulle part. Il irait à l’hôtel. Tiens, voilà qui occuperait sa matinée. Ce genre d’établissement, plus calmes que les saloons, ça brasse du monde. On y entend aussi des rumeurs plus discrètes. Les tenanciers allaient peut-être avoir des choses intéressantes à dire, et puis il pourrait traîner dans les couloirs en gardant une oreille attentive. Va pour l’hôtel…

Il pénétrait dans Crimson, provoquant encore quelques regards curieux. On commençait à le voir débouler régulièrement, mais le sombrero et le pancho attiraient l’œil. Les pécores regardaient, le regard mauvais, haussaient un sourcil et reconnaissaient la trogne d’Emilio avant de reprendre leurs activités. Pas qu’ils s’habituaient à lui, reconnaissaient ce drôle de chicanos qui jactait pas mal au saloon. Il avait une envie terrible d’en refroidir un ce matin. Sa main tremblait déjà. Sortant une flasque de sa poche, il prit une rasade de whiskey. « Aaaah… ».

Les yeux encore collés, il descendait de cheval et le guidait doucement par la main tandis qu’il approchait de l’hôtel. Il ne payait pas de mine. Une bonne femme le regardait à travers la fenêtre, il lui fit un clin d’œil et un signe de la tête. Une pute, encore ?

Avant même qu’il n’eut attaché sa monture, il fut soudainement projeté sur le sol. Le cul dans la terre, il éructa.
« ¡Mierda santa! ¡Quién es el pendejo con los ojos en el culo esta mañana! Enfoiré!»

Il redressait la tête, juste pour voir un blanc-bec enfourcher sa jument et commencer à se tirer avec. « Hey ! Non ! » Bordel de merde ! Emilio essayait de se redresser le plus vite possible, mais trébuchait en avant. Son dos lui faisait un mal de chien, et le type dégageait le cheval rapidement, avant de lui asséner un coup d’étriers et de se barrer vers la sortie du bled. Aaah, tu voulais voler El Cazador, enfoiré ?

Sans réfléchir, le chicanos se remit sur pieds – grognant légèrement de douleur – et détachait un cheval laissé devant l’hôtel. La scelle était un peu petite, mais ça ferait l’affaire. Martelant les côtes de l’animal avec les étriers, il détalait rapidement, se mettant à la poursuite du voleur tout en dégainant son pistolet. « ¡Vuelve allí, hijo de tullido, antes de que te atraviese el cráneo! Reviens, espèce de mange-merrrrde ¡ » Il fit feu en l’air tout en hurlant. Voler Emilio, puta madre tu avais des couilles, mais tu n’allais pas les garder bien longtemps.


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MessageSujet: Re: Jornada de mierda y aventuras increíbles.   Jornada de mierda y aventuras increíbles. EmptyDim 30 Oct - 21:48

 
Dorothy s’était, comme à son habitude, éveillée tôt. Elle arborait la même coiffure et le même maquillage tous les jours, et alternait entre trois tenues ; plutôt qu’innover, alliant ainsi coquetterie et gain de temps. Elle ne pouvait se permettre d’en perdre, pas quand elle avait un hôtel à faire tourner. Récemment, elle avait pris la décision d’apprendre le métier à un gamin. Pas le plus brillant dans bien des domaines, mais assez doué pour comprendre ses ordres pour qu’elle n’ait pas à le virer. Il allait presque lui redonner espoir en la gent masculine – absolument pas. Puisque les objectifs de la veille avaient été rempli, elle s’autorisa une sortie. Rapide et utile : elle souhaitait effectuer des emplettes.

Avant qu’elle ne mette le pied dehors, son attention fût attirée par un nouvel arrivant, de l’autre côté de la fenêtre. Un Mexicain, visiblement ; quoiqu’elle n’eût que faire de leurs origines, tant qu’ils payaient. Peu impressionnée par le clin d’œil qu’il lui avait adressé, elle haussa le sourcil et s’apprêtait à ouvrir la fenêtre pour lui partager sa façon de penser, lorsque l’homme se fit violemment bousculer. Dorothy n’eut guère le temps de s’en amuser. Une scène typique s’était déroulée sous son nez, et elle serait même retournée vaquer à des occupations plus intéressantes s’il n’avait pas osé voler son cheval.  

Furieuse de voir qu’on prenait une de ses possessions sans son accord, d’autant plus qu’elle appréciait l’animal, elle se précipita dehors et emprunta l’étalon de son employé. Dorothy remonta ses jupons afin de se hisser sur l’étrier, peu gracieusement assise sur la selle, contrairement à ce que l’on attendait d’une femme ; puis se mit à leur poursuite. L’ironie de sa propre fuite des années auparavant, avec le cheval et les économies de son mari, et cette situation, ne l’amusa guère. Il l’avait mérité ; elle, malgré les rumeurs, n’avait jamais lever la main sur qui que ce soit… Il n’était jamais trop tard pour commencer. Elle comptait bien lui faire regretter son acte.
Quand
on arrive
en ville...
C y a l a n a
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Emilio Magón
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MessageSujet: Re: Jornada de mierda y aventuras increíbles.   Jornada de mierda y aventuras increíbles. EmptyJeu 10 Nov - 0:40


La jument d’Emilio galopait au loin, avec un autre que lui dessus. La métaphore en était presque cocasse, mais El Cazador ne s’en amusait pas. Rouge de colère, il cravachait cruellement la monture qu’il avait emprunté pour rattraper son retard. L’arrière-train légèrement redressé en arrière, il tenait fermement les rennes d’une main et tirait son pistolet hors de son holster de l’autre. Le fuyard les entrainait déjà en dehors de Crimson, qu’il avait traversé d’une traite. Cet enfoiré jetait un regard en arrière de temps à autres. Quel enfoiré de péquenaud de merde ! Il fallait espérer que le cheval qu’il avait tiré devant l’hôtel était endurant et fiable, car ça s’annonçait pénible, le bougre n’avait pas l’air de vouloir faire machine arrière et s’excuser. Emilio croyait même entendre quelques injures au loin, couvertes par le fracas des sabots sur la terre sèche. Quant à lui, il tentait de se rapprocher pour se faire entendre, ulcéré. Une fois qu’il estimait pouvoir être entendu, il se redressait d’autant plus sur sa monture, tirant un coup de feu en l’air avant de s’époumoner :

« Hijoo ‘e putaaaaaa ! Reviens ici ! Je vais tirer ! »

Tu parles, pas question de prendre le risque de blesser sa propre monture. Heureusement, la jument d’Emilio, bien que rapide et bonne pour les cavalcades sauvages, n’était pas non plus un pur race surpuissant. Elle finirait par fatiguer. Mais il avait pas intérêt à la claquer, ce fumier ! Le voleur volé, c’était quand même le comble de la connerie ce matin. Il avait pissé au nez de ce foutu pays, et ce patelin lui chiait à la gueule en retour !

Tout concentré qu’il était sur sa course-poursuite folle qui l’emmenait dans les sèches vallées entourant Crimson, quelque chose vint tracasser son esprit. Son instinct de limier peut-être. Alors qu’il s’arrêtait de beugler – à la fin il ne prononçait plus que des hurlements sans sens pour interpeler le fuyard – il jetait un regard derrière-lui. Putain, mais… y avait un connard qui lui filait le cul ! Ou bien… Emilio se retournait deux trois fois pour mieux le voir. Ou plutôt, la voir. Robe au vent, chevauchant comme un homme, une bonne femme le suivait bien, un tout petit peu plus loin. S’il avait eu la vue d’un aigle, il aurait même pu deviner sa sale tronche crispée de colère. Il était encore loin de s’imaginer que c’était la propriétaire du cheval qu’il chevauchait, et que cette étrange course folle était une étonnante succession de propriétaires en colère, suivant chacun son bien. Il tirait un nouveau coup en l’air, et criait à la timbrée qui les suivait.

« Hola toi, l’amazone ! Du vent, tu vas te prendre une balle perdue, señora ! »

Il ne savait pas vraiment s’il avait été entendu. De toute façon, il devait se concentrer sur le voleur, et prier pour que ce ne soit pas sa complice qui le suivait. Le bougre pénétrait dans une forêt, suivi du mexicain qui se rapprochait de plus en plus. Comment faire, au juste ? Il n’avait même pas de corde pour tenter de l’attraper au lasso, et bien il n’était pas cow-boy. Pas sur qu’il soit assez droit pour tenter ce genre de manœuvre en pleine course. Tirer ? Il était bon tireur. Mais s’il manquait ? Tant pis. Ils n’allaient pas traverser l’État à la queue-leu-leu comme des abrutis. Il prit une grande inspiration et fermait un œil. Allez, Cazador, abat la proie…


JET DE DES "CT" - REUSSITE (3)

BANG.

Il y eut un moment de flottement. Des oiseaux s’envolaient en piaillant autour d’eux. Le type bronchait pas. Il était pourtant sur d’avoir fait mouche.

« Tombe, tombe, pendejo de mierda ! » hurlait Emilio, de la bave aux lèvres.

L’arrière de la chemise bleue du fuyard commençait à rougir doucement. Elle fut bientôt écarlate. Le cheval commençait à ralentir sa course. Oui !

Emilio entendit un long râle de douleur venant de sa cible, mais il semblait bien que le type s’accrochât. Il était touché sous l’omoplate droite et finissait par laisser choir son bras. Il donnait un nouveau coup d’étrier et repartait de plus belle. Le limier jurait. Il était temps d’en finir. Il armait de nouveau son bras pour tirer, se concentrait et…

Un bruit sourd retentit. Le voleur venait de tomber, déstabilisé par une branche qui était venue le percuter au visage. La jument continuait. Il reviendrait finir ce sale enfoiré, il devait d’abord récupérer son cheval. Il passait à côté de lui au galop, ne lui adressant qu’un molard sur son passage, tandis que l’homme grognait de douleur, se redressant péniblement. La jument n’allait pas bien loin et Emilio parvint à la faire s’arrêter et se calmer. Il attachait les deux chevaux ensembles avant de faire demi-tour et retourner vers sa future victime. Mais déjà arrivait au galop la troisième poursuivante. Mierda ! Il l’avait oublié celle-là.


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